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  • : Blog PACS de la Direction des Affaires Culturelles (DAC) de la Ville de Paris.
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Nous sommes des personnels de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris, travaillant dans les bibliothèques municipales, conservatoires d'arrondissement, ateliers des beaux-arts, services centraux...

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29 octobre 2020 4 29 /10 /octobre /2020 15:43
Covid-19 : pour le fonctionnement de ses bibliothèques, la mairie de Paris pédale (mais pas sur un vélib’ toutefois)

Ce ne sont pourtant pas les énarques et hauts fonctionnaires qui manquent dans l’administration parisienne

Alors qu’Emmanuel Macron a annoncé hier soir un second confinement pour l’ensemble du pays, la mairie de Paris de son côté n’a toujours rien annoncé aux personnels pour savoir quels sont les services municipaux qui devraient continuer à fonctionner et surtout dans quelles conditions. Et dans les bibliothèques, secteur qui nous concerne, c’est silence radio. Beaucoup se demandent si la mairie de Paris ne va pas renouveler son incompétence du mois de mars (lire ici).

Pourtant selon l’ensemble des médias nationaux ou encore la presse professionnelle comme Livres-Hebdo on connait déjà la liste des commerces ou services publics qui devront continuer à ouvrir et les bibliothèques en sont clairement exclues (lire ici et ). Or, on ne peut pas dire que la mairie de Paris manque de penseurs vu les centaines d’énarques qui pullulent dans les cabinets ou dans les différentes directions de la Ville comme celle des affaires culturelles en gestion directe des bibliothèques municipales de la capitale.

Mais aucun n’a élaboré un plan A, un plan B ou encore un plan C pour s’adapter aux différents scénarios que mettrait en place le gouvernement sur ce nouveau confinement. Lequel était d’ailleurs assez prévisible pour n’importe lequel d’entre nous qui suivait un tant soit peu l’actualité. Visiblement pas chez nos « décideurs » municipaux.

De notre point de vue, la situation est assez grave pour demander la fermeture totale des établissements qui reçoivent du public comme les bibliothèques. D’autant qu’il est difficilement imaginable que les pouvoirs publics décident d'inclure dans les motifs dérogatoires le fait d’aller chercher un livre alors que dans le même temps les restrictions de déplacements devront être réduite au strict minimum et dans un rayon d’un kilomètre. Ou encore obliger les agents à faire eux des dizaines de kilomètres pour ce qui a été définie par les autorités comme réputé « non essentiel » à l’instar des libraires ou des disquaires ?

Il semble donc nécessaire, au minimum, de fermer les espaces au public et surtout rendre enfin effective des autorisations spéciales d’absence (ASA) pour tous les personnels fragiles dont la liste a été validée par le Conseil d’état et y ajouter ces mêmes autorisations pour les agents, nombreux, qui habitent loin afin d’éviter les déplacements et les éventuelles occasions de rencontrer le virus. Au cas où la mairie de Paris ne prendrait pas les mesures qui s'imposent, les syndicats appellent tous les personnels à rester vigilants et à user de leur droit de retrait s’ils se trouvaient dans une situation dangereuse.

 

 

 

                                   Covid-19 : la mairie de Paris toujours autant au taquet

 - Heu c'est que tous mes conseillers se sont barrés hier soir dans leur maison de campagne !

