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Nous sommes des personnels de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris, travaillant dans les bibliothèques municipales, conservatoires d'arrondissement, ateliers des beaux-arts, services centraux...

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5 octobre 2021 2 05 /10 /octobre /2021 07:45
Précaires dans les bibliothèques de la Ville de Paris : même ça on le leur a enlevé !

Dans une lettre ouverte, ces anciens contractuels, constitués en collectif, interpellent Anne Hidalgo, candidate à la présidentielle, pour qu’elle revienne sur cette injustice qui a été de leur enlever deux mille euros !

C’est un cri de colère lancé par ces anciens contractuels des bibliothèques municipales parisiennes devenus depuis peu agents titulaires de catégorie C. Ces agents recrutés en tant que personnel titulaire au début de cette année pensaient alors, après des années de galère, toucher ce qu’on appelle une « prime d’installation » d'environ deux mille euros, laquelle est accordée depuis toujours aux agents qui deviennent statutairement fonctionnaires. Pas du luxe dans une ville aussi chère que Paris. En plus l’administration le leur avait promis en leur faisant même remplir des formulaires officiels pour pouvoir la percevoir. Et puis patatras !

C’est que la mairie de Paris est revenue sur sa parole. Visiblement les caisses ont été tellement vidées pour organiser les jeux olympiques qu'il fallait sans doute gratter quelques sous. Mais que ce soit sur le dos d’anciens précaires en dit long sur la mentalité qui anime l’équipe municipale dirigée par Anne Hidalgo. Pour se justifier la municipalité (de gauche) se retranche derrière un texte de 2018 et jamais appliqué jusqu’alors. Il est vrai que ce dernier était totalement inique.

Car on refuse désormais cette prime aux stagiaires qui étaient déjà employés comme contractuels par la Ville de Paris dans les quatre mois précédant leurs nominations et ce même s’ils ou elles ne l'ont jamais perçue. Il en va de même pour les agents recrutés en tant que travailleurs handicapés et titularisés plus tard. En gros, il aurait fallu être au chômage avant. Difficile toutefois de remplir ce critère puisque ce recrutement a été fait justement pour déprécariser les agents qui de facto étaient déjà en place sinon on n'aurait pas eu besoin de les déprécariser. CQFD ! Malgré plusieurs demandes pour revenir sur cette décision, l’administration, ce monstre froid, est bien sûr restée de marbre

C’est pourquoi ces agents ont décidé de se constituer en collectif et de diffuser une lettre ouverte pour dénoncer ce mauvais traitement : « après avoir imposé un nombre de contrats limité par personne, du temps partiel très souvent subi, des années de situation précaire, la ville de Paris nous refuse la prime d'installation, sous prétexte que si nous étions déjà en Île-de-France les quatre mois précédant la nomination, cela indique que nous étions déjà « installés ». Cela est mis en place dans une des villes les plus chères de France et impacte des catégories C aux situations souvent fragiles. Si nous sommes aujourd'hui une poignée de bibliothécaires concernés, cela concerne tous les agents recrutés à la Ville  de Paris après avoir effectué ses missions comme contractuels ou vacataires ». Avant de conclure  par un « nous demandons à la ville de nous verser cette prime d'installation, sans condition ».

Pour faire avancer leur combat le collectif a déjà pris contact avec des élus du Conseil de Paris mais a aussi lancé une pétition publique sur le web, pour la signer, c'est ici. Pour les contacter et les soutenir, le collectif a aussi lancé des comptes Facebook et Twitter. Pour Anne Hidalgo satisfaire cette demande en faveur de ceux qui étaient les plus précaires de son administration ne lui nuirait pas dans la perspective de la campagne qui s’annonce, dont le slogan officiel est « justice » et « courage », en obligeant son administration à respecter la parole donnée.

 

 

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20 juin 2018 3 20 /06 /juin /2018 06:58
Quand la Mairie de Paris utilise du personnel sans contrat de travail

        Mais bon : c’est Nickel ! Car ils n’ont pas non plus de fiche de paye…

A peine un mois et demi après avoir alerté la Mairie de Paris sur les possibles conséquences sociales de la sous-traitance du service de ménage dans les bibliothèques de la Capitale (lire ici ) le constat est encore pire que ce que l’on craignait.

Petit retour en arrière : la Ville a décidé de confier toutes ses prestations de ménage, assurées jusqu’à il y a peu majoritairement par des agents municipaux, à la société de nettoyage Nickel. Plutôt mal nommée d’ailleurs car depuis le début du mois de mai certaines bibliothèques sont devenues extrêmement cradingues, Il est vrai que là où il y avait deux voire trois agents, il n’y en a désormais plus qu’un seul. Sans parler que ce dernier se retrouve souvent sans équipement ni matériel. Dans certains établissements, il a ainsi fallu que les bibliothécaires fournissent eux-mêmes des gants adéquats aux agents en question. On comprend que la société Nickel a pu proposer des prestations les moins chères de France. Les spécialistes à la Mairie de Paris ont d'ailleurs été étonnés que les prix soient inférieurs de 25% à ce qu’ils escomptaient ! Forcément, à lire ce qui suit.

