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Nous sommes des personnels de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris, travaillant dans les bibliothèques municipales, conservatoires d'arrondissement, ateliers des beaux-arts, services centraux...

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 08:43

 

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                                                  " Allez, en route vers la privatisation des musées parisiens ! " 

                                       

                                         Pas pour les personnels en tout cas !

Depuis le 1er janvier, l’ensemble des musées de la Ville de Paris (une douzaine dont Le Musée d’Art Moderne, Carnavalet ou encore le Petit Palais) ont été transféré vers un Etablissement Public Administratif (EPA) sous la forme d’une « régie personnalisée ». Cette nouvelle structure a été baptisée « Paris-Musées ».

Pour la Mairie de Paris, les avantages comparés de la « régie personnalisée » ont déjà été étudiés: Exonération fiscale pour les donateurs, les futurs mécènes, location des musées à des fins privées, recrutement de chargé de mission assoupli...

Les organisations syndicales, elles, ne pourront siéger au Conseil d’Administration qu’au titre de simple observateur, alors que dans les autres formes juridiques, leur présence était obligatoire.

Enfin avec cette procédure on se dispense d’un arrêté préfectoral qui aurait là aussi été obligatoire. On n’est jamais trop prudent.

 

 

                                                                             Photo prise au musée Grévin

                                     paris-et-succes-de-bertrand-delanoe-10 130

                                           " Le Conseil d'Administration de Paris-Musées sera à mon image ! "

 

Sur le plan social en revanche, la création de l’EPA risque de poser quelques difficultés. Les agents manifestent déjà leurs inquiétudes et les syndicats craignent les extensions d’horaires tardifs, voire très tardifs. Les modifications des cycles de travail sont déjà envisagées avec une dégradation attendue des conditions de travail.

Les documents qui nous ont été remis sur l’état des lieux de la surveillance, très inspiré du rapport de la société de conseil, Figesma demandé par la Direction des Affaires Culturelles, pointent avec un certain cynisme l’accord signé en 2002 sur le temps de travail comme étant responsable des sous effectifs !

Les autres services ne seront guère mieux lotis, puisqu’il n’est pas question, malgré des projets ambitieux de procéder à des recrutements.

Quant à la médecine du travail elle sera concédée à des prestataires privés.

Bertrand Delanoë annonce pourtant «une simplification de gestion». Pas pour les personnels en tout cas.   

 

 

                                              Bientôt des horaires très tardifs dans les musées parisiens ?

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                                               -  " Alors là, Bertrand, c'est carton rouge ! "

 

Sur le plan financier, le Maire de Paris précise que cela se fera « dans un cadre strict »  et que le « surcoût éventuel sera assumé par le développement de ressources  propres et par redéploiement ». Autrement dit il y aura la recherche active de nouveaux financements  (produits dérivés, événements privés, fin progressive de la gratuité….) avec des réductions de personnel à terme.

Dernier épisode en date, les audio-guides pourtant déjà concédés à des sociétés externes doivent maintenant êtres pris en charge au quotidien par les personnels municipaux. C’est probablement ce que l’on appelle « une simplification de gestion ».

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                                                " Pour les audio guide, je vous avais dit que j'allais simplifier ! "

 

Une seule chose semble sûre pour le moment. La direction des musées municipaux parisiens a été donnée à Mme Delphine Levy, ancienne membre du Cabinet du Maire qui a préparé cette nouvelle gouvernance. Bel exemple de conflit d’intérêt. Le Maire de Paris dans son courrier « lui renouvelle sa confiance » d’ailleurs.

La CGT s’est bien entendu opposée dès le début à cette dérive dans laquelle vont immanquablement tomber les musées parisiens. Les élections du personnel, sous une forme inédite pour la Mairie de Paris, seront l’occasion de nous donner les moyens de faire entendre notre voix. Résultat le 12 juin.

 

                                                                 Le 12 juin dans les musées, votez CGT

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                                                                                             A voté !

 

Lire aussi notre rubrique musées

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 09:51

 

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                 La Mairie de Paris fait, encore une fois, ses coups en douce !

Décidément l’aménagement des rythmes scolaires à la Ville de Paris tourne à la farce !

Les acteurs concernés ne devaient probablement pas êtres assez nombreux aux yeux de la Mairie (enseignants, parents, animateurs… ) voilà qu'elle veut y ajouter les bibliothèques municipales, comme ci ces dernières n’avaient déjà pas assez de soucis comme ça !

Tenez-vous bien ! Alors que les bibliothèques parisiennes souffrent d’un sous-effectif chronique, obligeant une partie d’entre elles à réduire les horaires d’ouverture (Clignancourt, Duras, Brochant, Europe …) quand elles ne ferment pas sans préavis (Isle St Louis), voilà qu’un membre (éminent) du bureau des bibliothèque essaye de convaincre les responsables des sections jeunesse …. d’envoyer les personnels dans les écoles après 15h30 pour y faire de la lecture.

