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Nous sommes des personnels de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris, travaillant dans les bibliothèques municipales, conservatoires d'arrondissement, ateliers des beaux-arts, services centraux...

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17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 16:31
La Mairie de Paris offre à ses cadres briseurs de grève des places pour aller voir jouer des milliardaires

                                                  Bon, finalement, Paris a perdu !

La mairie de Paris, enfin surtout les élus, bénéficie de places gratuites pour aller voir jouer le Paris-Saint-Germain dans son stade du Parc des Princes. Les naîfs croyaient probablement que ces places étaient distribuées aux gamins défavorisés ou bien aux clubs de foot amateur ? Que nenni...

Selon des informations confidentielles, la direction de la jeunesse et des sports (DJS) de la ville de Paris a trouvé une idée formidable pour motiver ses cadres à affronter un contexte social assez tendu, il est vrai. Pour cela, la Maire leur offre du rêve....Des places pour le match de quart de finale aller de la coupe d'Europe, PSG-Barcelone.

Qu’est ce qui bien pu pousser l’équipe d’Anne Hidalgo à distraire ses employés de la sorte ? Rien moins que récompenser ceux qui sont venus travailler le week-end pour piloter les vacataires recrutés par la municipalité pour zlataner les effets du mouvement social qui touche les équipements sportifs de la capitale.

Mais quand même, offrir des places pour aller voir jouer des milliardaires à des cadres briseurs de grève alors que dans le même temps les agents de la DJS revendiquent depuis quinze mois une revalorisation de leur prime dominicale (ils veulent simplement passer de 45 euros à 100 euros comme leurs collègues bibliothécaires) en dit long sur l’abîme moral dans lequel est tombée une partie de l'équipe dirigée par Anne Hidalgo. Bon, finalement, contre le Barça, Paris a perdu.

 

La Mairie de Paris offre à ses cadres briseurs de grève des places pour aller voir jouer des milliardaires
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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 09:49
La mairie de Paris prise en flag par un huissier de justice !

      Un rapport accablant qui alourdit un peu plus le casier judiciaire municipal

La mairie de Paris croyait marcher sur les traces de Margaret Thatcher (ou Sarkozy au choix) pour casser la grève des personnels de la Direction de la Jeunesse et des Sports (DJS). Et elle n'a pas lésiné en utilisant des méthodes aussi inavouables (mise en place d’une caisse noire pour payer des agents en heures supplémentaires, menaces de sanction..) que complètement illégales, notamment obliger des grévistes à se déclarer deux jours à l’avance ou recruter des vacataires pour les remplacer. Un huissier mandaté pas les syndicats CGT, FO, SUPAP et SUD a même pu constater la présence d’agents..... d’une société privée embauchés en urgence pour remplacer les mutins ! De quoi alourdir le casier judiciaire de la mairie. Huissier qui a dressé un constat aussitôt joint à la plainte déposée en référé-liberté par les organisations syndicales pour atteinte au droit de grève.

Une plainte qui a de grande chance d’aboutir tant elle est motivée juridiquement. En effet, suivant les dispositions des articles L.1242-6 et L.1251-10 du Code du travail, il est interdit de recourir aux contrats à durée déterminée ou à des intérimaires pour suppléer des grévistes. Un code que tout bon inspecteur du travail (même à la retraite) doit connaître sur le bout des doigts.

Autre tentative d’intimidation qui risque d’être condamnée par la justice : obliger les grévistes à se déclarer deux jours à l’avance. La Ville de Paris cite deux jurisprudences pour légitimer sa décision illégale. Elle invoque le fait que les agents doivent exercer leur droit de grève dès la prise de service (arrêt n° 286294 CE du 29 décembre 2006), et que les agents qui souhaitent exercer ce droit de grève doivent se déclarer gréviste 48 heures à l’avance (arrêt n° 367453 du 8 avril 2013). Mais, encore une fois, l’équipe dirigée par Anne Hidalgo a pris ses rêve antisociaux pour des réalités.

Car évidemment, ces décisions ne peuvent s’appliquer aux activités de la direction de la jeunesse et des sports, laquelle jusqu'à nouvel ordre n'est pas un service indispensable à l’action gouvernementale, à la sécurité des personnes, à la conservation du matériel ou à l’ordre public. Ses agents ne sont pas non plus visés par la loi sur le service minimum, comme le sont les agents des transports publics ou des services hospitaliers.

