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Nous sommes des personnels de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris, travaillant dans les bibliothèques municipales, conservatoires d'arrondissement, ateliers des beaux-arts, services centraux...

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13 novembre 2018 2 13 /11 /novembre /2018 11:11
Droit du travail : cette entreprise qui défie Anne Hidalgo sur ses terres

L’ancienne inspectrice du travail pourrait bien se mettre en colère face à une société qui défie ouvertement son autorité à l’intérieur même d’un bâtiment de la Ville de Paris, ici la médiathèque Marguerite Duras

La société Nickel, qui a récupéré le marché de prestation de ménage dans les bibliothèques et conservatoires municipaux de la Capitale était connue pour ses pratiques douteuses. Devant le scandale, la mairie de Paris engagée moralement et politiquement en tant que donneur d’ordre avait alors promis de la rappeler à l’ordre.

Pas suffisamment sans doute car fin octobre cette entreprise a tenté une nouvelle attaque au droit du travail cette fois-ci contre une salariée en poste à la médiathèque Marguerite Duras (XXe). La manœuvre de Nickel était pourtant grossière : elle consistait, à faire signer un avenant modifiant les horaires de travail à l’insu d’une femme de ménage travaillant sur le site depuis 2013, celle-ci  ne lisant pas le français, pour ensuite…. l’empêcher de venir travailler à ses horaires habituels et tenter de l’éjecter du chantier ! Un document de plus complètement illégal car il ne mentionne pas le lieu de travail sur les avenants au contrat de travail que la société Nickel fait signer à ses salariés. Une pratique qui avait contraint le collectif CGT parisien du nettoyage à saisir l’inspection du travail (lire ici).

Alertée sur cette nouvelle situation, la mairie de Paris avait promis de rappeler de nouveau à la société Nickel à respecter vraiment le droit du travail. Une promesse faite devant nous au nom d’Anne Hidalgo par la voix de Christophe Girard, l’adjoint en charge de la Culture (et donc de ce qui se passe au sein de la médiathèque Marguerite Duras). Ce qui nous fait penser que la société Nickel a donc décidé de défier ouvertement la maire de la capitale en passant désormais un cran au dessus

Les faits se sont déroulés le 5 novembre, soit dix jours après la première alerte. Dès potron-minet deux sbires de la société Nickel, inconnus des agents travaillant sur place, sont venus de nouveau menacer la salariée  de quitter les lieux au plus vite. Même la chef d’équipe du site  en a pris pour son grade. Elle avait le tort de défendre ses collègues. Évidemment face à ces nouvelles attaques le collectif CGT parisien  du nettoyage  a de nouveau alerté l’inspection du travail. De son côté Anne Hidalgo, elle l’ancienne inspectrice,  pourrait bien se mettre en colère face à une société qui défie ouvertement son autorité en bafouant le droit du travail à l’intérieur même d’un bâtiment de la Ville de Paris. De quoi rompre le marché liant la mairie à la société Nickel ?

 

                    - Là faut vraiment que je réagisse car cette fois mon autorité est mise en cause

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24 octobre 2018 3 24 /10 /octobre /2018 13:01
A la médiathèque Marguerite Duras, la société Nickel manœuvre pour se débarrasser d'une salariée

Bon en plus de l’Inspection du Travail, le collectif CGT parisien du nettoyage a aussi alerté la mairie de Paris

La société Nickel, qui a récupéré le marché de prestation de ménage dans les bibliothèques et conservatoires municipaux de la Capitale était connue pour ses pratiques douteuses (lire ici). Devant le scandale, la mairie de Paris avait alors promis de la rappeler à l’ordre. Pas suffisamment sans doute car elle vient de nouveau d’être prise la main dans le sac à la médiathèque Marguerite Duras (XXe). Cette fois le lièvre a été levé par le collectif CGT parisien du nettoyage, lequel a décidé de saisir l’inspection du travail !

