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Nous sommes des personnels de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris, travaillant dans les bibliothèques municipales, conservatoires d'arrondissement, ateliers des beaux-arts, services centraux...

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14 janvier 2022 5 14 /01 /janvier /2022 10:55

 

Dans les bibliothèques municipales de la capitale la situation est tellement chaotique que se pose désormais la question de savoir qui sont les responsables d’un tel fiasco

C’est peu dire que la mise en place des badgeuses dans les bibliothèques parisiennes tourne déjà à la farce alors l’administration, la main sur le cœur, disait « que tout serait en place le premier janvier » et « que les agents pourraient bénéficier de plus de souplesse en passant aux horaires variables ». Bon évidemment personne ne croyait à ces craques, d’autant plus que cette nouvelle « réforme » avait pour première conséquence d’empêcher de fait les personnels d’aller manger dans les cantines qui leur sont dédiées à la Ville de Paris (voir ici).

Pourtant la municipalité a au départ fait des miracles : commander en un temps record (quelques jours à peine) près d'une centaine de badgeuses. Une prouesse jamais vue jusqu’alors dans les bibliothèques parisiennes qui attendent parfois des semaines pour obtenir une simple réparation. Mais voilà à la Mairie de Paris y a toujours semble-t-il une couille dans le potage et l’opération Chronotime tourne déjà au fiasco. À croire que ceux qui ont imposé cette nouvelle contrainte étaient incapables de mettre en place un truc qui marche. Vous avez dit branquignols ?

Alors que depuis deux semaines maintenant les bibliothécaires sont censés badger à leur arrivée dans l’établissement… s’est posé un petit problème. Oh trois fois rien, juste qu’il n’y avait…aucune badgeuse d'installée dans la plupart des bibliothèques du réseau ! Des flèches on vous dit. Du côté de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris, au lieu de faire preuve de bon sens et de reporter la mise en œuvre de ce nouveau système une fois que ce dernier sera - enfin - vraiment opérationnel, on a trouvé un système encore plus délirant.

« Vous badgerez dans un premier temps en vous connectant à votre ordinateur ». Du grand n’importe quoi quand on sait qu’il faut plusieurs minutes pour accéder à un ordinateur, plusieurs minutes encore pour que celui-ci s’allume et autant de temps pour ouvrir une session, si bien que l’agent se trouve sacrément pigeonné en étant facilement grugé de dix bonnes minutes. De quoi attiser la colère des personnels : « Quand on sait qu’on nous demande de travailler à la minute près pour engranger des JRTT, y’a un problème ! » entend-on communément dans le réseau.

 

 

                                         Chronotime :L'administration parisienne dans ses œuvres

 

 

Mais s’il n’y avait que ça... Il faut aussi badger deux fois au moment de la pause déjeuner, et à ce moment-là le système semble en « surcharge » comme le racontent de nombreux collègues, « c’est juste impossible de badger au retour de sa pause déjeuner, la connexion ne se fait plus, le lien « badger » ne fonctionne pas - nous avons perdu dix minutes avant de pouvoir enfin badger, c’est scandaleux ! » D’autant plus scandaleux que si on calcule bien ça fait déjà vingt minutes de perdues. Pendant ce temps-là, les chefs d’établissements s’arrachent la tête car ils ont été désignés « gestionnaires » de Chronotime et doivent par conséquent « corriger » ce genre de problèmes en rétablissant à la main les horaires normalement effectués par chaque agent. Sauf que, régulièrement, ils n’arrivent pas à passer outre. Si bien que la consigne est passée dans certains établissements de ne plus badger : « On régularisera plus tard » affirment-ils, désespérés par la situation.

Mais là où ça commence à faire très fort c’est pour les agents qui réussissent à badger, mais qui eux aussi se retrouvent bloqués et placés « en anomalie » par la machine infernale. Ce qui au fil des jours concerne... tout le monde puisque la machine ne prend en compte ni les temps partiels ni tous ceux à temps complet qui arrivent plus tard ou partent plus tôt en raison des très grandes amplitudes horaires journalières dans les bibliothèques. « Les codes n’ont été créés ni pour les agents à temps partiels ni pour les journées courtes » a finalement avoué l’administration qui franchement ne manque pas d’air puisque le sujet est officiellement sur la table depuis....sept mois! Il se murmure maintenant qu’ils pourraient finalement être créés…début février !! Des cadors on vous dit. Il faudra juste voir si les badgeuses seront elles aussi finalement toutes installées à ce moment-là…

Enfin, cerise sur le gâteau, lorsque les responsables des bibliothèques parisiennes font remonter tous ces « incidents » à l’administration via une adresse générique, c’est pour aussitôt se faire remonter les bretelles : « Nous devons sans cesse reprendre vos modifications, cela devient ingérable ! » se voient-ils ainsi répondre. Comme si c'était de leur faute si le système déconne. Ben c’est vrai quoi, l’administration est dirigée visiblement par des amateurs, à voir ce véritable fiasco, et en plus y en a qui ont l’outrecuidance de se plaindre. Ceci dit, eux aussi sont livrés à eux-mêmes (voir dans la rubrique commentaire).

En attendant c’est le chaos dans les bibliothèques parisiennes. Mais c’est peut-être la volonté de la municipalité dirigée par Anne Hidalgo et son équipe. À moins que cette dernière pour montrer sa bonne foi suspende sine die cette nouvelle procédure et attendre que cela marche vraiment……..

 

 

                                 Chaos dans les bibliothèques : la Ville de Paris en haut de l'affiche...

 

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commentaires

B
Pour compléter votre article on nous apprend que pour s’occuper de cette merde au niveau de la direction des affaires culturelles, , il n’y a qu’UNE PERSONNE ET DEMI pour tout traiter…. Et qui ont « avoués » avoir, dans la bécane, 287 mails en attente….Oui, 287….Et juste pour la journée d'hier (jeudi 13 janvier)….
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