Plus de la moitié des bibliothèques municipales de la capitale qui travaillent le dimanche sont de nouveau restées fermées pour cause de grève ce 26 janvier. Les personnels réclament des moyens et une revalorisation de la prime dominicale
Anne Hidalgo, Christophe Girard, son adjoint à la culture et Jérome Coumet, le maire du XIIIe arrondissement se seront donc, à nouveau, après l’épisode de la semaine dernière, cassé le nez pour assister au second dimanche d'ouverture de la médiathèque Jean-Pierre Melville, laquelle réouvrait au public après plus d'un an de travaux. C'est que les personnels de l'établissement situé dans le quartier Tolbiac-Olympiades étaient de nouveau en grève, avec le soutien de l'intersyndicale CGT-FO-SUPAP-FSU-UCP, pour dénoncer les conditions d’ouverture dominicale (voir ici)
Mais les personnels de Melville étaient loin d'être isolés dans leurs revendications car d'autres bibliothèques municipales de la capitale qui travaillent déjà le dimanche étaient elles aussi de nouveau fermées au public pour cause de grève comme Sagan (Xe), Yourcenar (XVe) ou encore Duras (XXe). Une mobilisation plus que remarquable dans cette séquence déjà surchargée de l'actualité sociale. D’autant que d’autres établissements participent également au mouvement de manière tournante à l’image des bibliothèques Canopée (Ie) et Rostand (XVIIe) la semaine dernière
Les bibliothécaires parisiens revendiquent, en plus de bonnes conditions de travail pour leurs collègues de Melville, l'augmentation de la prime qui compense le travail du dimanche. En effet, actuellement de cent euros (brut), la prime dominicale n’a pas été réévaluée depuis plus de dix ans malgré le coût de la vie dans ce qui est une des capitales les plus chères du monde selon les études officielles. Les agents réclament donc qu’elle passe à cent cinquante euros net.
Pour le moment, la mairie de Paris refuse de répondre aux propositions des représentants pour sortir du conflit. Une attitude incompréhensible qui fait même dire au quotidien Le Parisien que cette grève pourrait durer jusqu’aux élections (lire ici) La balle est donc dans le camp d'Anne Hidalgo et de son équipe. En attendant une réponse de la Ville de Paris aux revendications, pourtant très raisonnables, des bibliothécaires parisiens qui travaillent le dimanche, un nouveau préavis a été déposé par l'intersyndicale pour le 2 février et les dimanches suivants.
Bibliothèque Melville : La maire de Paris et son adjoint à la culture se sont encore cassé le nez

- J'comprend pas Christophe, tu m'avais pourtant juré que tout irais bien....
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