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Nous sommes des personnels de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris, travaillant dans les bibliothèques municipales, conservatoires d'arrondissement, ateliers des beaux-arts, services centraux...

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6 juin 2018 3 06 /06 /juin /2018 17:58
Grève aux Catacombes : les personnels écrivent à Anne Hidalgo pour sortir du conflit

Les grévistes qui présentent des revendications argumentées et chiffrées, demandent à la maire de Paris de « mettre fin au blocage » en intervenant directement auprès de la direction de Paris-Musées

Les personnels des Catacombes de Paris, en grève reconductible depuis maintenant six semaines, soit le plus gros conflit dans l'histoire des musées municipaux de la capitale dont dépend le célèbre ossuaire de la place Denfert-Rochereau, ont décidé d'écrire à Anne Hidalgo, la maire de Paris, pour que cette dernière fasse des propositions pour sortir de ce trop long conflit. La voici dans son intégralité.

« Madame la maire, Nous, agents des Catacombes en conflit depuis le 3 mai, sollicitons votre intervention directe sur un dossier que l’établissement Paris Musées n’a que trop laissé traîner. Au fil des réunions de négociation nous avons adressé des demandes claires et motivées à Mme Levy et ses collaborateurs. Nous n’avons reçu en retour que dédain et indifférence. Voici quelles sont, en peu de mots, nos demandes.

Nous réclamons le doublement des effectifs sur la base de ce que nous pensons nécessaire de constituer des équipes de vingt agents, permettant de garantir un effectif cible de quatorze personnes. Aujourd’hui nous ne sommes que dix agents par équipe avec un effectif cible officiel de huit, par trop souvent dérogé à la baisse, ou parfois maintenu par l'emploi de vacataires.

Quatorze personnes cela représente : quatre à cinq à l’entrée pour la gestion des contrôles vigipirates (deux personnes), gestion des flux de visiteurs, litiges, conflits, etc (deux à trois personnes). Les agents pourraient ainsi constituer une équipe d’intervention en cas de besoin (deux personnes se détacheraient de l’entrée pour intervenir soit dehors, soit dans le parcours). Cinq à six dans le parcours : surveillance de l’ossuaire, ouverture des portes aux groupes, gestion des visiteurs difficiles. Le site se dégrade à vue d’œil (déchets, excréments, dégradations) … nous sommes trop peu pour une surveillance efficace.

Deux à trois à la sortie : les visiteurs sont fouillés (une personne), mais aussi accueillis et conseillés (une personne). En cas de vol d’ossements ou de pierre, avoir au moins deux agents sur place immédiatement est indispensable. Un troisième peut s’ajouter au poste sur les jours d’affluence (régulation de la sortie et des flux dans le bâtiment, très exigu par rapport au nombre de visiteurs). Deux à trois agents au PC de sécurité : un en poste fixe et un à deux en intervention dans le périmètre de sortie.

 

 

En voyant nos demandes vous constaterez une chose : nous ne sommes pas fermés à la discussion, puisque nous proposons des postes avec nombre minimal et maximal. La direction, elle, considère que les agents peuvent faire un travail de qualité et que le public est reçu de façon sécuritaire dans les dispositions suivantes : trois agents à l’entrée, trois en bas (pour 200 visiteurs simultanés), un à la sortie, un au PC de sécurité.

Les agents en grève appellent la direction à retrouver un tant soit peu de sérieux ! Comment recevoir deux à trois mille personnes par jour dans de telles dispositions ? Les risques en matière de sécurité des visiteurs comme des agents, mais aussi les risques physiques et psycho-sociaux liés aux cadences infernales atteignent les agents dans leur chair. Souhaitant confronter nos arguments aux experts de Paris Musées, nous avons sollicité une réunion avec notamment l’expert sécurité-sûreté et la conseillère en prévention des risques professionnels. Aucune réponse de la part de Mme Levy ! Comme si elle savait pertinemment que notre point de vue était parfaitement fondé.

Nous constatons que notre interlocutrice a pris le conflit comme une affaire personnelle. Les échanges en aparté témoignent sans nul doute que les équipes dirigeantes du musée et de l’établissement public sont divisées, tant sur le fondement des revendications, que sur la stratégie de pourrissement adoptée, qui se solde en échec au fil des semaines. Nous vous demandons de mettre fin à ce blocage en intervenant directement et fermement afin de permettre à tous d’avancer dans la bonne direction, celle du dialogue sur le fond de l’organisation du travail aux catacombes, celle qui permet de prendre les problèmes à la racine, celle de la résolution du conflit et de la reprise du travail dans de bonnes conditions.

Bien que nous devinions que l’agenda de la Maire de notre ville capitale est densément chargé, nous sollicitons un entretien avec vous dans les plus brefs délais. La grève a déjà trop duré pour l’image de la ville et pour les finances publiques, et vous ne souhaitez certainement pas que l’argent du contribuable soit indéfiniment gaspillé à cause de la gestion déplorable du conflit social par Paris-Musées et de son amateurisme en matière d’organisation du travail. Nous sommes disponibles du mardi au dimanche, à l’heure et au lieu qui vous conviendront. Nous nous présenterons de notre chef, ce jeudi 7 juin à 11h à l’hôtel de Ville afin de vous remettre cette lettre en main propre. Nous organiserons également un rassemblement vendredi 8 juin à midi sur le parvis de l’hôtel de Ville dans l’objectif d’être reçus.

Nous travaillons en parallèle dans le temps qui nous est dégagé par la grève à un document explicatif qui revient plus en détail sur les raisons qui motivent le niveau d’effectif cible que nous demandons, document que n’a pas daigné produire la direction de Paris Musées jusqu’à présent. Nous rappelons également que nous sommes ouverts aux négociations, malgré les accusations de blocage que Mme Levy fait peser sur nous et que nous avons accepté des éléments permettant à notre employeur de dégager des moyens, si et seulement si ceux-ci revenaient au bénéfice du redimensionnement de l’effectif. Dans l’attente de votre réponse, nous vous adressons nos respectueuses salutations. L’équipe des Catacombes en grève ».

 

 

                   Crise aux Catacombes : Anne Hidalgo interpellée par les grévistes

- Eh, Bruno  c'est quoi cette grève qui dure ? On va finir par passer pour des macronistes, là !

                          - Comment ça Anne, on a encore changé de stratégie politique ?

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1 juin 2018 5 01 /06 /juin /2018 15:29
La grève des Catacombes a déjà coûté un million d’euros à la Ville de Paris. La directrice de Paris-Musées est désormais dans la tourmente

Dans son entourage, on murmure que Delphine Levy veut désormais atteindre la somme de deux millions d’euros. Pas moins. Anne Hidalgo et Bruno Julliard s’en étranglent déjà !

Le mouvement de grève des personnels des Catacombes de Paris n’en finit toujours pas. Il est vrai que Paris-Musées, le gestionnaire de l’ossuaire de la place Denfert-Rochereau, joue visiblement le pourrissement. Une stratégie pour le moment perdante financièrement car, depuis le début du conflit, commencé il y a maintenant près d’un mois, le site habituellement hyper rentable a été totalement fermé aux visiteurs au moins une vingtaine de fois. Avec presque 50 000 euros de recette journalière, la douloureuse se monte désormais pour la Mairie de Paris à la somme faramineuse de un million d’euros.

Une perte sèche qu'il sera difficile de rattraper. Et qui met clairement en cause Delphine Levy, la directrice de Paris-Musées, dans la gestion de cette crise. Enfin gestion le mot est un peu grand. En effet, après avoir tenté de soudoyer d’autres musées pour casser la grève, sans succès hélas !, puis demandé à un syndicat de déposer un faux préavis de grève, elle a tenté d’ouvrir le site avec seulement trois agents, au mépris de toutes les règles de sécurité. Une initiative qui a été dénoncée sur les réseaux sociaux (voir ici).

Si bien que les grévistes reprennent l’initiative « La direction ne sait plus comment faire » déclarent-ils dans un communiqué publié en début de semaine sur leur page Facebook. « Alors que les dimanches et les mardis avaient été épargnés par la grève lors des trois premières semaines du conflit, depuis la semaine dernière ces deux journées sont maintenant elles aussi touchées. Aujourd’hui, comme mardi dernier, le site est resté fermé. Le dimanche, la direction a opté pour une ouverture « à l’arrache en faisant fonctionner le site essentiellement grâce aux vacataires présents, avant d’être contrainte à la fermeture à 17 heures » (lire ici).

Pourtant, sortir de cette crise est on ne peut plus simple pour les agents : « que Paris-Musées et derrière lui le cabinet de M. Julliard fassent des propositions convenables aux grévistes, sans quoi le conflit risque de durer… À croire que la direction ne manque pas d’argent, elle qui préfère jusqu’à présent aller au bras de fer alors que nos demandes sont légitimes et raisonnables. D’autant plus que nous avons proposé en fin de semaine dernière une réunion de travail à la direction pour déterminer l’effectif cible en collaboration avec le responsable de la sécurité des musées et la conseillère en prévention des risques professionnels ». Des propositions plus que raisonnables, non ? À moins que Delphine Levy veuille encore plus creuser le trou budgétaire de Paris-Musées ? Dans son entourage, on murmure qu’elle veut désormais atteindre la somme de deux millions d’euros. Minimum ! Anne Hidalgo et Bruno Julliard s’en étranglent déjà.

 

 

                  Crise à Paris-Musées : La mairie de Paris a déjà perdu un million d'euros !

                        - Rrrrr, après m'être étranglé, je vais ensuite étrangler les coupables

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24 mai 2018 4 24 /05 /mai /2018 17:35
Pour casser la grève des Catacombes, des « syndicalistes » de l’UNSA ont tenté de se faire passer pour d’autres

Puis une fois démasqués, ils ont proféré menaces et insultes avant de sortir sous les lazzis

Les agents des Catacombes sont en grève depuis le 3 mai déjà. Ce qui en fait (et de loin) le plus long conflit social dans l’histoire des musées municipaux parisiens. De quoi faire perdre parfois tous sens commun à la direction Paris-Musées, l'établissement public également en charge du célèbre ossuaire de la place Denfert (voir ici). Mais aussi à.... certains « syndicalistes » lesquels avaient, certes, déjà un peu sombré dans le ridicule (voir ici). Sauf que selon les témoignages des personnels des Catacombes, cette semaine ils ont désormais passé un cap. Et haut la main.

Tout commence d’abord par une scène assez surréaliste : à une personne présente sur le piquet de grève qui leur demandait « qui ils étaient », nos représentants de l’UNSA (car oui, ce sont encore bien eux) se sont présentés comme étant…..de la CGT ! Tudieu. Mais probablement le seul moyen pour eux d’approcher les personnels sans doute. Surtout après leur précédent faits d'armes. Inutile de dire qu’ils ont été très vite démasqués. De vrais pieds nickelés…C'est vrai que comme leur modèle ils étaient trois.

Mais alors pourquoi se rendre sur le site des Catacombes puisque personne ne leur avait demandé de venir ? Certains murmurent que Paris-Musées les aurait un peu encouragés. Bingo ! « Leur objectif était de convaincre les agents d'arrêter la grève et d'aller en négociations avec eux » ont ainsi rapporté les personnels sur leur page Facebook. Et les grévistes d’envoyer évidemment bouler nos trois pieds nickelés.

C’est peu dire que ces derniers l’ont mal pris comme l’ont constaté les témoins sur place. « Ils ont haussé le ton, d'abord en accusant les syndicats qui nous soutiennent de mener les agents dans le mur, ensuite en proférant des menaces puis en bousculant des jeunes documentaristes venues filmer la grève (qu'ils ont aussi menacées, tant qu'à faire) » peut-on lire. Pas vraiment joli-joli tout ça. Il était temps alors pour nos pieds nickelés de partir ensuite sous les lazzis. Pas sûr qu’aux Catacombes, on les revoie de sitôt.

Pour casser la grève des Catacombes, des « syndicalistes » de l’UNSA ont tenté de se faire passer pour d’autres
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16 mai 2018 3 16 /05 /mai /2018 13:37
Troisième semaine de grève aux Catacombes de Paris : certains en font même une jaunisse !

La direction de Paris Musées propose à un « syndicat » de prendre un arrêt maladie pour casser le mouvement

Visiter les Catacombes ? Pour le moment c'est toujours mort comme le confirme le communiqué officiel de Paris Musées, le gestionnaire du site (voir ici). En effet, les personnels du célèbre ossuaire de la place Denfert-Rochereau rentrent dans leur troisième semaine de grève pour demander l'amélioration de leurs conditions de travail. Et ils semblent plus déterminés que jamais, comme ils viennent de l'annoncer dans un communiqué publié sur leur page Facebook.

Pourtant l’établissement Paris Musées fait tout ce qu'il peut pour casser le mouvement. Jusqu'à demander à un syndicat qui ne participe pourtant pas au mouvement de demander aux agents... de mettre fin à la grève ! La manœuvre est simple : vous demandez, en tant qu'employeur, à un syndicat ami de déposer un « faux » préavis de grève, ici donc pour le site des Catacombes. Un préavis d'autant plus faux qu'en l'occurrence le mouvement est en cours depuis plus de deux semaines. Pas grave, comme ça on peut inviter le dit syndicat pour une rencontre de « négociations », lequel appellera ensuite les agents à « arrêter la grève ». Bon d'accord, la ficelle est un peu grosse, mais plutôt normal quand on ait que Paris Musées adore souvent  se vautrer dans le ridicule... Le syndicat UNSA aussi visiblement (car c'est bien lui) ! Même si on peut comprendre que ses représentants doivent sûrement être un peu souffrants, puisque touchés par une jaunisse...

Il faut dire que le communiqué de l'UNSA est, il est vrai, assez hallucinant :« Nous sommes parvenus à un accord de fin de conflit avec la direction » affirment nos souffreteux. Qu'ont-ils obtenu ? Bon, là, attachez vos ceintures car c'est du très lourd : « Grâce à sa détermination et sa force de proposition, l’UNSA obtient enfin la mise en place d’une audience de travail ». Bref ils ont donc arraché une réunion, certes pour bien plus tard, mais toujours « avec détermination ». Pour les curieux, le texte est disponible in extenso dans la rubrique commentaire .

Évidemment, l'UNSA, désormais syndicalement en arrêt maladie, n'a pas vraiment convaincu les personnels des Catacombes. « Cette manœuvre cache une volonté de gagner du temps en espérant que d’ici là les agents se seront fatigués… Ce qui n’est pas près d’arriver ! » déclarent les grévistes dans leur communiqué. Et les agents de se moquer de l'UNSA : « Nous en profitons pour signaler aux organisations syndicales qui s’inquiètent pour les salaires des agents en grève dans des communiqués qu’elles peuvent toujours nous aider en donnant sur notre caisse de soutien mise en ligne ou en se rendant sur notre piquet de grève pour faire un don dans notre urne ». A leur place, on irait plutôt donner sur Internet car il est recommandé aux personnes atteintes de la jaunisse d'éviter de s'approcher des Catacombes : ce n’est pas bon pour le teint.

De toute façon la majorité des autres syndicats continue à soutenir le mouvement des agents des Catacombes puisque, après la CGT et Sud, c'est au tour du SUPAP-FSU et de Force Ouvrière d'entrer dans la danse. En tout cas la grève se poursuit et les Catacombes seront encore fermées demain jeudi 17 mai. Et le même jour une manifestation est prévue vers 15 heures au départ du Châtelet pour arriver en fin d'après-midi devant le siège de Paris Musées dans le Xe arrondissement.

 

 

          Troisième semaine : les agents des Catacombes sont encore et toujours mobilisés

 

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11 mai 2018 5 11 /05 /mai /2018 15:36
Il y avait du monde ce midi aux Catacombes (toujours en grève)

 

Et en plus, la Crypte archéologique suit également le mouvement (voir ici). C'est vraiment la guigne pour Paris-Musée...

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11 mai 2018 5 11 /05 /mai /2018 14:48

 

Deux semaines après le mouvement entamé par les agents des Catacombes, ceux de la Crypte archéologique était aussi en grève ce vendredi 11 mai. Le gestionnaire de ces deux sites, Paris-Musée, étant apparemment incapable d'entamer lui-même des négociations sérieuses, les agents grévistes et les syndicats sont  désormais obligés de s'en remettre à sa tutelle, la Mairie de Paris, pour sortir de la crise.

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11 mai 2018 5 11 /05 /mai /2018 09:51
Les grévistes des catacombes lancent un évènement Facebook

Rendez-vous ce vendredi 11 mai à partir de midi devant l'entrée de l'ossuaire de la Place Denfert-Rochereau

C'est une première dans les musées de la Ville de Paris de mémoire d'observateur. Et désormais l'impact est national après la dépêche publiée hier par l'Agence France Presse (AFP) sur cette « deuxième semaine de grève aux Catacombes de Paris » Une dépêche qui s'ajoute à une couverture médiatique déjà importante via Le Parisien, Le Figaro, France 3 Paris, France-Bleu ou encore de BFM-TV. Un mouvement social qui pourrait continuer à battre des records puisqu'il se poursuit toujours ce vendredi 11 mai ainsi que demain samedi si aucune proposition n'est faite par le gestionnaire du site, Paris-Musées pour sortir de  cette crise.

Pourtant, les revendications des agents des Catacombes sont on ne peut plus simples puisqu''ils réclament juste de meilleures conditions de travail notamment en terme de sécurité mais aussi une augmentation de leurs primes pour compenser leur activité en sous-sol (lire ici). Une demande légitime quand on sait les recettes générées par le célèbre ossuaire de la place Denfert-Rochereau, cinquante mille par jours selon les spécialistes. Il est donc curieux que de son côté, Paris-Musées, hormis utiliser de curieuses méthodes dignes du siècle dernier, n'entame aucune négociation pour sortir de ce long conflit qui devrait, selon nos calculs, lui coûter trois cent mille euros d'ici samedi. C'est pourquoi les grévistes en appellent désormais directement à la mairie de Paris dans une lettre ouverte envoyée le 9 mai (lire ici).

En tous cas, si les visiteurs trouverons portes closes en arrivant devant les catacombes, il devrait néanmoins y avoir du monde car les grévistes 2.0 (ils ont déjà mis en ligne une caisse de soutien) donnent rendez-vous ce vendredi à partir de midi via un événement Facebook. Et il y a déjà près de trois cents inscrits pour participer à cette manifestation. Évidemment, Anne Hidalgo a été invitée. Et bien sûr, elle est attendue

Elle sera forcément là, car elle est aussi sur Facebook

Elle sera forcément là, car elle est aussi sur Facebook

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9 mai 2018 3 09 /05 /mai /2018 13:11
Les agents des catacombes écrivent aux élus de la mairie de Paris pour sortir de la crise
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7 mai 2018 1 07 /05 /mai /2018 10:52
Crise aux Catacombes : Bruno Julliard victime d'un sale coup ?

En effet, Paris-Musées, l'organisme en charge des musées de la Ville de Paris, a demandé aux autres établissements qu'ils leur fournissent des volontaires pour ouvrir l'ossuaire de la place Denfert-Rochereau et ainsi casser la grève. En vain toutefois.

Au troisième jour de grève des agents des Catacombes de Paris (lire ici), le gestionnaire du site, Paris-Musées commence à paniquer grave. Il est vrai que le conflit lui a déjà coûté près de cent cinquante mille euros. Et ce n'est probablement pas fini.Si bien que cette perte de recette l'amène a utiliser des méthodes digne du patronat des années soixante dix.

En effet, de sources certaines, la direction de Paris-Musées a écrit aux encadrants des autres musées de la Ville de Paris (Petit Palais, Musée d'Art Moderne, Maison de Victor Hugo...) pour qu'ils leur fournissent des volontaires.... pour ouvrir les catacombes ! Mais pas de pot pour l'établissement public, ceux-ci ont répondu « qu'ils avaient trop de travail sur place pour se séparer d'un seul agent ». Et toc. C'est donc faute d'effectif suffisant dans les musées municipaux de la capitale, preuve des réductions budgétaires continuelles, que cette tentative de briser une grève tombe à l'eau !

Reste à savoir si cette initiative a été faite dans le dos de Bruno Julliard, ancien syndicaliste certes, mais surtout actuellement Président du Conseil d'Administration de Paris-Musées. Un sale coup dans ce cas.

 

 

      Quand Paris-Musée cherche des agents pour casser la grève aux Catacombes (en vain)

 

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5 mai 2018 6 05 /05 /mai /2018 15:35
Troisième jour de grève aux Catacombes de Paris. Et c'est pas fini !

Le gestionnaire du site, Paris-Musées, semble incapable de gérer cette crise inédite. Pour sortir du conflit, la balle est désormais dans les mains de Bruno Julliard

Alors que le célèbre ossuaire de la place Denfert-Rochereau (XIVe) est fermé au public depuis jeudi, les agents sont toujours mobilisés ce samedi 5 mai. Or trois jours de grève aux Catacombes de Paris, c'est de mémoire d'observateur, une première. Et devant l'absence de réponse de Paris-Musées, le gestionnaire du site, les personnels semblent plus déterminés que jamais : « Nous, agents des Catacombes de Paris en grève depuis jeudi 3 mai, avons décidé de reconduire le mouvement, aujourd’hui samedi 5 mai, face à l’absence de réponse de la direction dans les négociations » déclarent-ils dans un communiqué.

Et les grévistes de pointer les raisons de leur colère : « Le site des Catacombes brasse des dizaines de milliers d’euros chaque jour…mais les agents travaillent dans des conditions indignes ! » (lire ici). Pour parvenir à de meilleures conditions de travail, les revendications des personnels sont on ne peut plus simples puisqu'ils demandent le recrutement immédiat de personnel supplémentaire, la mise en place d'un matériel fonctionnel pour pouvoir assurer correctement la sécurité des agents et du public et une augmentation de leur prime dite « ossuaire », eux qui travaillent en sous-sol dans des conditions sanitaires difficiles.

La surprise est plutôt de voir que Paris-Musées, le gestionnaire du site, est incapable de gérer de cette crise inédite alors qu'elle lui a déjà coûtée près de cent cinquante mille euros en perte de recette. Il faut dite que les catacombes sont une véritable poule aux œufs d'or qui rapporte environ cinquante mille euros par jour et nécessitent peu de frais en terme de renouvellement ou d'entretien des collections. Néanmoins, cette perte est déjà très supérieure au coût que représenterait la satisfaction des revendications des grévistes, surtout si le grève est reconduite en fin de semaine prochaine. Pour sortir du conflit, il semble que la balle soit maintenant dans les mains de Bruno Julliard, le premier adjoint à la maire de Paris en charge de la culture et par ailleurs président du conseil d'administration de l'établissement public, Paris-Musées.

 

                          Paris-Musées : la sortie de crise dans les mains de Bruno Julliard

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