Bon, l’avantage c’est que ça permet d’économiser des postes d’animateurs !

Bien entendu, dans le contexte de crise dans lequel se débat le réseau parisien, cette « proposition » est des plus malvenues ! De plus, pour convaincre les récalcitrants, on n’hésite pas à employer un savant mélange de mensonges et de coups en douce, en balançant carrément que beaucoup de bibliothèques ont déjà répondues …qu'elles étaient d'accord avec le principe. Même si la technique est un peu éculée, on note qu'elle a toujours court à Paris.

Plus fort, selon l’éminent représentant du Service des publics (SPR), certains établissements auraient même proposé de…. repousser leurs heures d’ouverture. C’est faux, bien sûr, mais plus c’est gros, plus ça passe.

                                       cbef927a-9ca6-11de-902e-76969467021d.jpg                                                        - "Eh ben, au SPR ça ose tout " 

                                              - " Oui, c'est même à ça qu'on les reconnait ! "

 

Il semble que la Direction des Affaires Culturelles ne sache plus quoi faire pour aider le Maire de Paris à faire passer la pilule des rythmes scolaires !

A moins qu’il ne s’agisse de l'acte d’un individu isolé ? Humm, rien n’est moins sûr. Si l’on en croit le site officiel de la Mairie de la Mairie de Paris, la réforme des rythmes scolaires va se faire avec la mobilisation, entre autres, des bibliothèques (lire ici).

La question des rythmes scolaires et son impact sur les bibliothèques a pourtant été abordée il y a quelques jours à peine lors d’une réunion officielle avec l’administration et cette dernière est restée d’une pudeur de violette !

L’adjoint à la Culture à Paris est pourtant lui même un ancien syndicaliste (étudiant certes). Alors, son administration essayerai-t-elle de mettre soigneusement les syndicats à l’écart ? Bon, là c’est raté, La CGT était à l'affut !

« Des moyens au service d’une ambition » clame le slogan municipal. Dans le cas présent « l’ambition » rime plutôt avec provocation !

En tout cas ce genre d’initiative ne risque pas d’apaiser le climat dans les bibliothèques parisiennes. Et comme l’a décidé l’AG intersyndicale du mardi 26 février des actions sont prévues pour le mois de Mars. Au programme une manifestation où le bureau des bibliothèques va tenir un stand pour faire bonne figure aux yeux du monde entier. Un indice ? Ce n’est pas le salon de l’agriculture. Quoique, il y en a qui essaye de nous prendre pour des bœufs !

 

 

                                               L'adjoint à la Culture au secours du ministre de l'éducation   ?      

                                              Vincent-Peillon-Bruno-Julliard

                                            A mon avis, mon Bruno, c'est pas maintenant que tu vas blouser la CGT !

 

 

Lire aussi

Bibliothèques parisiennes : En 2013, il y aura du mouvement !

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Bibliothèques : Paris va faire appel à un Inspecteur Général qui vient de l’Etat !

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 09:31

 

                                                                       Anne Hidalgo et Carla Bruni

                                            151029-carla-bruni-et-anne-hidalgo-au-9e-637x0-1.jpg 

                                                                    - "Oh Anne, cette oeuvre est superbe "

                                                               - Désolée Carla, on va être obligé de la retirer "


 

Mais pour faire respecter le droit du travail, la présidente de Paris-Musées, Anne Hidalgo, fait retirer l’œuvre intitulée le redressement dans la justice ! 

Depuis plusieurs mois les syndicats CGT et Force Ouvrière avaient alerté l’administration des musées parisiens sur l’absence de panneaux syndicaux au Musée Cognacq Jay. Pour moquer le manque de volonté évidente de la Ville de Paris qui arguait d’un manque de place, il avait été décidé de faire appel à un artiste contemporain. (Lire ici)

Ce dernier, en hommage à la nouvelle présidente des musées parisiens, Anne Hidalgo, avait intitulé sa performance « le redressement dans la justice » en sept volets (comme autant de syndicats présents dans les musées). Plus qu’un tryptique, un septique ! L’ancienne inspectrice du travail ne pouvait qu’apprécier le résultat comme on peut le voir là. 

                                                photo 4[1]

                                                        Le redressement dans la justice

                

Grace à l’entêtement et la ténacité de nos deux syndicats, la présidente de « Paris-Musée », face au ridicule de la situation, n’avait d’autre choix que de faire retirer l’œuvre. « Le redressement dans la justice »  s’il disparaît aux yeux du public devrait néanmoins être conservé précieusement dans les réserves municipales. 