L’affaire remonte au mois de juin lorsque la société Nickel remplace la société Maintenance Industrie jusqu’alors en charge du ménage dans la médiathèque de la rue de Bagnolet. En général, les personnels sont repris aux mêmes conditions. D’autant plus que la convention collective du secteur du nettoyage les y oblige. Encore trop sans doute pour cette société, pour laquelle le Code du travail c’est vraiment pas nickel. Et de tenter de se débarrasser d’une salariée en profitant qu’elle ne sache pas lire le français pour lui faire signer n’importe quoi. Pour ensuite mieux la menacer

« Depuis quelques jours on me demande oralement et avec insistance de ne plus entrer sur le site de la médiathèque pendant mes horaires habituels, de six heures jusqu’à neuf heures  comme mes autres collègues » a témoigné l’agent de ménage. C’est que, habile, la société Nickel se retranche derrière un avenant qui modifie ses horaires.... à son insu ! « Ne sachant pas lire le français, le nouveau repreneur m’a fait signer un papier qui ne correspond pas à ma volonté puisque ces soi-disant nouveaux horaires, de 17h45 à 20h45 sont incompatibles avec mon travail chez un autre employeur l’après-midi » conclut-elle. Sans parler qu’elle se retrouverait alors toute seule dans la bibliothèque à partir de 19 heures.

De toute façon il semble que les contrats rédigés par la société Nickel soient plus que fantaisistes puisque il est par exemple indiqué comme lieu de travail, «  Ville de Paris ». Ce qui est plutôt vague avec ses plusieurs milliers de sites recensés. Et le collectif parisien du nettoyage de faire un petit rappel à la loi : « la mention Ville de Paris correspond à la collectivité locale cliente mais pas au lieu d’activité dont la mention est obligatoire dans les contrats de travail, selon les dispositions du Code et en application de la Directive Européenne n° 91 / 533 ». Et pan sur le bec de nos moins disant social !

Bon en plus de l’Inspection du Travail, le collectif CGT parisien du nettoyage a aussi alerté la mairie de Paris. De notre côté nous avons fait aussi une petite bafouille à Christophe Girard, l’élu en charge de la Culture en lui rappelant « que la municipalité s'était engagée au mois de juin lors du changement de prestataire du marché de ménage dans les établissements de la Direction des Affaires Culturelles à ce que celui-ci respecte le droit du travail pour les salariés en charge du ménage dans les bibliothèques ou les conservatoires de le Ville ». Message reçu par Christophe Girard qui nous affirmé avoir saisi ses services pour faire respecter le droit du travail. Nickel chrome ?

 

                                         - Moi je te le dis Manu, force doit rester à la loi !

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10 octobre 2018 3 10 /10 /octobre /2018 13:10
Dumping social : comment la mairie de Paris désorganise ses bibliothèques tout en pulvérisant son empreinte carbone !

Christophe Girard, le nouvel adjoint à la Culture, nommé après le départ fracassant de Bruno Julliard, va devoir affronter un des ses premiers dossiers brûlants

Ça grogne dans les bibliothèques de la Capitale. En cause le changement de prestataire pour le marché de reliure des livres. Un prestataire qui en plus de désorganiser le travail interne des personnels par son amateurisme se permet même d’engueuler au bout du fil les bibliothécaires qui protestent contre sa façon de faire…Si bien que tout le monde se demande pourquoi cette nouvelle société a été choisie par les services de la Ville de Paris. Justement certains ont fait une petite découverte. Révélations….

Jusqu’à récemment, les bibliothécaires parisiens s’adressaient à la société Bibliothéca ou Rénov’livres pour rendre « prêtables » des livres amenés à passer dans des dizaines, voire des centaines de mains. Il faut donc plastifier et renforcer les documents avant que ces derniers soient mis dans les rayonnages. Un système qui fonctionnait parfaitement au dire des agents. Mais voilà que la mairie de Paris a lancé un nouvel appel d’offre pour ses futurs marchés de reliure, lequel a donc été remporté par la société Nordprint. Et là les choses ont commencé à se gâter… Cela a commencé quand les établissements ont fournir moult renseignements sur l’insistance parfois gênante du nouveau prestataire Il est apparu toutefois que ce dernier n’était pas en capacité de les traiter. Conséquence : il a donc fait une nouvelle demande ! Là les bibliothécaires commençaient à devenir circonspects face à un tel amateurisme

Ensuite, il a été demandé aux agents du réseau parisien d’envoyer les documents à traiter via des caisses en plastiques au lieu des habituels cartons. « Cela est plus solide » annonça un Nordprint qui visiblement prévoyait déjà des modes de transports périlleux. Toutefois les dites caisses n’arrivèrent jamais. En effet le prestataire découvrant finalement que certains établissements n’avaient pas les places pour les entreposer décida finalement de n’en envoyer nulle part. Et bien sûr sans en avertir quiconque. Mais bon les bibliothécaires prenaient toujours leur mal en patience

Puis ce fut la goutte d’eau : Norprint exigeât alors du réseau de préparer des cartons pour…. le lendemain ! Et fissa. Et gare aux récalcitrants. « Mais nous ne pouvions pas être prêts du jour au lendemain » protesta un responsable d’établissement un brin énervé. Un argument visiblement pas du goût de la « référente » de NordPrint qui décida de lui envoyer alors une volée de bois vert bien que certaines mauvaises langues affirment pourtant qu’elle travaille au service de « relation avec la clientèle ». Ouch. « Ces gens n’ont visiblement aucune idée du fonctionnement d’une bibliothèque. Leur changement unilatéral de date sans concertation aucune et leur mauvaise organisation ont bien failli nous faire perdre notre budget » complètent alarmés d’autres collègues du réseau

En fait si cette société, visiblement pas très efficace à ce que l’on vient de voir, a réussit à rafler la mise c’est qu’elle avait des arguments sonnants et trébuchants. Enfin plus pour elle que pour ses employés en charge d’exécuter les travaux de reliure car en effet la production….. a été délocalisée dans un pays très compétitif en terme de salaire selon des infos trouvés rien moins que sur le site officiel de Nodrprint ! Il est vrai que ce dernier pour justifier cette délocalisation n’hésite pas à se vanter avant tout d’être un bienfaiteur de l’humanité (lire ici).

Mais bon reste que les salaires de ce pays (la Tunisie donc) sont si compétitifs qu’ils figurent parmi les plus bas de tout le Maghreb et du Moyen Orient (voir ici). En fait dans cette histoire il n’y a vraiment que le bilan carbone qui part vraiment à la hausse puisque les documents vont eux voir du pays en voyageant en camion jusqu’à Marseille, puis traverser la méditerranée en bateau avant de reprendre à nouveau un camion pour arriver à l'atelier de reliure. Il ne manquerait plus que les poids lourds roulent en diésel. Un véritable camouflet à Anne Hidalgo ?

Par contre on ignore si cette délocalisation faisait partie des critères de l’appel d’offre lancée par la Ville de Paris. C’est pourquoi notre syndicat a mis cette question à l'ordre du jour du prochain Comité Technique de la Direction des Affaires Culturelles, qui sera de nouveau présidé par Christophe Girard, le nouvel adjoint à la Culture, nommé après le départ fracassant de Bruno Julliard. Même si le créateur des Nuits Blanches connait bien la maison, il va néanmoins devoir affronter un de ses premiers dossiers brûlants.

 

                          - Pfff Bruno, me voilà à peine arrivé que la CGT me met au pied du mur

                    - Tu sais Christophe, je suis parti parce que vraiment j'en pouvais plus

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8 octobre 2018 1 08 /10 /octobre /2018 08:59
 -  Parole de moustachu, je te confirme Christophe que la CGT de la DAC est vraiment imperméable à toutes les pressions !

- Parole de moustachu, je te confirme Christophe que la CGT de la DAC est vraiment imperméable à toutes les pressions !

Pour nous contacter : daccgtculture@gmail.com ou cgt_dac@yahoo.fr

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5 octobre 2018 5 05 /10 /octobre /2018 16:42
Comme Thomas Magnum, en décembre votez CGT..

A l’occasion des prochaines élections professionnelles dans la fonction publique, qui se dérouleront le 6 décembre, la CGT du Conseil Régional Val de Loire a créée plusieurs affiches électorales dont celle-ci. Nous la reprenons avec leur entière approbation. Par Zeus et Apollon comme dirait Higgins !

