Drôle de façon de considérer une structure qui s’investit dans la lutte contre l'exclusion qui est, en principe, une priorité d’Anne Hidalgo et de son équipe
Encore un coup bas pour la lecture à Paris. Cette fois c’est l’association L.I.R.E à Paris, laquelle intervenait dans les structures de la petite enfance telles que les PMI mais aussi les centres sociaux ou les bibliothèques jeunesse, de faire les frais de la politique de la mairie de Paris. « Nous venons d’apprendre que la subvention qui nous est versée depuis plus de dix ans, serait amputée, sans délai de prévenance de 40%, soit 150 000€. » Du brutal.
Tellement brutal que l’association qui avait déjà programmé ses interventions pour l’année en cours et « recruté les effectifs nécessaires pour les mener » va être dans l’obligation de licencier cinq personnes. C’est pas comme ça que la courbe du chômage va s’inverser !
Drôle de façon de considérer une structure qui fidèle à son acronyme, Le Livre pour l’Insertion et le Refus de l’Exclusion » s’investit dans un domaine qui est, en principe, une priorité d’Anne Hidalgo et de son équipe, puisque L.I.R.E à Paris se démène pour rapprocher du livre les publics les plus éloignés, au moyen d’actions culturelles dont, entre autres, les bibliothèques hors les murs (BHLM).
Une chose est sûre, si la ville de Paris persistait dans ces mesure d’économie cela contraindrait « à abandonner tout un travail développé dans la durée, toute une série d’actions transversales avec d’autres institutions du territoire (bibliothèques, centre sociaux…) dans l’accompagnement social et culturel des parents et de leur enfants ». Elle lance donc un véritable cri d’alarme (lire ici).
Un appel à l'aide qui a déjà reçu le soutien de parents et de professionnels de la petite enfance (lire ici et là). Une pétition vient également d'être mise en ligne (pour la signer, c'est ici). Espérons que sera entendu par la mairie de Paris pour que cette dernière revienne sur sa décision.