L’un des arrêts visés (n°286294) concerne spécifiquement les transports publics (la SNCF) et l’autre (n°367453) concerne des modalités de grève dans des services hospitaliers. Et oui, rien qui ne concerne la mairie de Paris. Nos énarques qui pullulent pourtant dans la haute administration parisiennes ont confondu la SNCF, les hôpitaux et les équipements sportifs municipaux. Faudrait vraiment qu’ils se remettent à faire un peu d’activité physique.

Et la plainte de conclure : « Vu le comportement de l’administration dans son refus de négocier, alors qu’elle est prête en parallèle à employer des vacataires, des prestataires extérieurs privés, des agents titulaires payés en heures supplémentaires (plus de 200 € par jour), causant de fait une atteinte sur la liberté fondamentale qu’est le droit de grève ; Vu l’atteinte manifestement illégale aux conditions d’exercice du droit de grève dans les services publics non indispensables et non soumis au service minimum ; Vu l’urgence à mettre fin à cette situation pour protéger les agents grévistes de sanctions arbitraires et préjudiciables à leur encontre ; Il sera demandé à Madame, Monsieur, le Président du Tribunal Administratif statuant en matière de référé de suspendre la décision attaquée et de prendre toutes les mesures coercitives à l’encontre de la Ville de Paris pour préserver le libre exercice du droit de grève ».

Si le référé-liberté n’est pas retenu par le tribunal (mais seulement dans le cas où ce dernier condidère qu’il n’y a pas urgence à statuer), les syndicats déposeront alors un référé-suspension ou une requête sur le fond pour excès de pouvoir. Dura lex, sed lex !

 

La mairie de Paris prise en flag par un huissier de justice !
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20 novembre 2014 4 20 /11 /novembre /2014 13:21

 

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Dans cette class action à la parisienne les personnels demandent à l’adjoint à la culture de reconnaitre leur travail quotidien au service des parisiens.

Bruno Julliard, le premier adjoint au maire de Paris chargé de la culture n’avait sûrement pas prévu ça, car depuis plusieurs semaines c’est un afflux de courrier qui arrive à son cabinet. Après avoir été des dizaines, c’est désormais des centaines de bibliothécaires parisiens qui font une demande officielle auprès de Monsieur Julliard pour obtenir une prime. Ils’appuyent sur une décision du Conseil d’État dans une affaire similaire pour obtenir satisfaction.

La plus haute juridiction administrative a en effet établi que les établissements n’entrant pas dans le découpage des Zones Urbaines Sensibles (ZUS) mais dont la proximité a pour conséquence qu’ils sont fréquentés par les mêmes usagers, peuvent dorénavant prétendre à une prime dite NBI (Nouvelle Bonification Indiciaire). La frontière (et la distance) n’étant pas précisé, cela pourrait donc être est le cas de la plupart des établissements parisiens puisque ces derniers sont situés dans la même commune. La mairie de Paris pourrait donc répondre favorablement à la demande de ses agents et par la même occasion donner un petit coup de pouce à leur pouvoir d’achat.

Les bibliothécaires qui se sont toujours vu refuser une prime d’accueil du public (pourtant accordé dans d’autres collectivités territoriales) s’en remettent donc à cette possibilité juridique pour essayer d'obtenir enfin gain de cause.

Ils ont pour cela écrit en masse puisque ce sont pas moins des centaines d’agents en poste dans les bibliothèques Hergé, Vaclav-Havel, Levi-Strauss, Melville, Italie, François Villon, Duras, Yourcenar, Malraux ou encore Aimé Césaire qui ont envoyé leur missive. Une liste qui va encore s’allonger puisque les agents des bibliothèques Clignancourt, Hélène Berr, Parmentier, Rostand, MMP, Saint-Eloi ou encore Parmentier ont également demandé un modèle de lettre pour se joindre au mouvement. Une liste qui pourrait même s’allonger. C’est ce que l’on appelle une sorte de Class action à la parisienne.

« L’attribution de cette prime serait la reconnaissance du travail quotidien que moi et mes collègues effectuons au service des Parisiens » écrivent d’ailleurs les bibliothécaires qui attendent donc avec impatience la réponse de Bruno Julliard. A moins que ce dernier ne soit vraiment très embarrassé ?

Pour tout savoir sur le modus opérandi de cette demande d’attribution de primes NBI avec ses explications pratiques, cliquez là.

 

                                    Le cabinet de Bruno Julliard doit faire face à un afflux de courriers

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                             - J'espère que tu me ramènes pas encore des demandes de NBI



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Paris : Des dizaines de bibliothécaires écrivent à Bruno Julliard pour obtenir une prime

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29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 10:48

 

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                        Ils s’appuient pour cela sur une décision du Conseil d’État

C’est ce que l’on appelle une Class action à la parisienne. Depuis hier des dizaines de bibliothécaires ont déposé officiellement une demande de prime auprès de Bruno Julliard, premier adjoint à la maire de Paris, également en charge de la culture.

Ces agents qui travaillent dans les bibliothèques Vaclav Havel (XVIIIe), Hergé (XIXe ) et Levi Strauss (XIXe) s’appuient sur une décision rendue par le Conseil d’État dans une autre affaire pour obtenir satisfaction. La plus haute juridiction administrative a en effet établi que les établissements n’entrant pas dans le découpage des Zones Urbaines Sensibles (ZUS) mais dont la proximité a pour conséquence qu’ils sont fréquentés par les mêmes usagers, peuvent dorénavant prétendre à une prime dite NBI (Nouvelle Bonification Indiciaire). Ce qui est le cas pour ces établissements situés dans le nord-est parisien.

« Comme vous le savez, bon nombre d’agents de la Direction des Affaires Culturelles (DAC), direction dont vous êtes l’élu de tutelle, travaillent tous les jours dans des établissements recevant du public, dans des conditions qui se dégradent » écrivent les bibliothécaires à Bruno Julliard. « Cette approche de limitation de l’attribution de la NBI uniquement aux agents exerçant dans un établissement situé physiquement dans la ZUS, et non dans les établissements voisins d’une ZUS, a été attaquée devant le tribunal administratif, et après appel, a été jugé devant le Conseil d’État, plus haute juridiction judiciaire administrative. A ce jour, Monsieur le maire, la Direction des Affaires Culturelles (DAC) ne m’a pas attribué cette NBI » rappellent les agents

« Nous vous savons sensible aux questions des conditions de travail et de sécurité des agents placés sous votre tutelle. Vous avez d’ailleurs diligenté une enquête pour dresser un bilan sur les actes d’incivilités dans les bibliothèques en ce début d’année, suite à une hausse des signalements venant de différents établissements » continuent les bibliothécaires dans la lettre à leur adjoint de tutelle précisant au passage que leur pouvoir d’achat ne fait que stagner depuis plusieurs années.

« L’attribution de cette prime serait la reconnaissance du travail quotidien que moi et mes collègues effectuons au service des Parisiens » concluent les bibliothécaires qui attendent avec impatience la réponse de Buno Julliard à leur demande.

Le premier adjoint va devoir vite trouver une solution car il va bientôt recevoir un afflux de nouveaux courriers (dont le modus operandi est disponible ici) car une trentaine d’agents travaillant à la médiathèque Marguerite Yourcenar (XVe) vont à leur tour déposer leur demande dans les prochains jours et ceux de la médiathèque Jean-Pierre Melville (XIIIe) sont en train de constituer leur dossier. Enfin des personnels des bibliothèques Hélène Berr (XIIe), Italie (XIIIe), Aimé Césaire (XIVe), Rostand (XVIIe), Robert Sabatier (XVIIIe), Duras (XXe) ou encore de la MMP au forum des halles (Ie) veulent également se joindre à cette class action à la mode parisienne. Un effet boule de neige.

 

                       Le cabinet de Bruno Julliard va bientôt recevoir un afflux de nouveaux courriers

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                           - J'espère que tu me ramènes pas encore des demandes de NBI

 

 

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28 octobre 2014 2 28 /10 /octobre /2014 08:57

 

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                                                                                       - Yes we can ! 

                               

               Ça se pourrait bien si l'on en croit une décision du Conseil d’État

« Pourquoi les collègues de province touchent ils la NBI quand ils accueillent du public et pas nous ? ».« , c'est normal que l'on touche pas la NBI dite politique de la ville alors que des collègues d'établissements situés juste à côté la touchent ? ». Régulièrement ces questions nous sont adressées par les collègues du réseau des bibliothèques parisiennes ou ceux des musées. D'ailleurs c'est quoi au juste la NBI ? La NBI, Nouvelle Bonification Indiciaire est une prime accordée pour « la mise en œuvre d'une technicité particulière. » (lire ici)

C'est notamment le cas de la NBI-1 qui est délivrée sur la base d’un découpage du territoire parisien effectué par le ministère de l’intérieur qui délimite les ZUS (Zone Urbaine Sensible). C’est dans ces zones, et seulement dans celles-ci, que peut être versée la NBI-1. A ce titre certains établissements en bénéficient quand d'autres pourtant situés à quelques rues de là se voient refuser cette prime car n’entrant pas dans ce découpage subtil. Les ZUS concernent quelques quartiers dans Xe, XIe, XVIIe, XVIIIe, XIXe, XXe. A noter que d'autres quartiers du XIIIe, XIVe et XVe bien que n'étant pas déclarés ZUS sont classés « politique de la Ville » ce qui fait que si elle le voulait, la mairie pourrait leur attribuer également cette fameuse prime.

Mais il y a du nouveau, en tout cas une possibilité juridique d'obtenir la NBI dite « politique de la ville » pour plus de collègues qu’actuellement si l'on en croit une décision du Conseil d’État. En effet sur la base d’une jurisprudence de ce qui est la plus haute juridiction administrative, il est clairement établi, enfin pour les juristes avertis (lire ici), que les établissements n’entrant pas dans le découpage des ZUS mais dont la proximité a pour conséquence qu’ils sont fréquentés par les mêmes usagers, peuvent dorénavant prétendre à cette NBI-1. Et toc !

 

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                                                                                             - Ouch !

 

Cette jurisprudence a également été analysée et confirmée par un avocat spécialiste du droit administratif dans une langue (un peu) plus accessible (lire ici). Une jurisprudence en tout cas on ne peut plus compatible avec la délibération parisienne (lire ici). En tout cas pour avoir un (petit) peu de sous en plus (de 45 à 90 euros) il y a de quoi tenter quelque chose.

D'autant que pour l’attribution de cette NBI, y compris pour les établissements situés en dehors de ces fameuses ZUS, nous avons sollicité à plusieurs reprises tant les élus que la direction pour connaître leur position sur cette demande récurrente des agents, relayé souvent même par les chefs d'établissements. En fait, la demande de cette prime dépasse largement la question de la politique de la ville. Elle vise avant tout à répondre aux questions que se posent les agents sur leurs conditions de travail qui se dégradent au quotidien et leur pouvoir d’achat qui ne fait que stagner depuis plusieurs années.

Hormis le fait que nos décideurs portent « une grande attention à ce problème », nous n’avons eu aucune proposition concrète à ce jour, c’est pourquoi nous proposons aux collègues intéressés de passer à l’étape suivante.                    

Car oui il est possible de demander cette NBI pour (presque) tous, suite au jugement du Conseil d’État (la plus haute juridiction judiciaire en droit administratif) qui a accordé cette mesure à un agent territorial qui n’était pas en poste dans une ZUS, mais dont l’établissement était situé à proximité (ce qui à Paris pourrait concerner pas mal de monde, non?). Si la justice peut aider à mettre un peu de beurre dans les épinards...

 

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                                                 - Pas mal de monde ? Ils ont l'art de la litote à la CGT


Pour enclencher la procédure, nous devons d’abord faire une demande* d’attribution de cette NBI ZUS via un « pré-contentieux » adressé à notre autorité de tutelle, en l’occurrence Bruno Julliard. Un modèle est disponible sur simple demande. Il suffit juste de rajouter vos noms, prénoms, affectations… *

Cette demande ne peut être qu’individuelle (c’est la procédure dans le droit administratif). L’idée est de regrouper suffisamment de demandes en même temps pour des raisons pratiques mais surtout pour donner du poids à cette revendication. Une sorte de class-action à la parisienne quoi. Ensuite notre syndicat se chargera de porter officiellement tous ces courriers à Bruno Julliard avec demande d'accusé de réception (date, tampons et tout et tout)

Ensuite trois possibilités : 1- La Mairie de Paris accède à votre requête (après tout, ne serait-elle pas sensible à la demande de reconnaissance des agents ?). 2 - Elle répond négativement (ou de manière dilatoire genre « c’est pas nous, c’est les autres » ). 3 - Elle ne répond pas (inconcevable, n'est ce pas?).

