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Blog PACS de la Direction des Affaires Culturelles (DAC) de la Ville de Paris.

Une usagère lance une pétition contre les fermetures des sections discothèques à Paris

 

                  Swing+to+the+Right

 

         « Un autodafé silencieux des moyens d’accès à la culture », selon elle 

« Je m’appelle Nina, j’ai 47 ans. J’ai fréquenté les bibliothèques de mon école des l’âge de 5 ans, celle de ma ville en Seine-et-Marne dès mes 12 ans, celle de ma ville de banlieue lorsque j’atteignis 14 ans. Pareillement, j’ai commencé à fréquenter assidûment les bibliothèques de la ville de Paris dès 18 ans. 

Nous somme en 2014 : selon les statistiques, il semble que de moins en moins de parisiennes et de parisiens s'abonnent aux discothèques de ces mêmes bibliothèques... Soit : moi la première, je n’y suis actuellement pas abonnée. Et pourquoi donc ? Tout simplement à cause du tarif : 30,50 € n’est pas un montant évident à débourser, sachant que pour les plus démunis l’argent ne sert le plus souvent qu’à conserver un toit et se nourrir. 

Aussi dans ma pétition sur www.change.org non seulement nous demandons à M. Noël Corbin de se positionner définitivement contre la fermeture des espaces discothèque, mais également que l’emprunt des CD y devienne gratuit, ou bien d’un abonnement annuel minime. 

 

                    We_re_Only_In_It_For_The_Money.jpg

                                               Accès à la musique: La mairie de Paris only it for the money ?

 

Mais aussi le fait d’emprunter n’est pas une finalité en soi : car souvent lorsqu’on choisit des CD on en arrive à échanger des idées, à poser des questions aussi bien aux préposés-ées à l’emprunt qu’aux autres abonnés-ées. En sus du contact avec autrui, l’action d’emprunter devient ainsi un canal traversé d’échanges d’idées et de goûts musicaux : aussi bien le préposé-e à l'emprunt des CD que l’abonné-e peuvent ainsi découvrir des musiques, des genres vers lesquels ils-elles ne se seraient jamais dirigés-ées d’eux-mêmes/d’elles- mêmes. 

Car c’est bien là que réside la fonction essentielle des lieux d’emprunts publics, dont les médiathèques : elles stimulent notre curiosité en nous incitant au hasard des rencontres. En permettant au hasard d’exister, elles nous offrent la possibilité de le suivre vers de nouveaux horizons, comme c’est souvent le cas avec lui.

Ne laissons pas le hasard, la curiosité, l’accessibilité à la culture pour toutes et tous tomber dans les oubliettes des nombreuses réformes régressives de l’État Français. Merci à toutes et à tous, Nina »

Notre syndicat n’est pas à l’origine de cette pétition, mais Nina nous a demandé si nous pouvions l’aider à la diffuser, ce que nous faisons bien volontiers. La pétition est mise en ligne ici. Dès que celle-ci aura atteint les premiers cent signataires elle sera transmise de manière automatique, par le site change.org, à Noël Corbin. A diffuser sur vos réseaux.....


                  uhdksqws.hey

                                                                            A diffuser sur vos réseaux.....

 

 

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S
A la bonne heure ! Je vois qu'on n'a toujours pas progressé dans l'analyse de la désaffection du public pour les collections de Cd . Il faut être vraiment atteint de cécité intellectuelle, ou de<br /> mauvaise foi pour croire que la baisse des emprunts de Cd va être résolue en maintenant ouverte les petites discothèques et en instaurant la gratuité (qui est certes une question qui mérite d'être<br /> résolue, mais dont on méconnaît les répercussions, assez faibles au demeurant). Ce que vous vous refusez toujours à accepter, c'est que les comportements culturels, les modes de consommation,<br /> d'écoute, de production et même de composition de la musique ont changé, (et ça ne date pas d'hier, çà fait maintenant plus de dix ans !) et que le modèle discothèque de prêt n'est plus adapté à<br /> ces évolutions profondes. C'est ainsi ... Cela ne veut pas dire qu'il ne faut plus qu'il y ait de musique en bibliothèque, c'est que celle ci doit y être présente sous d'autres formes renouvelées<br /> (médiation, ... etc ...). Evidemment, plancher sur ces nouvelles perspectives est autrement plus difficile que de demander le maintien du statu quo, au motif que les bibliothèques publiques<br /> seraient bâti sur un modèle immuable et éternel, alors même que le monde change, au risque de se clochardiser ... main on connaît vos positions défensives et passéistes, c'est votre fonds de<br /> commerce ...
Répondre
C
<br /> <br /> Qui a dit que la baisse des emprunts de CD va être résolue en maintenant ouvertes les petites discothèques et en instaurant la gratuité ? Pas nous en tout cas. C'est juste une solution (parmi<br /> d'autres) qu'il ne faut pas écarter d'un revers de main.<br /> <br /> <br /> Pour ce qui est de plancher sur de nouvelles perspectives, nous avons relayé justement le rapport rendu par les discothécaires parisiens sur la question Lire ici. Pas très maintien du status-quo,<br /> n'est ce pas ?<br /> <br /> <br /> Pour conclure sur nos positions "défensives et passéistes" nous vous suggèrons de sortir des idées reçues (lire ici)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />