Des recommandations d'ailleurs suivies à la lettre !
Alors que la pandémie de coronavirus fait rage dans le monde, et plus particulièrement en France, selon les déclarations même du ministre de la santé, Olivier Véran, ou encore de Jérôme Salon le directeur Général de la Santé dans l’hexagone, un agent de la mairie de Paris a décidé de les prendre au mot en exerçant son droit de retrait. De plus il s'appuie sur les arguments , rien moins, de son employeur, la Ville de Paris. Verbatim.
« Je fais valoir mon droit de retrait pour exposition à un virus potentiellement mortel. J’estime que l’ouverture au public est un facteur aggravant (étant déjà obligé de prendre les transports pour venir travailler) qui me met en danger, ainsi que mes proches, mes collègues, les agents de ménage et les usagers qui viendraient dans notre établissement.
Mes craintes sont alimentées par les communiqués officiels, à savoir : La décision du Président de la République, Mr Macron de confiner la population. Le décret de la mise en œuvre de ce confinement par le 1er ministre, Mr Castex. Les informations de la Mairie de Paris sur l’intraParis à destination des agents et de tous les parisiens : « Cette seconde vague de l'épidémie de Covid, plus forte et plus virulente que la première, nous oblige à redoubler de vigilance, mais aussi à adopter des dispositions plus restrictives, tout en appelant à la responsabilité de chacun ».
Les chiffres du point hebdomadaire sanitaire diffusés hier, 6 novembre, est de soixante mille contaminations, trois mille huit cent hospitalisations (et vingt mille en une semaine) et surtout près de quatre cent décès à l'hôpital. En Ile de France, les places en réanimation sont occupées à près de 95% Des interventions pour des pathologies graves sont reportées. Des services d'urgence sont fermés pour mobiliser des moyens matériels et humains sur l'accueil des malades COVID. Je pense répondre aux ordres du Président de la république, du gouvernement et de la Maire de Paris en prenant mes responsabilités, celles d’essayer de ne pas propager ce virus ».
En l'absence de réponse sous quarante huit heures, le droit de retrait est validé. Pour que ce dernier ne le soit pas, il faudra que l'administration parisienne suive une procédure on ne plus stricte (voir le détail dans la rubrique commentaire).
Covid-19 : un agent de la mairie de Paris met dans la panade Anne Hidalgo et le gouvernement !
- Oh Anne, mais pourquoi t'as écrit des conneries pareilles sur ton site Internet ?
- Pourtant mon Jeannot ça m'as pris bien plus d'un quart d'heure !
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