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3 octobre 2018 3 03 /10 /octobre /2018 10:44
En décembre faites comme le Mahatma, votez pour nos candidates et candidats

A l’occasion des prochaines élections professionnelles dans la fonction publique, qui se dérouleront le 6 décembre, la CGT du Conseil Régional Val de Loire a créée plusieurs affiches électorales dont celle-ci. Nous la reprenons bien sûr avec leur entière approbation.

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20 septembre 2018 4 20 /09 /septembre /2018 09:21
Démission de Bruno Julliard : la vraie raison !

La goutte de trop sans doute pour l'adjoint à la culture face à la volonté de l’équipe d’Anne Hidalgo de vouloir faire « tchoupi » dans les bibliothèques

Avec la mairie de Paris on n’est jamais déçu. Il faut dire que chaque année elle se surpasse. Notamment en ce qui concerne cette « innovation démocratique majeure » qu’est le budget participatif. Déjà il y deux ans nous avions révélé cette supercherie en ce qui concerne les bibliothèques et les conservatoires (voir ici ). Dans le genre 2018 sera-t-il un meilleur cru ? Assurément !

En fait nombre de bibliothécaires se sont insurgés en découvrant le pot au rose. Un pot coûteux toute de même : deux cent mille euros. Pas moins. Une somme faramineuse pour obliger les bibliothécaires à acheter, entre autres, des livres comme « Tchoupi va sur le pot » en plusieurs centaines d’exemplaires ! Ou quelques autres ouvrages du même genre, qui seront, là aussi, chacun acheté forcément en plusieurs centaines d’exemplaires vu le budget alloué. En effet selon notre anonyme (un cache nez de la mairie de Paris peut être ?) cette demande citoyenne est une véritable nécessité car « tout cela reste introuvable ou trop emprunté dans nos bibliothèques ». Bref, y a pas ce que je veux, quand je veux et où je veux se scandalise notre « citoyen » qui ne supporte vraiment pas la frustration ! Véridique, la demande est ici.

Évidemment une telle demande est assez hallucinante dans le cadre du service public qui doit s’adresser à tous. Mais pour les professionnels du réseau parisien cette demande, à priori simplement puérile, pointe quelque chose qui pourrait s’avérer bien plus important. « C’est assez grave à mon sens : il s’agit de faire décider à notre place ce que nous devons acheter. Cela ouvre une voie royale à tous les groupes de pression politiques ou mercantiles pour faire enter en masse leur « littérature », 200 000€ pour des Tchoupi et autres, on est en droit de se demander qui est derrière » se demande ainsi cette bibliothécaire que nous avons rencontrée.

« Rappelons-nous que l’histoire du déménagement de Marguerite Durand, la bibliothèque des femmes avait commencé par un projet déposé par une anonyme là aussi « Olympe de G » sur le budget participatif… Avec le résultat catastrophique que l’on sait. Cette fois c’est carrément la Mairie qui inspire ce truc ! Plus de super héros en bibliothèque et en plusieurs centaines d’exemplaires, mais qu’en pensent les libraires ?! C’est de la provocation ! » complète une autre.

Le plus grave dans cette histoire, c’est que dans le même temps, les budgets d’acquisition de l’ensemble des bibliothèques parisiennes fondent comme neige au soleil. Mais surtout, ce n’est pas au budget participatif de décider ce qui va figurer dans nos rayonnages, remettant ainsi en cause notre métier et ouvrant la voie à tous les groupes de pressions qui peuvent ainsi avancer masqués. L'épisode de trop sans doute pour Bruno Julliard, l'adjoint en charge de la Culture lequel a donc décidé de démissionner séance tenante de toutes ses fonctions au sein de la l’exécutif de la mairie de Paris. Ouch !

 

  Budget participatif : Bruno Julliard en a ras le ponpon qu'on s'attaque encore aux bibliothécaires

                                                           - Là trop, c'est trop, je démissionne !