La Mairie de Paris a rendu hommage au talent de l’artiste, en faisant accrocher sept nouveaux panneaux syndicaux conformément à la règlementation. Cette nouvelle œuvre, elle aussi d’un art très contemporain, a pour nom « le compte est bon » comme nous pouvons le découvrir en exclusivité. 

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                                                     Une œuvre puissante au dépouillement très contemporain

 

Sept panneaux pour sept organisations syndicales, on remarque que désormais l’administration sait compter ce que l’artiste a su traduire au plus près 

Cette œuvre puissante, dont le dépouillement très contemporain dégage une force véritable, méritait donc toute sa place au musée Cognacq-Jay. 

Désormais celui-ci n’est plus une chasse gardée 

Lire aussi l’article publié sur le site de FO de Paris-Musée en cliquant là

 

                                       582009-anne-hidalgo-au-salon-du-livre-a-637x0-2.jpg

                                            " Si l'oeuvre ne convient pas, on peut accrocher ça "

 


Lire aussi

Justice : Délit d’entrave au Musée Cognacq Jay (Paris IVe) !

Paris: Le musée Cognacq-Jay se dote d'une chasse gardée !

Les musées parisiens sont « hors sujet » !

Aménagement des rythmes scolaires : Et maintenant au tour des bibliothèques parisiennes ?

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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 08:43

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                                                       Maryse Lebranchu dit au revoir au jour de carence

 

La CGT demande au Maire de Paris d’annuler dès maintenant cette mesure « injuste, inutile, inefficace et humiliante ».

La Mairie de Paris, croyant faire une bonne affaire, s’était empressée d’annoncer il y a quelques mois qu’elle appliquerait la « journée de carence » à tous son personnel dès le premier jour d’arrêt maladie. 

La Mairie de Paris obsédée par les arrêts de travail de ses agents s’était emparée de cette mesure votée par le gouvernement Sarkozy et avait décidé de l’appliquer avec zèle …dès l’élection de François Hollande. Il est vrai que l’argent ainsi économisé retombait directement dans les caisses de la municipalité. Business is business !

Mais pataras ! La ministre de la Fonction publique, Maryse Lebranchu vient d’annoncer la suppression du jour de carence. « Une mesure injuste, inutile, inefficace et humiliante » selon Madame Lebranchu. Une façon aussi de rendre moins amer le gel des salaires des fonctionnaires. Cette suppression, néanmoins, d’après les déclarations de la ministre, ne prendrait effet qu’à l’automne. (Lire ici)

 

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                                      -  " Vous m'avez mal compris, c'est deux jours de carence maintenant ! "  

                                                                                    -   " Allez, je blague "


Nous avions écrit pourquoi la mise en place de cette mesure était non seulement  « inutile et inefficace » mais avait pour paradoxe de renforcer….  l’absence au travail.

En effet, le fait de perdre une journée était une incitation à avoir plusieurs jours d’arrêt maladie, histoire de ne pas tout perdre !

Par contre pour la santé publique c’était un désastre, car nombre d’agents, par soucis financier, venait travailler en étant malade, voire, refuser de s’absenter pour aller voir le médecin (souvent le cas de figure lorsque l’on s’arrête une seule journée). 

Résultat : avec des collègues malades, l’environnement au travail était fortement dégradé d’un point de vue sanitaire avec pour conséquence d’autres personnes malades. Pour lutter contre l’absence au travail, là aussi on avait vu mieux ! (Lire ici).  

Avec la fin du jour de carence, le bon sens reprend enfin ses droits. Un effet aussi, sans doute, de la pétition nationale lancée par la CGT au mois d'octobre dernier. La lutte paye !

 

                                         Jour de carence: La ministre montre le chemin au Maire de Paris        lebranchu-marylise                                                                                 " Le bon sens, c'est par là ! "

 

Bon maintenant, c’est l’occasion pour la Mairie de Paris d’être d’accord avec le Gouvernement et la CGT demande à Bertrand Delanoë d’annuler cette mesure dès maintenant, sans attendre la rentrée. D'ailleurs, le Premier Ministre Jean Marc Ayrault ne l'avait jamais fait appliquer dans sa commune de Nantes. 

Mieux, puisque cette mesure est enfin reconnue officiellement comme injuste, inefficace et même humiliante que la maire de Paris demande à son administration de  rembourser les journées défalquées aux agents depuis le 1er septembre 2012.

C’est un jour de caresse que nous voulons, pas un jour de carence. Et maintenant ?

 

 

                                             Jour de carence: Maryse Lebranchu au secours d'Anne Hidalgo ?

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                                       " Tu peux y aller Anne, pour l'abrogation vous êtes couverts maintenant ! "   

 

 

 

Lire aussi

Journée de carence : La Mairie de Paris contre la santé publique 

Jour de carence : Bertrand Delanoë marche sur la tête ! 