Si la mairie de Paris choisi les options deux ou trois, nous avons dès lors la possibilité d’attaquer au Tribunal Administratif pour avoir gain de cause (il faut attendre deux mois et avoir préalablement écrit à l’administration pour aller plus loin, c’est la loi). Alors à vos stylos. Bon évidemment on ne promet rien (les juges peuvent êtres parfois imprévisibles) et cela pourrait prendre un certain temps (surtout si notre cher employeur fait de l'obstruction) mais bon, qui ne tente rien, n'a rien, n'est ce pas?

* Un modèle est disponible sur simple demande en écrivant à daccgtculture@gmail.com ou à cgt_dac@yahoo.fr. Vous l’imprimez et il y aura juste à rajouter vos noms, prénoms, affectations… dans les cases prévues à cet effet. Et après on se charge du reste. 


Dernière minute: NBI : Des centaines de bibliothécaires parisiens mettent Bruno Julliard dans l’embarras

   

                                                                                 A vos stylos

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                                                              - Qui ne tente rien, n'aura rien


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NBI à la Mairie de Paris : Zut, j’suis pas en ZUS, c'est juste une ZSP

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 08:30

 

                             Le Gouvernement vient de créer les Zones de Sécurité Prioritaires (ZSP) à Paris

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                                    " Tu déconnes Manuel, y en a qui vont encore me demander une NBI "

 

 

                                         Je suis pourtant en zone prioritaire !

 

Il existe dans la capitale une particularité toute parisienne : Des Zones Urbaines Sensibles (ZUS)  et des Zones de Sécurité Prioritaire (ZSP). Les premières ont été fixées par un décret en 1996, les secondes ont été crées récemment par le Gouvernement.

 

Depuis plusieurs mois, la CGT dénonce le choix de la Mairie de Paris de limiter le versement de la NBI (Nouvelle Bonification Indiciaire) uniquement aux agents exerçant leurs fonctions en Zone Urbaine Sensibles*. Notre syndicat défends l’extension de cette « prime » à ceux également en poste dans ces nouvelles Zones de Sécurité Prioritaire.

 

Symbole de cette aberration, les personnels de la nouvelle bibliothèque Vaclav-Havel (XVIIIe) croyaient être classés en ZUS. Pour preuve, le jardin Eole situé à proximité a été fermé sur ordre de la Mairie de Paris pour cause d’insécurité. Ils ne sont finalement.... qu’entre deux ZSP et n’auront pas droit à cette NBI qu’ils pensaient pouvoir obtenir ! Pareil pour les collègues de la bibliothèque Flandre (XIXe) eux aussi en poste dans un quartier particulierement fragile si l'on en croit le maire de l'arrondissement (lire ici). Ces exemples peuvent, bien entendu, s’étendre à de nombreux autres équipements municipaux.

 

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                                 "  Bon ceux qui me réclament une NBI faut me les calmer ! "

 

Le gouvernement actuel ayant décrété qu’une partie du XVIIIème (la Goutte d’or) et du XIXème (zone inscrite dans un triangle « Flandre, Stalingrad, Crimée ») figurerait dans ce nouveau dispositif afin de combattre un taux de criminalité records, il nous semble légitime de reprendre l’analyse gouvernementale et de profiter de cette redéfinition des frontières parisiennes pour offrir aux personnels une vraie reconnaissance de leur travail dans un environnement de plus en plus délétère.

 

Le Maire qui considère que Paris est une capitale en mouvement, ne saurait se satisfaire du décret de 1996, apparement obsolète, qui fixe le secteur géographique de ces grands ensembles ou quartiers d’habitat dégradé qui définissent les ZUS depuis 2009. Les problèmes de sécurité que peuvent rencontrer les agents sont à revoir par la Conseil de Paris. Même le très chic 1er arrondissement pourrait être classé ZSP si l’on se souvient des grèves qui ont touchés les agents du musée du Louvre, dépassés par les vols à l’arrachée, et à répétition, devant la grande Pyramide.

