En effet, Paris-Musées, l'organisme en charge des musées de la Ville de Paris, a demandé aux autres établissements qu'ils leur fournissent des volontaires pour ouvrir l'ossuaire de la place Denfert-Rochereau et ainsi casser la grève. En vain toutefois.
Au troisième jour de grève des agents des Catacombes de Paris (lire ici), le gestionnaire du site, Paris-Musées commence à paniquer grave. Il est vrai que le conflit lui a déjà coûté près de cent cinquante mille euros. Et ce n'est probablement pas fini.Si bien que cette perte de recette l'amène a utiliser des méthodes digne du patronat des années soixante dix.
En effet, de sources certaines, la direction de Paris-Musées a écrit aux encadrants des autres musées de la Ville de Paris (Petit Palais, Musée d'Art Moderne, Maison de Victor Hugo...) pour qu'ils leur fournissent des volontaires.... pour ouvrir les catacombes ! Mais pas de pot pour l'établissement public, ceux-ci ont répondu « qu'ils avaient trop de travail sur place pour se séparer d'un seul agent ». Et toc. C'est donc faute d'effectif suffisant dans les musées municipaux de la capitale, preuve des réductions budgétaires continuelles, que cette tentative de briser une grève tombe à l'eau !
Reste à savoir si cette initiative a été faite dans le dos de Bruno Julliard, ancien syndicaliste certes, mais surtout actuellement Président du Conseil d'Administration de Paris-Musées. Un sale coup dans ce cas.
Quand Paris-Musée cherche des agents pour casser la grève aux Catacombes (en vain)
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