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commentaires

B
Le Bureau des bibliothèques commencent à sentir venir la fronde après son annonce de vouloir ouvrir les bibliothèque en mode "click and collect" sans concertations avec les chefs d’établissements et les équipes, ni aucune préparation puisque à lire sa réponse ça patauge toujours dans la semoule. Pour preuve ce message envoyé tard hier soir aux reponsable d'établissement par le chef de bureau. <br /> <br /> Précisions<br /> <br /> Vous avez reçu des invitations Skype/conférence téléphonique aux réunions suivantes en fonction des types de bibliothèques :<br /> <br /> 10h -11h Bibliothèques de prêt automatisées sous V-smart<br /> <br /> 11h30 - 12h30 Bibliothèques de prêt non automatisées<br /> <br /> 14h - 15h Bibliothèques patrimoniales et spécialisées<br /> <br /> <br /> Je comprends bien toutes les inquiétudes exprimées dans les différentes questions qui commencent à remonter. Ces réunions vont permettre de préciser le process d’adaptation.<br /> <br /> Comptoir de prêt/retour ne signifie pas forcément « click and collect » et pour cette modalité spécifique (qui n’est pas activée immédiatement, et qui n’est possible que pour les bibliothèques automatisées), nous pouvons envisager avec vous des allègements significatifs par rapport à juin.<br /> <br /> Par rapport au droit de retrait : nous ne sommes pas dans la situation de mars où aucun EPI ne pouvait être proposé aux agents. Et nous allons préciser ensemble quelle rotation des équipes peut être organisée.<br /> <br /> <br /> Les contraintes sont dures pour les équipes et pour les services supports, mais mesurons la chance que nous avons d’être considérés par nos élu.e.s comme acteurs d’un service essentiel.<br /> <br /> A demain !<br /> <br /> Emmanuel Aziza
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C
Pour l'heure, nous ne savons pas ce que la Ville décide pour les établissements de la DAC, fermeture au public, fermeture totale, peut-être la remise en place Click and Collect pour les bibliothèques..<br /> <br /> Une seule chose est certaine, la situation sanitaire est grave.<br /> <br /> Rappel qui peut vous être utile.<br /> <br /> Si un agent ou un groupe d'agents estime que sa situation de travail présente un danger grave et imminent peut décider de cesser le travail. Ce retrait ne doit pas créer une situation dangereuse pour autrui.<br /> <br /> L'agent ou le groupe d'agents informe le supérieur hiérarchique (à l'oral et mieux par écrit via le registre Santé au travail et par mail). Aucune sanction ne peut être prise à l'encontre de l'agent ou du groupe d'agents, sauf abus manifeste (danger totalement inexistant). Le supérieur hiérarchique ne peut exiger la reprise du travail : il doit informer la Direction et le bureau de prévention qui doivent immédiatement informer les représentant-e-s des personnels du CHSCT. La Direction doit évaluer la réalité du danger et y apporter des actions correctives.<br /> <br /> Modèle ci-après<br /> <br /> Conformément à l’article 5.1 Décret n°85-603 modifié du 10 juin 1985 relatif à l'hygiène et à la sécurité du travail ainsi qu'à la médecine professionnelle et préventive dans la fonction publique territoriale, nous exerçons notre droit de retrait pour exposition à un « danger grave et imminent ». Etc...(exposer les raisons du danger...)<br /> Signatures de l’agent / des agent-e-s (ou signature collective (« les agent-e-s de la bibliothèque X).
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C
Courrier envoyé par les élus de la CGT à tous les membres du Comité Hygiène et Sécurité de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris. Dont Karen Taïeb, adjointe d'Anne Hidalgo en charge du patrimoine et présidente de l'instance<br /> <br /> Bonjour à tous-tes.<br /> <br /> Dans l'attente des décisions que seront prises concernant les établissements de la DAC, nous tenons à vous interpeller sur le fait qu'au vu de la situation sanitaire qui pourrait être rapidement plus grave qu'en mars, il ne saurait y avoir d'aménagements à la marge. Reproduire les atermoiements de la mi-mars serait très malvenu (pour rappel : ouvrir encore quelques jours, fermer plus tard mais que les sections jeunesse, etc...) et aurait probablement les mêmes conséquences pour les personnels.<br /> <br /> La Ville a déjà pris une lourde responsabilité en attendant une semaine pour officialiser la mise en œuvre de la décision du conseil d'état invalidant le retour au travail d'agents vulnérables depuis début septembre. Des agents vulnérables, contaminés et affectés par des formes graves de la maladie seraient en droit de demander des comptes à la Ville.<br /> <br /> Depuis la fin de l'été plusieurs établissements de la DAC ont été amenés à fermer totalement ou partiellement leurs portes en raison de la formation de clusters. Les représentant-e-s des personnels ont dit leur désaccord avec certaines décisions de l'administration comme celle de cumuler les jauges au moment d'un accueil de groupe dans un espace séparé.<br /> <br /> Désormais, la situation sanitaire est telle que l'exécutif nous explique que "chaque heure compte".<br /> Si la situation est si grave, il n'est pas possible d'envisager des demi-mesures qui continueraient à exposer au risque de contamination des agent-e-s de services publics non vitaux (en prenant les transports en commun, sur le site de travail...).<br /> <br /> Enfin, il va de soi qu'un CHSCT et un CT doivent être "réunis" dans les plus brefs délais.
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