C’est ce qui est revenu à nos (grandes) oreilles.
Les agents affectés au PC de sécurité des musées parisiens surveillent les salles de leur établissement afin de prévenir tout problème de sécurité et de sûreté...normal, c'est leur rôle, leur travail, leur devoir, leur mission...qu'ils réalisent avec une attention soutenue, une honnêteté irréprochable...
Cependant des bruits courent dans certains musées gérés par la Ville de Paris et pas des moindres. On épierait les agents ! Hein quoi ? Comment ? Nooon ?...Si si ! Des encadrant désœuvrés (et mal intentionnés) s'amuseraient (oui, c'est le mot) à espionner les salariés à partir de leur ordinateur personnel relié on ne sait comment aux caméras du musée. c'est en tout cas ce que l'on chuchote dans les milieux autorisés et ce chuchotement est arrivé jusqu'aux oreilles attentives de la CGT...
Tss tsss pas sérieux tout ça : Car pendant que l'on surveille attentivement les allées et venues aux toilettes d'un malheureux agent aux intestins dérangés (heu ...la cantine peut être ?...) brigands, voleurs et créatures malhonnêtes de tout poil pouraient alors en toute tranquillité vider le musée de ses œuvres, de nos œuvres, enfin, de votre patrimoine...
Après les agents photographiés (une expo devenue célèbre lire ici), les agents filmés ?... brrr... ce serait trop horrible !! Nous ne voulons pas y croire !
Car chacun son métier et les œuvres, telles les vaches de l'adage, seront bien gardées. Faisons donc confiance aux agents de sécurité du PC, eux seuls sont compétents et expérimentés. Et personne d'autre aussi bien gradé soit-il.
A propos de vaches, gardons nous de monter sur nos grands chevaux, et cette vilaine rumeur (oh la vilaine rumeur !) va s'éteindre bien vite...c’est en tout cas ce que l’on attend de la direction de « Paris-Musée » l’établissement public en charge des musées municipaux de la capitale. Dans le cas contraire, la CGT n'hésitera pas à saisir la CNIL*
*Selon la CNIL, « chaque employé doit être informé individuellement au moyen d’un avenant au contrat de travail ou d’une note de service, par exemple, de l'identité des personnes accédant à la vidéosurveillance »...Les instances représentatives des personnels (Comité Technique) doivent elles aussi êtres aussi consultées au préalable. Dans le cas contraire l’établissement public « Paris-Musée » pourrait être condamné à une (lourde) amende (lire ici).
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