Santé : Moi Président, j'abroge la journée de carence ! 

Le Musée Cognacq-Jay n’est plus une chasse gardée !

 

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 10:39

 

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Dans un appel, plusieurs dizaines de syndicalistes demandent aux pouvoirs publics et aux employeurs une baisse des expositions aux ondes dans les espaces de travail. 

Ils travaillent chez L’Oréal, France Télécom, Thomas Cook, la SNCF, la Bibliothèque Nationale de France, Géodis, La Mairie de Paris ou bien à la RATP….  et viennent de tout horizon syndical (CFTC, CFDT, CGT, FSU ou SUD).  

Nombre d’entre eux ayant été confrontés à cette question de santé au travail,  Ils espèrent par cet appel sensibiliser également leurs collègues syndicalistes.

Pour notre part, cela a commencé en  2007,  quand un certain nombre de collègues, bibliothécaires parisiens, se plaignaient de maux de têtes, nausées… après l’installation massive de bornes Wifi dans leur établissement. Cet épisode avait abouti à un bras de fer entre la Mairie de Paris et les syndicats donnant lieu notamment à l’organisation d’une Conférence de Citoyens sur la prolifération des ondes électromagnétiques à Paris.

Vos représentants syndicaux, aujourd’hui à la CGT, ont à l’époque bataillé au Comité Hygiène et Sécurité, dans les médias puis organisé des colloques à l’Assemblée Nationale et au Sénat, avec l’aide de l’association Robin des Toits et des scientifiques internationaux en pointe sur la question pour que l’administration parisienne reconnaisse la souffrance de nos collègues contraints de nous appeler à l’aide. 

Cet appel rejoint donc en tout point nos préoccupations sur cette question de santé au travail, c’est pourquoi la CGT Culture de la Ville de Paris apporte un soutien sans réserve à ce texte.

Le texte de l’appel est disponible en cliquant ici 

 

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Lire aussi

Ondes électromagnétiques et santé : Un sujet toujours très sensible à la Mairie de Paris !

Quand Bertrand Delanoë roule dans la farine les opérateurs de téléphonie mobile !

Wifi dans les bibliothèques : Les personnes électrosensibles ont désormais des explications scientifiques

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Wifi: les syndicats de la BnF sont sur la même longueur d'onde !

Arrêt maladie : Pour le jour de carence, c’est (bientôt) terminé !

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 08:29

 

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    RFID et bibliothèques: le bilan que ne veut (surtout) pas faire la Ville de Paris.  

Le système RFID a été installé il y a cinq ans dans trois bibliothèques de la Ville de Paris. Depuis la RFID a été étendue à d'autres établissements parisiens. Bien que cette technologie soit loin de remplir tous ses objectifs: un système de vérification des documents qui ne fonctionne pas toujours, des logiciels défectueux, un matériel fragile, un système antivol peu fiable, le tout pour un coût toujours très élevé. L'administration en charge de son installation et qui en vantait ses nombreux bienfaits se garde bien d'en faire le moindre bilan. Nous allons donc le faire à leur place.

 

                                                       Logo%20RFID

                                                    Un livre pourtant écrit par un proche du Maire de Paris                                  

 

Un bilan professionnel. Tout d’abord, la RFID n’a pas répondu aux attentes des professionnels. Les promesses non tenues sont les suivantes :

- L’étiquette RFID couple le code-barres à l’antivol. Malheureusement, nous avons des puces blanches, sans inscription. Nous devons donc quand même coller un code-barres.

- Les étiquettes sont plus volumineuses que les antivols magnétiques. Ce sont surtout les documents jeunesse qui en pâtissent.

- Le contrôle de la complétude (vérification qu’un document multiple est bien complet : 1 disque + 1 livret ; un double DVD …) ne fonctionne pas, ou si mal, qu’il vaut mieux s’en passer pour éviter les erreurs de transaction. .

- L’inventaire à la volée, sans toucher les documents, est inefficace. Il n’est d’ailleurs plus question d’en faire.  

Un bilan économique.  En outre, il n’est pas évident que la RFID soit un modèle de vertu économique en cette période de crise  car sa mise en place implique de nombreux investissements :  

- Le coût financier de l’équipement d’abord, est colossal : il ne suffit plus d’acheter des consommables, un portique et un magnétiseur, il faut également installer un logiciel, acheter des platines et souscrire à un contrat de maintenance pour le tout…

- Ensuite, si l’on prend la chaîne du livre depuis son acquisition jusqu’au désherbage on se rend compte que la RFID ne fait qu’ajouter une ou plusieurs opérations là où elle nous est présentée comme la possibilité de dégager du temps pour renseigner les lecteurs.

