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18 avril 2018 3 18 /04 /avril /2018 12:28
Retour sur le dernier Comité Hygiène et Sécurité de la direction des affaires culturelles

        Au menu : un sujet d’actualité brûlant, et pas mal d’autres qui fâchent...

Le Comité Hygiène et Sécurité (CHSCT) de la Direction des Affaires Culturelles (DAC) s’est réuni ce jeudi 28 mars, sous l’égide de sa nouvelle présidente Mme Véronique Levieux, l’adjointe en charge du patrimoine. Au menu : la bibliothèque Vaclav-Havel, le plan de prévention de la direction, la restructuration de Melville, ou encore l’avenir de l’atelier de reliure de Faidherbe. Revue de détail.

Toutefois un point qui n’était pas à l’ordre du jour a entamé les débats. Et pas un petit sujet, puisque notre syndicat a dans une déclaration préalable apporté son soutien à l'ensemble des représentants du CHSCT central, lesquels dénoncent depuis plusieurs semaines les manquements aux règles de fonctionnement de cette instance et les entraves mises au lancement d'une expertise indépendante concernant les contrats aidés et l’impact de leur départ sur les services (lire ici). A l’instar de nos collègues qui siègent dans l’instance centrale nous avons demandé à notre direction de faire un état des lieux concernant les contrats aidés et les mesures d’accompagnement prises.

Nous abordons ensuite la situation de la bibliothèque Vaclav-Havel (XVIIIe) qui vient de nouveaux de subir de graves épisodes de violence. Nous avons souligné que cet établissement, comme d’autres, souffre des effets d’une crise sociale qui s’aggrave et aussi de l’austérité imposée aux services publics (aide sociale à l’enfance,…) et avons donc demandé qu’en plus du médiateur qui doit être recruté, l’effectif cible (théorique) soit revu à la hausse pour cette bibliothèque et qu’une réflexion s’engage pour d’autres établissements de même type. L’administration n’a pas souhaité répondre à cette demande… Par ailleurs nous exigeons que  la prime exceptionnelle versée aux agents de cet établissement soir pérennisée et étendue à d’autres bibliothèques dans cette configuration.  Par le passé l’administration s'est opposée juridiquement aux demandes des agents de bénéficier de la NBI ! Elle doit désormais intervenir auprès du ministère compétent pour que Vaclav Havel soit intégrée à la zone urbaine sensible attenante afin que les agents bénéficient de cette prime officielle.

           

 

 Nous passons ensuite à l’examen du plan de prévention des risques professionnels de la direction des affaires culturelles. Si, à l’occasion de l’examen du bilan de celui de l’an dernier le travail des agents du BPRP (Bureau de prévention des risques professionnels) a été salué, la CGT s’est abstenue sur le programme de prévention. Car selon nous, les moyens réels doivent être donnés/codifiés pour les relais de prévention par exemple que leur décharge soit d’une demi-journée par semaine et non une seule journée dans le mois. Par ailleurs nous avons  proposé qu’une journée de travail associe les relais de prévention et le CHSCT. Occasion de valoriser cette instance comme acteur de la prévention à disposition des équipes.

Car il y a parfois des manques. Ainsi les outils à disposition des agents, les registres de Santé et Sécurité au travail doivent sortir des placards.... Quand à la prévention des risques psycho-sociaux, la charge de travail et son organisation sont rarement interrogées. Surtout l’analyse des fiches ESPRI révèlent la hausse des signalements (atteintes à la tranquillité publique ou à la personne) dans des proportions bien plus importantes que pour l’ensemble de la Ville. Les bibliothèques sont en première ligne de la dégradation de la situation sociale. Enfin pour notre syndicat, le renforcement des effectifs est à mettre à l’ordre du jour. Une réflexion est nécessaire sur l'efficacité des procédures et des signalement. Des réunions régulières avec les agents exposés doivent permettre de suivre au fil de l’eau (et de prévenir) des situations qui se dégradent.

Sont venus ensuite les différents projets de « restructuration » qui doivent toucher quelques établissements du réseau des bibliothèques, à commencer par Jean-Pierre Melville (XIIIe). Et là patatras, preuve que la situation et la méthode sont problématiques, le CHSCT a refusé à l’unanimité (c’est exceptionnel !) le projet. L’administration devra donc revoir sa copie. On se souvient que l’intersyndicale avait fait reculer l’administration sur le déménagement de la bibliothèque Marguerite Durand en décembre ; il est donc vraisemblable qu’elle n’ait pas pu remettre un projet cohérent sur pieds si peu de temps après.

Pour les bibliothèques Faidherbe (XIe) et Valeyre (IXe), les projets de restructuration viennent en revanche du Budget Participatif 2016. Pour chacun d’eux, il s’agit d’un aménagement pour améliorer l’accueil des usagers (salle de lecture pour étudiants / extension de l’espace jeunesse ). Pour Faidherbe il s’agit aussi d’un projet plus global de réorganisation du travail avec l’automatisation du prêt. Pour ces deux établissements ces réaménagements se traduiraient par une « perte d’espace et de luminosité » pour les bureaux des agents et la privatisation du local social (cuisine) à Faidherbe, ainsi qu’une « perte de surface par agent » dans les bureaux de Valeyre. Alors que les bureaux actuels de Faidherbe sont décrits comme « vétustes », une « amélioration globale du cadre de travail » ne se fera elle, que « dans la limite des moyens alloués »…. Dernière inquiétude : l’atelier reliure de Faidherbe perdrait beaucoup en espace et en machines… notre syndicat demande, là aussi, un état des lieux sur les activités de reliure dans le réseau (agents, ateliers existants, moyens et aussi coût annuel des prestations extérieures en la matière). Il est ici question des conditions de travail (espaces, moyens, isolement de certains agents…), de la sauvegarde de métiers, et de l’autonomie du réseau par rapport au privé. La CGT a donc voté contre ces projets.

Retour sur le dernier Comité Hygiène et Sécurité de la direction des affaires culturelles
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