Blog PACS de la Direction des Affaires Culturelles (DAC) de la Ville de Paris.
Tellement peur qu'elle a été contrainte d'appeler à la rescousse des syndicalistes ouvriers (anciennement certes)
L’événement a secoué le landerneau. « C'est bien la première fois que je vois ça » a affirmé un spécialiste des relations sociales à la Ville de Paris. L'histoire était au départ pourtant on ne peut plus simple : un agent du musée Galliera, dans le XVIème arrondissement de Paris, lequel se plaint de ses mauvaises conditions de travail fait appel à une organisation syndicale, en l'occurrence la CGT, pour que sa situation revienne à la normale. Comme le prévoit l'usage, l'administration l'invite, ainsi que ses représentants, à un entretien pour voir de quoi il retourne concrètement. Bon, précisons tout de même que l'agent en question, qui a un handicap, présente tout les symptômes d'une personne harcelée. Des éléments clairement caractérisés puisque on lui a retiré brutalement toutes ses attributions (plus de bureau, plus d'accès à un ordinateur professionnel et ses tâches ont été confiées à un collègue). La direction de Paris-Musées propose donc un rendez-vous.
Voilà donc l'agent et ses représentants CGT arrivés au siège de l'établissement public en charge des musées municipaux parisiens pour rencontrer les responsables de la DRH.. Et là, surprise, la direction du musée Galliera arrive également..... flanquée de trois syndicalistes appartenant auparavant à une organisation estampillée « ouvrière » et désormais ralliée à une autre parait-il « autonome». Une situation pour le moins incongrue car dans un conflit d'ordre professionnel, jamais l'administration ne s'appuie (voir ne se cache) sur un syndicat pour l'aider à tenter de se justifier. Comme disait en son temps le journaliste Roger Gicquel : « la France a peur ». C'est donc désormais au tour de la direction du musée Galliera. Par contre ils ne craignent pas le ridicule.
Car harcèlement et entorse au droit du travail il y a puisque la direction de Paris-Musées gênée aux entournures par la configuration de cette réunion a conseillée à l'agent « qu'il n'avait qu'à venir chaque matin et attendre que sa journée se passe, quitte à ne rien faire » faute de solution immédiate à lui proposer. Une réponse qui selon nos informations fait s'étrangler les cabinets de Bruno Julliard, premier adjoint à la maire de Paris en charge de la Culture et de Christophe Girard, celui en charge des personnels.
Quand à la présence des syndicalistes anciennement ouvriers venus à l'aide de l'administration de Paris-Musées, certains affirment (mais pas nous) que cela serait un renvoi d'ascenseur pour remercier la DRH de quelques promotions rapides et inespérées. Promotions qui ont choqué la majorité des personnels des musées de la capitale souvent en attente de reconnaissance. Comme le rappelle notre spécialiste des relations sociales à la Ville de Paris. « C'est bien la première fois que je vois ça ». C'est vrai qu'après, il sera difficile de se dire « autonome ».
A Paris-Musées, la DRH a enfin trouvé ses Charlots