 

On entend déjà les élus nous répondre que « mais voyons, zone urbaine sensible et zone de sécurité ce n’est pas du tout la même chose » !  Mais nous savons bien que la municipalité aime jouer sur les mots. ! Qu’en pensent plutôt nos collègues ?

 

Pour nous, ZUS et ZSP sont synonymes et c’est la conjonction de ces deux périmètres qui doit maintenant servir de référence à l’attribution des NBI pour zones sensibles. La Mairie de Paris devrait donc être sensible a cette question prioritaire pour les personnels.

 

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                                 "  Allez Bertrand, j'espères que tu sera sensible aux arguments de la CGT ! "

 

 

   

* Principe d’attribution de la NBI dans les ZUS : Cette prime est versée dès lors que l’agent travaille dans le secteur géographique de ces grands ensembles ou quartiers d’habitat dégradé ou dans les services et équipements en relation directe avec la population de ces grands ensembles ou quartiers d’habitat dégradé. Cette liste est fixée par un décret de décembre 1996.

 

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 16:27

              

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                                                            La Mairie de Paris fait encore son cinéma

 

          C’est donc en toute transparence que les personnels vont lui répondre 

La question de l’attribution des primes est un véritable casse tête pour la Ville de Paris, surtout après la polémique des primes accordées grassement aux nombreux directeurs (entre 20 et 40 000 euros annuels !) qui a émue jusqu'à la Cour des Comptes. 

Alors que la transparence autour de l’attribution de ces primes, notamment celle de fin d’année, était une demande forte des agents municipaux, la Mairie vient de trouver une nouvelle parade pour embobiner les personnels : Leur envoyer à chacun le récapitulatif des primes qu’ils ont reçu dans l’année. Problème, ce n’est pas ce qu’ils avaient demandé et cette information, ils l’avaient déjà ! Ca doit être ça « Osons Paris » 

Il fallait pourtant bien répondre à l’exaspération des agents quand à leur perte de pouvoir d’achat tel que révélée par  l’enquête « Paris et Moi » (sic) qu’avait commandé la municipalité à grand frais (lire ici

Oh, la Mairie de Paris a bien fait les choses. Dans un courrier nominatif envoyé à chaque agent, une jolie feuille reprend toutes les (maigres) primes accordées tout aux long de l’année…sans autre information complémentaire. 

Bref, niveau communication, c'est l'austérité malgré la mobilisation de la DRH et d’informaticiens pour additionner quelques chiffres, sans compter l'aide massive des services postaux. 

 

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                                                       " Ah, et ben toi je te retients ! "


Depuis plusieurs années, la CGT, avec les personnels, demande la moyenne des primes par corps, par grade et même  …par direction. 

Mieux, La Commission d’Accès aux Documents Administratifs (CADA) a sommé la Ville de Paris de fournir ces chiffres aux organisations syndicales. La Mairie à depuis développé une force d’inertie sans pareil sur ce sujet. Hmmm, aurait-elle quelque chose à cacher ? 

Le mode d’attribution des primes reste des plus nébuleux, malgré la tentative d’intox municipale qui croyait prendre les agents pour des imbéciles en leur renvoyant le montant de leurs primes de l’année passée. Bien tenté, mais raté. 

C’est pourquoi la CGT invite chaque agent à écrire, en toute transparence, à la DRH pour demander la moyenne des primes de son corps en prenant pour modèle cette lettre type.

 

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                                                            " N'oublies pas de mettre Maïté Errecart en copie ! "

 

A l’attention de Monsieur Le Goff. Directeur de la DRH.Hôtel de Ville. 2, rue Lobau, 75004 Paris  

Paris, le ………….. 

Monsieur le Directeur, 

J’ai bien reçu le courrier récapitulatif de mes primes perçues en 2012.
Afin de pouvoir me situer par rapport à mes collègues, il semblerait utile de connaître la moyenne des primes servies dans mon corps et dans mon grade.