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18 septembre 2018 2 18 /09 /septembre /2018 17:10
Drame à la bibliothèque Couronnes (XXe) : la CGT demande la tenue d’urgence d’un CHSCT exceptionnel

Notre collègue retrouvée décédée travaillait en effet toute seule dans l’établissement fermé au public

C’est une macabre découverte qui a été faite ce lundi à la bibliothèque Couronnes (XXe) par une étudiante qui passait devant l’établissement.  Intriguée de voir de l'eau qui passait sous la porte, elle est entrée dans l'établissement, qui n'était semble-t-il pas fermé, et a découvert notre collègue femme de ménage inanimée. Les secours, appelés dans la foulée n'ont rien pu faire. Comme il était déjà 18h30, on peut supposer que notre collègue était décédée depuis nombreuses heures puisque elle aurait dû quitter les lieux en milieu de matinée. Le problème c’est qu’elle était aussi toute seule de service ce jour là (c’est le jour de fermeture de la bibliothèque) en dépit des risques évidents dans une telle situation.

Pourtant au dernier Comité Hygiène et Sécurité (CHSCT) de la Direction des Affaires Culturelles (DAC) de la Ville de Paris notre syndicat avait interpellé l’administration par rapport aux règles de sécurité des agents de ménage alors que le passage à un prestataire privé s’était fait dans les pires conditions : équipes non informées, matériel non disponible, des agents assurant seuls une mission réalisée à deux auparavant. Mieux, certains étaient même sans contrat de travail (voir ici). L'administration n'avait pas été en capacité de nous donner des réponses et des assurances par rapport à la sécurité et aux conditions de travail de ces agents nouvellement affectés. Ce qui n’était en principe pas le cas en ce qui concerne la bibliothèque Couronnes.

 

En effet, dans cet établissement les prestations de ménage sont encore assurées par des agents salariés de la mairie de Paris, gérés par la direction de la logistique (DILT), lesquels devraient normalement être plusieurs à travailler ensemble dans les locaux. Une précaution élémentaire en cas de problème. Sauf qu’à la bibliothèque Couronnes ce n’étais plus le cas depuis plusieurs jours. De deux agents on est passé à un seul, l’autre étant parti dans un autre service. Quelles que soient donc les circonstances de ce décès une chose est sûre : notre collègue était bien toute seule dans un bâtiment où il n’y avait personne d’autre. Et force est de constater que les organisations syndicales ont à plusieurs reprises soulevé les risques liés au travail isolé.

 

Ce drame est malheureusement l'occasion de rappeler la responsabilité de notre administration en matière de prévention des risques professionnels. Ceux-ci doivent être évalués et des moyens de prévention suffisants doivent y être apportés. Lorsqu’un risque est identifié, l'employeur a même une « obligation de résultat ». Nous demandons qu'un CHSCT exceptionnel de la DAC et de la DILT ait lieu pour évaluer l'ensemble des situations de ce type et y apporter des réponses immédiates.

 

Drame à la bibliothèque Couronnes (XXe) : la CGT demande la tenue d’urgence d’un CHSCT exceptionnel
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5 septembre 2018 3 05 /09 /septembre /2018 08:54
La souffrance au travail n’est pas une fatalité  !

Rendez-vous le mardi 16 octobre pour une journée dédiée à la santé au travail avec une réunion d’information et de débat en présence de Vincent de Gaulejac, sociologue clinicien, grand spécialiste de la question

La ville de Paris connaît un contexte d’augmentation des missions à moyens constants, d’augmentation de la charge mentale de travail, de réorganisations permanentes et de mobilité des directions qui mettent à mal les collectifs de travail.

Sous couvert de modernisation, des méthodes managériales venues du privé sont mises en œuvre : des redéploiements et des changements permanents d’organisation du travail, des nouvelles technologies inadaptées ou qui encadrent nos missions, des métiers redéfinis, des évaluations et des primes de plus en plus fondées sur des objectifs individuels ou des labels qualité qui entrent en contradiction avec la réalité des moyens disponibles, des cadres à qui on demande d’assurer coûte que coûte des missions (souvent en mode dégradé) dans des équipes amputées, une éthique professionnelle remise en cause….

Les conséquences sont les mêmes que dans le privé : perte de sens de notre travail et de nos valeurs, travail en tension, risques psycho-organisationnels, atteintes à la santé. Le pouvoir d’intervention des agents et de leurs représentants sur l’organisation du travail et les moyens pour réaliser les missions sont au cœur notre stratégie et de nos revendications. Pour nous, il n’y a pas de proposition magique ni de négociation miraculeuse. La « qualité de vie au travail » ne s’obtiendra pas sans mobilisation et dynamique collectives.

Afin de sortir du simple constat et pour tenter de trouver des solutions nous invitons tous les agents de la Ville de Paris, syndiqués ou pas, à une journée d’information et de débat le mardi 16 octobre 2018 de 9h à 16h30 à l’annexe de la Bourse du Travail située au 29 boulevard du Temple 75003 (Métro République). Objectif :  comprendre les multiples changements à l’œuvre et réfléchir, ensemble, aux moyens de construire de la solidarité collective

Au programme de la matinée une rencontre – débat avec le sociologue universitaire Vincent De Gaulejac, auteur de nombreux livres de référence sur la question, à propos des changements à l’œuvre dans le travail et leurs impacts sur les salarié.e.s..L’après-midi fera une large place aux expériences de chacun.es au travail et ouvrira des réflexions sur les moyens d’agir ensemble avec des militant.es investi.e.s dans le combat pour la santé au travail pour s’informer sur les droits et outils à notre disposition.

Pour participer à cette journée, qui se déroulera sur votre temps de travail sous la forme d’un congé formation syndicale, il suffit de répondre avant le 10 septembre pour nous permettre de vous détacher auprès de votre direction. L’inscription se fait ici.

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1 septembre 2018 6 01 /09 /septembre /2018 11:03
Pour préserver notre santé, servons-nous du CHSCT

Réglementation, obligation de l'employeur, condition de travail, droit d'alerte... tout ce qu'il faut savoir sur le fonctionnement du Comité Hygiène et Sécurité

En cette rentrée, la CGT vous rappelle le rôle des élu(e)s du personnel dans le Comité d’Hygiène et de Sécurité (CHSCT) de votre direction, instance qui intervient pour la prévention des risques et dans les dossiers de santé et sécurité au travail. Au regard des textes qui l’organise (décret 85-603), le CHSCT a la mission de contribuer à la protection de la santé physique et mentale et de la sécurité des agents et à l’amélioration des conditions de travail avec une attention particulière pour celles des femmes (santé au travail des femmes enceintes, harcèlement sexuel…)

A ce titre le CHSCT alerte l’administration via des « avis » émis par ses membres et procède de façon régulière à des visites de sites. Mais l’instance a aussi un pouvoir de contrôle et d’enquête, avec si cela lui semble pertinent, le recours à l’expertise. Elle peut examiner également toutes les fiches du registre de santé sécurité au travail rédigées dans les établissements. Enfin un membre du CHSCT peut enclencher un droit d’alerte ou assister un agent pour un droit de retrait si la situation vécue n’est plus tenable.

Le saviez-vous ? Un registre santé sécurité est ouvert dans chacun de nos établissements. Il sert à consigner toutes les informations, demandes et suggestions des agents relatives à la prévention des risques professionnels et à l’amélioration des conditions de travail. Il est à la disposition de l’ensemble du personnel et le cas échéant des usagers.

Le saviez-vous ? Vous pouvez demander un rendez vous auprès de la médecine préventive hors cadre officiel de l’employeur si vous vous sentez mal dans votre travail ou que votre environnement professionnel vous semble dégradé.

Le saviez-vous ?  Un service d’écoute est à votre disposition du lundi au vendredi de 9h à 17h au 01 42 76 88 00. Des agents tenus au secret professionnel y sont à votre disposition pour toutes situations de travail vécues comme difficiles ou dégradées.

Le saviez-vous ?  A la Direction des Affaires Culturelles, vos représentants CGT au CHSCT sont Sophie Marquié (bibliothèque Hélène Berr), Stéphanie Coiffé (bibliothèque Chaptal), Guillaume Floris (bibliothèque Saint-Eloi) et Mathilde Creixams (Conservatoire du XVIe). Vous pouvez les contacter via leur adresse paris.fr

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