- Contrairement aux code-barre qui sont quasiment inusables, les puces sont très fragiles : au moindre pli, le signal est rompu. Les puces pour CD et DVD ont durée de vie très faible, de l’ordre de 3 à 5 ans maximum. 

 

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                                             Une  durée de vie très faible, de l’ordre de 3 à 5 ans maximum.

 

Un bilan écologique.  Le recyclage de ces éléments métallique et toxique (présence d’un circuit intégré) n’a jamais été pensé mais il est évident qu’une puce est beaucoup plus nocive qu’un simple autocollant imprimé.

La RFID a suscité de grands espoirs parmi les membres de la profession. Les tutelles, séduites par le discours rassurant et résolument moderne des vendeurs de puces, ont succombé à ces charmes, pensant ainsi être à la pointe de la bibliothéconomie. Dans la réalité, il est à regretter principalement que la RFID ait essentiellement été un argument pour réduire le nombre d’agents titulaires dans les bibliothèques en introduisant l’automatisation des prêts et en oubliant totalement l’aspect relationnel de notre métier

Un collègue de la médiathèque Yourcenar en avait déjà fait un bilan dans un article  intitulé "La RFID dans les bibliothèques à Paris: Quel bilan pour quelles idées". Lire ici 

Mais même ailleurs qu’à Paris, des interrogations fortes sont posées par leurs  utilisateurs.  C’est ainsi qu’un bibliothécaire d’une petite commune bretonne vient lui aussi de faire un bilan pour le moins critique de cette technologie. Pour lui elle va même jusqu’à poser des questions éthiques, sanitaires et écologiques. Lire là                                    

Un bilan sanitaire.  Pour notre collègue breton les personnes sensibles aux ondes (sensibilité électromagnétique) seront impactées par le développement des ondes RFID. Si cette pathologie est difficile à apprécier, on ne peut exclure des désagréments pour certains lecteurs ou membres du personnel.

N’est-il pas paradoxal de faire des efforts pour permettre une meilleure accessibilité des personnes à mobilité réduite ou malvoyantes à la médiathèque et d’installer des dispositifs contraignants pour les personnes électro-sensibles ?

 

                                            L'adjoint à la Culture, Bruno Julliard avec le Maire de Paris

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                                   -  "  C'est vrai que c'est paradoxal !  Bruno, tu me fais un bilan bientôt ? "

                                              - Heu, j'attends encore des nouvelles de l'administration ! "

 

Un des rares arguments recevables avancés par la Mairie de paris est la mise en place des automates de prêt. Le résultat est plutôt positif si l'on s'en tient aux chiffres : plus de 95% des transactions se font sur automate, les lecteurs se débrouillent très bien et les interventions des bibliothécaires sont de moins en moins nombreuses….mais il n’y a pas besoin de la RFID !  En effet, il existe par ailleurs des automates de prêt qui utilisent la reconnaissance optique et la démagnétisation. 

Après ce bilan incontestable, reste à savoir si les élus (et l’administration) vont persister à installer cette technologie dans les bibliothèques (ou ailleurs) sans en mesurer toutes les conséquences professionnelles, sanitaires, écologiques ou (peut être la plus importante à ses yeux ?) économiques.

 

                                                     Le pass Navigo de la RATP utilise aussi la RFID

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                                                   " Moi, c'est décidé ! Je repasse direct au code-barre !

 

Lire aussi

Bibliothèques: La RFID c'est toujours pas automatique !

La RFID c'est pas automatique (1ère partie)

La RFID c'est pas automatique (2ème partie)

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 14:25

 

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            Dans les piscines parisiennes, les relations sociales prennent l’eau !

Depuis le 22 mai 2012, les piscines parisiennes sont fermées tous les jours, au moins partiellement.

Après dix mois de conflit, force est de constater que la détermination des Maitres nageurs de la Ville de Paris ne faiblit pas.           

N’ayant, semble-t-il, plus d’argument à opposer, La Ville de Paris menace désormais les grévistes de sanctions disciplinaires et remet en question le droit de grève.

La Mairie de Paris, en accord avec L’adjoint chargé des piscines, Monsieur Vuillermoz, (pourtant un ancien syndicaliste), vient d’envoyer des lettres d’intimidation aux grévistes et leur annoncer que cela figurerait dans leur dossier administratif.

Evidemment cette pratique est complètement illégale et la CGT portera l’affaire devant les tribunaux si la Mairie de Paris persiste dans ses pratiques, ce qui pourrait l’entrainer dans une forme de noyade judiciaire.

Pour rappel, le conflit porte sur :

-   La création d’une filière aquatique encadrée par des professionnels de la natation.

-   L’amélioration de la sécurité et de la qualité de l’enseignement de la natation scolaire.

