La fédération CGT des territoriaux, avec l’accord tacite de Montreuil, préfère soutenir des voyous que de défendre et développer le syndicalisme. Dont acte !
C’est l’épilogue d’une longue crise commencée il a y plusieurs années. Il y eu tout d’abord la tentative de putsch du syndicat du nettoiement sur les autres syndicats CGT de la Ville de Paris. La manœuvre avait toutefois échoué ce qui a conduit à une scission. Une scission soutenue....par la fédération des services publics territoriaux, l’organe auquel sont rattachés tous les protagonistes, alors qu’elle aurait pu rappeler à l’ordre les impétrants pour mettre fin à ce conflit !
Il y eu ensuite l’escalade avec des méthodes dignes de petits caïds (ou bien du patronat de l’automobile des années soixante) avec menaces physiques, tentatives d’expulsion des locaux de la Bourse du Travail et autres joyeusetés (voir ici). Enfin, n'oublions pas les violences sexistes commises par les putschistes contre des militantes, qui ont fait les choux gras de la presse nationale (voir ici), sans que la fédé des services publics territoriaux pas plus que la « conf » ne prennent là encore des sanctions contre les agresseurs.
Et comme « passé les bornes, y a plus de limite » comme disait l'autre, les agresseurs ont décidés d'aller encore plus loin pour mettre au pas tous ceux qui contestaient leurs sales méthodes en rien moins que blacklister des centaines de délégués du personnel estampillés CGT en les privant du jour au lendemain de tous leurs droits syndicaux ! Une attitude là aussi approuvée officiellement par la fédé des territoriaux puisque elle a été jusqu’à envoyer cette liste noire directement à Anne Hidalgo pour que cette dernière veille bien à ce que des militants CGT de la Ville de Paris ne puissent plus défendre les personnels (voir ici). Là encore sans aucune intervention de Martinez et consort du côté de la confédération à Montreuil. Visiblement la CGT, quelques soit son niveau d'intervention, préfère soutenir des voyous que de défendre et développer le syndicalisme !
Près d’un an plus tard la situation n’ayant toujours pas évolué (elle a même empiré) et n’étant pas des adeptes de Sacher Masoch (quoique), il était temps donc d'arrêter de filer les sous des cotisations de nos adhérents pour entretenir des permanents syndicaux parasites et retrouver un peu de sérénité en prenant la seule décision qui s’impose : la désaffiliation de la CGT. Ce qui a été rendu effectif officiellement lors de notre dernier congrès (voir la motion votée à l’unanimité dans le rubrique commentaire).
Désormais nous sommes indépendants sous le nom du syndicat PACS (Personnels Administratifs, de la Culture et des Service de la mairie parisienne) avec un nouveau logo, une structure toujours officielle (nos statuts ont été déposés en préfecture) mais qui n'est plus rattachée à une confédération nationale (la CGT en l’occurrence) comme le précise la motion adoptée. Last but not least, nous conservons bien sûr nos élu.e.s dans les instances représentatives des personnels à la direction des affaires culturelles (DAC) de la Ville de Paris (et ailleurs dans d'autres directions, bien sûr).
La CGT préfère soutenir des voyous plutôt que de défendre et développer le syndicalisme !
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- Good job, mon philou, tu sera mon premier ministre en 2022
- Bah tu sais mon Manu, je l'ai fait surtout pour pas me mettre à dos des permanents parasites.....