L’administration donne raison …………à la CGT !
Dernièrement nous avions alerté les habitués du décolle étiquette de la marque KF FPS en aérosol des problèmes qu’ils pouvaient rencontrer lors de l’utilisation de ce produit. Voir sur :
Nous avons bien sur dans le même temps saisi la Mission Hygiène et Sécurité (MHS) de la Direction des affaires Culturelles. Ses conclusions nous donnent raison… !
« Ce produit chimique n’est pas dangereux sous respect des préconisations d’utilisations ».
Pas dangereux certes mais pouvant provoquer des maux de têtes, des nausées et des étourdissements…
Un bibliothécaire en train d'utiliser le "décolle étiquette"
Et si ces « inconvénients » ne suffisaient pas, ce produit, par son action dégraissante peut être à l’origine d’irritations cutanées ou respiratoires plus ou moins sévères s’il n’est pas utilisé dans les conditions préconisées et avec les équipements individuels de protection (E.P.I) constitués d’un masque respiratoire de type FFP1 et de gants en nitrile (non, ce n’est pas le Seigneur des Anneaux !!!)
La CGT va demander à la DAC que ces équipements de protection figurent dans les prochains marchés.
Dans la marché de la Ville de Paris Bientôt dans le marché de la Ville
Si votre établissement est mal ventilé, n’hésitez pas à en faire la remarque via le cahier d’hygiène et sécurité et par le biais du relais de prévention de votre bibliothèque.
Il existe cependant des solutions pour limiter les malaises liés à ce solvant
Il semble que les décolles étiquettes puissent se trouver en tubes applicateurs, conditionnement préférable aux aérosols qui augmentent le risque d’exposition- en particulier par inhalation, des personnes utilisatrices.
La CGT demande que ce soit sous cette forme d’applicateur que le marché de la Ville soit validé
La MHS (Mission Hygiène et Sécurité) recommande:
- D’utiliser des étiquettes qui ne laisseront pas de trace de colle au décollement
- S’il s’agit uniquement de remplacer une étiquette par une autre, de recouvrir l’ancienne par la nouvelle
- D’ôter le maximum de produit manuellement, avant d’utiliser le solvant
En l’état actuel des marchés, il est clair que ces préconisations sont utopiques.
La CGT portera ce dossier au prochain CHS de la Direction des affaires culturelles et demande déjà un bilan sur l’ensemble des produits chimiques utilisés dans nos établissements
Si vous-même employez des produits de ce type, faites nous le savoir en écrivant à votre représentant CGT au CHS de la Dac, à : agnes.dutrevis@paris.fr
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