-   Le maintien des cours dispensés par les Maitres nageurs au grand public et le maintien du principe actuel d’organisation des leçons  individuelles et collectives.

Dans le cadre de la mise en place de l’Aménagement des Rythmes Educatifs, les maitres nageurs parisiens ont rencontré la Directrice de Cabinet de Madame Colombe Brossel, adjointe chargée des affaires scolaires. L’occasion de lui rappeler que les professionnels de la natation veulent retrouver une place pleine et entière dans une activité occupée pour le moment par les professeurs d’Education Physique de la Ville de Paris.

Visiblement, la Mairie de Paris a trop d’argent et préfère payer en heures supplémentaires ces mêmes professeurs dont ce n’est pas le cœur de métier en lieu et place des professionnels de la natation que sont les Maitres nageurs.   

Faute de proposition, le conflit s’apprête désormais à entrer dans son onzième mois. Les piscines municipales, comme les relations sociales, prennent l’eau à Paris.

 

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- " Hmmm, les relations sociales prennent l'eau à la Mairie de paris ! "

- " Oui, sans compter de risque de noyade judiciaire ! "

 

 

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Pour son jubilée, la Reine D’Angleterre s’offre les Jeux Olympiques. Bertrand Delanoë, lui, boit la tasse !

 

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 09:23

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                                                                                 " Attendez moi, j'arrive ! "

 

                    La génération précaire* donne rendez vous à Bertrand Delanoë

le vendredi 22 février à 14 h à la Bourse du Travail !

La Ville de Paris use (et abuse) de contrats précaires pour faire tourner la machine municipale et parmi les nombreux non titulaires, après les contractuels, il y a les vacataires. Ces derniers sont au nombre de 11 000 !  C’est non seulement le plus important groupe de précaires mais surtout le plus pénalisé : une grosse majorité de temps partiels avec le salaire horaire le plus bas, le moins de droits sociaux et le moins de sécurité de l'emploi (le principe de la vacation : emploi sans garantie de durée et rémunération à l'heure).

Pour bien des agents concernés (animateurs, gardiens et surveillants, adjoints administratifs, agents de ménage…) la situation est des plus critiques après le refus de la Ville de Paris d'inclure les vacataires dans son prochain plan de titularisation au motif qu'ils ne sont pas sur des "emplois permanents". La bonne blague ! Il est vrai que la Mairie s'est toujours refusée à créer des postes permanents (et à plein temps) pour assurer la pérennité du service public.  

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                                           " Fais attention, y a plein de précaires derrière toi ! "

 

La CGT demande la reconnaissance du travail de milliers de vacataires à la Ville de Paris avec les revendications suivantes :

- Requalification des contrats, maintien dans l'emploi.

- Accès au plan de dé-précarisation.

- Création de postes à plein-temps pour tous les vacataires parisiens. En moyenne ceux-ci exercent un emploi à 70% : quand on sait donner du travail à 70%, on peut en donner à 100%, n'est ce pas? 

Des éléments encourageants nous poussent à vous inviter à vous mobiliser. 

Bertrand Delanoë croit il pouvoir continuer en laissant des agents à 910 heures par an (50% en Equivalent Temps Plein), sans donner des droits aux gens (contractualisation) ? 

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                                          " Dis moi Bertrand, tu penses encore continuer comme ça longtemps ? "


Pourtant, une grande partie de ces vacataires occupe les mêmes postes que titulaires et contractuels. Or la jurisprudence est claire: si le vacataire fait le même travail, même à temps non complet, pendant plusieurs années, ce n'est plus un vacataire. Quand la ville ne veut pas négocier à l’amiable, la CGT va au tribunal administratif !  Et elle gagne (lire ici) !

La CGT vous propose de ne pas rester seul, de vous organiser, en amont du conseil municipal de mars où tout va se jouer. Alors prenez contact avec nous !

La CGT vous invite à une réunion d’information du personnel, le Vendredi 22 février à partir de 14 heures–Salle Jean Jaurès, Bourse du travail, rue du Château d’eau; Métro République. Cette réunion se tient (c'est un droit) sur votre temps de travail.

   

 

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                                               Tous à l'AG le 22 février à 14 heures

 

 

Vacataires, contractuels, qui sommes nous ?  

Légalement, le vacataire est une personne engagée pour accomplir une tâche déterminée qui ne se reproduira pas. Le vacataire est rémunéré à la tâche ou l'acte effectué (il est rémunéré avec un mois de décalage, le contractuel lui est mensualisé).

Un agent qui accomplit une tâche régulière, même sur un horaire faible, devrait être un agent non titulaire avec les droits des contractuels (congés ordinaires, congés de maladie et de grave maladie, complément de salaire en cas de maladie, d’accident de travail, services pouvant être validés dans le régime C.N.R.A.C.L., application des mesures de résorption de l'emploi précaire, rémunération par rapport à un indice… Alors, selon la loi, nous sommes souvent de faux vacataires.

Nous devrions être reconnus comme des non titulaires et avoir le droit à des DROITS !!! 

Toute l'année, la CGT accueille, organise et accompagne les collègues non titulaires pour faire valoir leurs droits. Le Collectif Non Titulaires CGT tient sa permanence les lundis de 12h 30 à 14 H, dans son local du 19 rue du Renard, 6e étage. Tel : 01 53 01 41 55 – Pour Toutes infos, cliquez là

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                                -  " Humm, ces précaires vont finir par nous gacher l'existence "

                                    - " C'est vrai quoi, toujours à demander des droits, ceux là !  "


 

 

 

* Merci à "Génération Précaire" de nous permettre d'utiliser leur nom. Voir leur site en cliquant là

 

  Lire aussi

  La Mairie de Paris condamnée aux Prud’hommes pour emploi abusif !

 

 Lire aussi notre rubrique précaires

 

 

  Social: Bertrand Delanoë annonce "une simplification de la gestion" des musées parisiens ! 


 

 

 

 

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 16:08

 

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                                     Les syndicats, après des péripéties, s'aiment maintenant d'amour fou

 

 

                 Six syndicats se mettent ensemble. Des actions sont à prévoir !

Réduction d’effectif, baisse des budgets, réduction d’horaire... Le moral des bibliothécaires de la Ville de Paris est en berne et ça ne peut plus durer. 

Après la mobilisation du 20 décembre 2012, à l’occasion du séminaire des chefs d’établissement, séminaire au cour duquel ce sont succédées les mauvaises nouvelles (lire ici), les syndicats* se sont réunis après bien des péripéties. Ils ont convenu ensemble d’une prochaine Assemblée Générale, le mardi 26 février 2013, à partir de 10 heures, Salle Chaligny, 15 rue de Chaligny - Métro Reuilly Diderot - mais aussi d'action communes (avec pour commencer le boycott des amendes) pour cette année 2013

Les bibliothèques parisiennes ont souffert en 2012 et l’année 2013 s’annonce très mal. On ne compte plus les postes manquants (ou vacants), le budget des acquisitions est encore en baisse et certaines bibliothèques réduisent déjà leurs horaires faute de personnel (Marguerite Duras, Colette Vivier, Europe et même Clignancourt). D’autres ferment carrément leurs portes jusqu'à nouvel ordre (Isle Saint Louis) 

Pour le nouvel adjoint à la Culture, Bruno Julliard, l’année 2013 sera probablement moins paisible que 2012. Lui, l’ancien syndicaliste va devoir faire face à un mouvement social d'envergure. Vu le mécontentement du personnel municipal, celui-ci risque de s’inscrire dans la durée.

 

 

                         En 2013 cet ancien syndicaliste va devoir faire avec un mouvement social

              Vincent-Peillon-Bruno-Julliard.jpg

                                                  " Et oui mon Bruno, finie la belle vie !


 

 

* L’intersyndicale est composée de la CFDT, la CFTC, La CGT, le Supap, le syndicat des cadres UCP et l’UNSA.  (Force Ouvrière ne désire pas rejoindre le mouvement pour le moment).

                                                                                               

Lire aussi

Bibliothèques parisiennes: C'est officiel, le roi est nu !

Bibliothèques : Le Maire de Paris ne prends pas les parisiens (et les personnels) que pour des pigeons !

La CGT et la CFDT appellent au boycott des amendes dans les bibliothèques parisiennes.

Vacataires de la Mairie de Paris, c’est le moment de se montrer !

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 08:35

 

 

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                                   Comment mettre des mots sur les causes ?

 

Le  constat est sans appel : les travailleurs meurent beaucoup au travail, même si, trop souvent, le silence est organisé, se nourrit de leur isolement, du déni quant aux causes.

 

Lorsqu’il y a suicide ou tentative de suicide, les collègues sont dans la détresse, ne savent comment agir et culpabilisent. Comment dépasser ce sentiment d’impuissance ?  Comment faire pour que  la parole, le ressenti des personnels trouvent le chemin de l’action collective et organisée ?

 

la place qu’occupe le travail, dans la vie quotidienne, est centrale au regard du temps que chacun y passe. Il crée l’utilité sociale, permet à chacun d’avoir une identité reconnue, une histoire individuelle et collective. Pour chacun, le travail donne du sens à la vie, il est source de reconnaissance, de développement de compétences et de qualifications, d’épanouissement, d’émancipation.

 

Il y a suicide ou tentative de suicide quand les conditions d’exercice du travail ne permettent plus cette réalisation de soi.

 

Les collectifs de travail ont été éclatés quand ce sont eux qui donnaient des repères et il n’y a  plus de temps et plus d’espace pour parler du vécu et ressenti au travail. La sphère vie professionnelle/vie privée n’est pas étanche et ce qui se vit au travail ne permet plus de faire face aux  difficultés personnelles.

 

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Chacun se débat seul contre le surtravail, la multiplication des prescriptions et injonctions, le travail gratuit, les pressions, les évaluations sanctions, la mise en concurrence… Chacun est confronté à la peur d’être mal vu, mal noté, perçu comme dépassé, inadaptable, inapte, plus fait pour le métier. Chacun est démuni, ignore ses droits face à des employeurs qui exercent leur autorité comme un pouvoir de droit divin.

 

La parole des agents  n’est plus entendue.  Les lieux de travail sont devenus des zones de non droit où chacun est sommé de faire toujours plus, de se taire, d’être soumis et rentable, y compris dans la Fonction Publique.

 

La loi oblige tout employeur à protéger la santé physique et mentale des travailleurs, avec obligation de moyens et de résultats. Chaque fois qu’il y a atteinte à la santé, l’employeur engage, de fait, sa responsabilité civile et pénale. De plus, s’il est prouvé que celui-ci savait et n’a rien fait, la jurisprudence considère qu’il y a circonstance aggravante. Faire reconnaître tout suicide ou tentative, en accident du travail, permet d’obtenir réparation pour la famille. L’administration doit comprendre que la prévention, coûte moins cher que la perte d’une vie d’un agent.

 

 

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Comment agir ?

 

Un suicide, au travail ou en dehors, a toujours un lien avec le travail. Pour requalifier un suicide en accident du travail il faut prouver qu’il est survenu du fait du travail. Les liens avec la dégradation du travail, celles de ses conditions, doivent être démontrés. Cette démarche doit se conduire en accord avec la famille. Il faut constituer un dossier, réunir tous les éléments qui peuvent attester de la place et du rôle des conditions de travail dans ce geste définitif.

 

Mettre des mots sur les situations  

 

 

    surcharge de travail

 

Augmentation de la charge de travail, épuisement professionnel.

 

Intensification du travail, polyvalences,

glissement des tâches,

effacement des différences entre les métiers

 

 

P  pressions

Tension psychique, anxiété portant sur l'urgence demandée, les injonctions contradictoires, l'isolement, le harcèlement.

 

 

Organisation du travail rigide, carence de management, collectif de travail amoindri

 

 

 

P   peur

Sentiment d'insécurité sociale, inquiétude pour le maintien de l'emploi, peur de la précarisation, du chômage, du mal faire, de ne pas atteindre les objectifs.

 

 

Sous-traitance renforcement des discriminations et abus de pouvoir.

R  réactions post

      traumatique

relations d'agressivité, violences verbales

 

Rapport direct avec la mort, avec les

ambiances agressives

D dépressions

    suicides

les liens avec l'organisation du travail sont à établir

Négation de la compétence,

perte du sens du travail… Toutes difficultés liées

au travail….

 

 

 

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D’autres  causes possibles….

   

 

Identification

Causes

Conditions

Milieux professionnels fortement structurés par les références viriles

 

Là où le travail expose à des risques physiques importants

 

Sous-traitance et précarité pour contraindre les salariés à s’exposer

 

Instrument de l’exercice du pouvoir

Inégalités de situation : salaires, primes, carrière, prestige, fonctions …

 

Sentiment du manque d’emprise sur ces inégalités

 

Tolérabilité sur les attentes en proportion de la connaissance du cadre professionnel et de ses références

 

Tolérabilité sur la reconnaissance de la victime de l’injustice par ses collègues

 

Intolérabilité sur l’indifférence des collègues.

 

Réductions d’effectifs :

Réorganisation du travail,

nouvelle répartition des tâches,

augmentation des charges

de travail,

mise en concurrence,

difficultés à faire face aux

contraintes,

augmentation des conflits.

 

Réformes : changements des

références communes,

restructurations,

climat d’urgence,

changements,

contre ordre, hésitations,

augmentation de la charge

de travail, déstabilisation.

 

Flexibilité : malléabilité du

personnel

(statut, emploi, fonctions …)

 

Évaluation individuelle des

performances :

mise en concurrence

généralisée,

destruction de la confiance,

chacun pour soi, course a

ux mensonges, tricheries,

mise à l’écart, 

au placard pour satisfaire 

aux critères d e perfection,

désorientation,

confusion,

perte de l’estime de soi. 

 

Violation du droit du travail.

 

 

Ne restez pas seul, contactez nous.

 

 

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Santé au travail : Le Burn-out, ça se mesure ! 

 

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