Je vous remercie d’avance de l’attention que vous porterez à ma requête et vous prie de croire, Monsieur le Directeur, en l’assurance de ma plus haute considération.
Signature
   

Copie : Madame Errecart, élue en charge des personnels, 9 Place de l’Hôtel de Ville, 75004 Paris

                              

La Mairie de Paris qui adore la communication directe avec les personnels (Chats, sondages, programmes festifs en tout genre,…) ne devrait pas rester insensible à cette initiative.

 


                             Un agent mécontent montre son récapitulatif de prime au Maire en personne

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                                                            " C'est vrai que c'est pas du tout transparent ! "

 

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 15:19

 

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Oyez bonnes gens, à vos fiches de paie ! Vous râliez ? Vous étiez énervés, frustrés, révoltés? La répartition pour certains d‘entre vous des reliquats IAT (dits prime de fin d’année) vous semblait aléatoire, injuste, obscure ?... 

 

Que nenni ! La CGT s’est renseignée, a insisté, ré- insisté et insisté encore… et a obtenu une réponse (au moins) pour le musée Carnavalet : On reversait plus à certains agents pour compenser les IAT perdues pour causes de maladies, entre autre. Dans le souci de justice qui caractérise cet établissement (ce dont nous ne doutons pas) on assiste ainsi à une sorte de transfert entre des personnels « nantis » et des « moins nantis ». Autrement dit, plus votre paie a été minable, plus votre prime de fin d’année devra être élevée…Vous ne comprenez pas ? Nous non plus. Vous doutez ? Hum, hum !

 

Mais l’exemple du musée Carnavalet n’est probablement qu’un cas isolé dans la générosité municipale, car à la Direction des Affaires Culturelles, cette année encore, la répartition du solde des IAT est classée « secret défense ». Cela fait bien l’affaire de nos gestionnaires qui n’ont pas à se pencher sur les nombreuses disparités qui persistent dans la distribution du fameux reliquat. Différences entre agents d’un même établissement, mais aussi entre les différents types établissements eux mêmes (musées, bibliothèques, conservatoires…)

 

                                                                primes 5

                                                               A la DAC, on adore ce genre de cinéma

 

Comment peut on accepter que certains collègues se voient gratifier de 1 euro pendant que d’autres en touchent… 300 ! La façon de servir, que l’administration persiste à faire entrer dans le calcul de la part variable, suffit elle à justifier un écart de 1à 300 ? Franchement même le patron de Total n’accepterait un tel écart ! (Chez lui c’est seulement  de 1 à 240)

 

                                                                  primes 8

                                                                             " Et oui, seulement"

 

On savait des institutions cultivant le grand secret mais jamais autant que la DAC au moment de la répartition des primes

 

Tant que la Ville de Paris considèrera que la revendication d‘un 13éme mois est injustifiée car, pour elle, les IAT calculées sur l’année sont un 13éme mois, nous n’avancerons pas.  Tant que la répartition de l’enveloppe des IAT restera à la discrétion du chef d’établissement nous n’avancerons pas  Tant que le solde IAT sera redistribué sur un critère de « manière de servir » nous n’avancerons pas.  Tant que nous serons confrontés la mauvaise foi et au déni, nous n’avancerons pas.  Et qui n’avance pas …….

 

C’est pourquoi la CGT, lors d’une rencontre avec Christophe Girard, a abordé cette anomalie source de conflit au travail. Il a volontiers reconnu que cette pratique ne pouvait continuer en l’état. La DAC devrait donc  nous proposer une solution prochainement.

 

                                                                primes 1-copie-1

                                               La DAC devrait nous proposer une solution prochainement

 

 

Lire aussi:

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 08:21

 

                   adp001[1]

                                            Les Archives Départementales: C'est pourtant marqué dessus !

 

                         Primes: Les archives de Paris ne sont plus départementales !

Stupeurs et tremblements ! La majorité des agents des Archives Départementales de Paris (situées Porte des Lilas dans le 19ème)  ne touchent pas ……la prime départementale !  

Cette prime, crée en 1991, est pourtant accordée de manière très généreuse à certains hauts fonctionnaires de la Mairie de Paris comme l’a révélé la Cour des Comptes l’année dernière et dont la répartition est disponible sur le site « Miroir Social ».  

A Paris, la Secrétaire Générale touche 40.000 euros. Le Secrétaire Générale adjoint a droit à 32.000 euros (il n’est qu’adjoint). De nombreux directeurs se partagent des primes départementales de 22.398 euros à 27. 391 euros.  

Aux archives, les Bibliothécaires Adjoints Spécialisées (BAS), les Assistants de Bibliothèques, les Adjoints Administratifs des Bibliothèques (AAB) et les Adjoints d’accueil (AASM) perçoivent…zéro euro ! Si des agents à Paris doivent percevoir ces primes départementales, ce sont pourtant  bien ceux là ! A cet égard, les Archives de Paris n’ont plus rien de départementales. Pourtant, les Archives Départementales, c’est comme la réclame d’un célèbre fromage : « C’est marqué dessus ».

 

                                                        port salut 1

                                                    Comme aux archives, c'est marqué dessus

 

La CGT, alertée par les personnels, demande à la Mairie de Paris que ceux-ci reçoivent cette prime, pour’ la moins légitime, comme la touchent les personnels des archives des autres départements de France.  

La CGT propose dans un premier temps que la Secrétaire Générale, son adjoint ou les nombreux directeurs  partagent dès maintenant la moitié de leur prime avec les personnels des Archives qui redeviendraientt pour le coup immédiatement départementales.  

Bertrand Delanoë, que la CGT sait sensible à l’équité sociale,  ne peut qu’appliquer sans délai cette juste mesure

                                                                archives.jpg

                                                                    " Effectivement, c'est bien marqué dessus"

 

 

 

 

Pour le détail des primes départementales, lire ici

 

Sur le même sujet: Primes dans les bibliothèques de la Ville de Paris: Quelle déprime !

                             Primes dans les musées de la Ville de Paris: Quelle déprime !!

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 09:34

 

                                                                   primes 4                                                                                                                                                                   

                                       Bibliothèques: La complainte du chasseur de primes

Elles sont pas dans nos poches, on peut vous l’assurer

Ni dans celles du voisin, oui on a vérifié,

Dans les bibliothèques, derrière les rayonnages,

                                                   Et dans les discothèques et à tous les étages,


                                                 On a cherché partout mais on n’a rien trouvé…

                                                    

                                                bonneteau[1]

                                                           " Où sont passé les IAT* ? "

 

Où sont passées nos primes, où sont nos IAT*?

On est pourtant polis, on est pourtant sympas,

Des vrais professionnels, tout l’monde vous le dira,

On fait du bon boulot, on est tout le temps là,


              les-poches-vides              

           "Pas là, en tout cas"           

 

Où est passé le fric ? Celui que l’on nous doit ?

La prime de fin d’année, qui nous en a privé ?

Noyés dans nos bouquins, on se prend à rêver,

Rêver à une prime, pour nous récompenser…

 

A qui sont donc donnés  les sous des parisiens ?

Les sous de leurs impôts seraient pour les copains ?!

Oh ce n’est pas joli, c’est même désagréable,

De donner aux amis l’argent des contribuables !

 

Ça commence à suffire, ça commence à bien faire,

Car  ça fait bien longtemps que l’on se laisse faire

Avec la CGT on va se réveiller

Le maire dira enfin où il les a cachées,

Qui les prend ? Qui les garde ? Nos primes de fin d’année… 

 

Le bonneteau c'est plaisant mais les tours de passe passe 

  Ca va bien cinq minutes et après on s'en lasse...

 On veut pas de hasard, on veut l'égalité

200 euros pour tous, sinon ça va saigner..

 

Donnez nous cet argent, on l’a bien mérité !

Rendez nous notre bien, sinon ça va chauffer !

 

 

chirac sarko-1-[1]

"T'as eu combien en IAT*, toi?"

 

Dans le cadre d'un préavis de grève sur la question de la répartition des primes, la CGT devra être reçue par la Directrice des Affaires Culturelles.

Pour finir sur une bonne note, la CGT vous offre une surprise en cliquant sur

 

*IAT: Nom de la primes versée aux agents de catégorie C (et de certaine catégorie B) de la Ville Paris

 

 

Lire aussi:    Primes dans les musées de la Ville de Paris: Quelle déprime !!

 

 

 

 

                                                                              

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