Ainsi, à la bibliothèque de la rue de la Glacière (Paris XIIIe), la personne en charge du ménage a fini par jeter l’éponge. Faut dire que le 14 juin elle n’avait toujours pas signé de contrat de travail depuis son embauche le 2 mai. Il est vrai là aussi qu’elle n’avait toujours pas été payée, six semaines après avoir commencé son travail. Une habitude semble-t-il pour la société Nickel, puisque sa remplaçante, arrivée le 19 juin n’a pas elle non plus signé de contrat. De plus, au mépris de toutes les règles de sécurité, ces agents sont laissés seuls dans l’établissement, puisque commençant dès six heures du matin ! Embêtant pour la Mairie de Paris en cas d’accident du travail dans ses propres locaux.

Du côté de la bibliothèque Hélène-Berr (XIIe) on confirme. « L’homme de ménage auquel j’ai parlé ce matin me dit « n’avoir vu personne » de la société Nickel » témoigne une bibliothécaire. Pourtant, le pauvre malheureux fait ce qu’il peut puisque il porte une blouse qu’il a récupérée d’un de ses autres boulots... Lui non plus n’a pas de contrat. Il a téléphoné trois fois déjà et nous rapporte que « c’est une entreprise fantôme ! ». Pas faux, tant la société Nickel semble se cacher dans les profondeurs du Web puisque lorsque l’on y fait des recherches, on découvre que cette petite entreprise… a trois adresses différentes !

D’autres bibliothèques ne sont pas en reste puisque il y a encore quelques temps à Marguerite Yourcenar (XVe) la personne de ménage était toute seule depuis le changement de marché, et ce pour nettoyer une surface de plus de 3000 mètres carrés, sans consignes et ne connaissait même pas le nom de la boîte qui a repris le marché ! Et un bibliothécaire de constater accablé : « l'agent n’a même pas de matériel pour travailler, papier toilettes, sac aspirateur, etc. Pas de planning. Rien. ». Et probablement pas de contrat de travail non plus. Nickel chrome quoi ! I

Pourtant la Mairie de Paris est au courant du désastre puisque des personnels de la bibliothèque de la place d’Italie (XIIIe) ont pris des photos et les ont envoyées aux représentants des personnels. Qui les ont eux-mêmes renvoyées à la Direction des Affaires Culturelles et Bruno Julliard, le premier adjoint d’Anne Hidalgo. D’après nos informations, ça commencerait à ruer dans les brancards. Faut dire, qu’outre une dégradation d’un service qui était auparavant assuré parfaitement par des agents de la Ville de Paris, faire travailler des gens sans contrat de travail ni fiche de paye, voire pas de paye du tout ça, ça la fiche très mal pour une municipalité dirigée par une ancienne inspectrice du Travail.

C’est pourquoi devant ce scandale que Le collectif CGT parisien du Nettoyage organise des formations avec l'aide des défenseurs des agents. Prochain rendez-vous : samedi 23 juin de 14 heures à 17 heures à la Bourse du Travail, 85 rue Charlot, salle Léon Frot (métro République), dont les thèmes, ça tombe bien, porteront sur le contrat de Travail, les avenants, la procédure de licenciement et les moyens de se défendre !!!

 

 

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7 décembre 2017 4 07 /12 /décembre /2017 16:51
La Mairie de Paris mise en péril sur décision du Gouvernement !

« La politique de suppression des contrats aidés pourrait rendre critique le fonctionnement de plusieurs dizaines de services de la Ville » a lâché un représentant de la mairie lors d'une réunion officielle

La phrase est arrivée sans crier gare. Il faut dire que l'assistance ne s'y attendait guère. Cela s'est passé au cœur même de l'Hôtel de Ville lors d'une réunion officielle réunissant syndicats, administration et Bruno Julliard, le premier adjoint d'Anne Hidalgo. Au menu la situation des contrats aidés dans les vingt mairies d'arrondissements de la Capitale.

C'est que le nombre de ces contrats précaires est essentiel au bon fonctionnement de ces services publics de proximité, environ 232 personnes. Soit plus de 10% du total des agents qui travaillent à la DDCT, la direction en charge des mairies mais aussi, entre autre, des maisons des associations... Et sur ses deux cents contrats aidés, plus de la moitié « est indispensable » selon la Ville de Paris. Mais voilà, ils vont bientôt être supprimés à la suite de la décision d’Emmanuel Macron.

« La situation est critique » a ainsi lâché le directeur de la DDCT, preuve à l'appui, devant un Bruno Julliard médusé. Il faut dire que le tableau Excel utilisé pour faire remonter, dixit la ville de Paris, « les emplois en tension » avait de quoi tétaniser le premier adjoint. Du côté des représentants des personnels, s'ils savaient la situation catastrophique, l'annonce a confirmé qu'elle devenait désormais quasiment désespérée.

Pour les organisations syndicales la réponse est on ne peut plus urgente : la titularisation des très nombreux, 1 543,  contrats aidés travaillant dans l'ensemble des services de la Ville. D'autant plus qu'elles ont dénombré, par exemple, plus de mille postes d’adjoints administratifs actuellement vacants. « Cela fait plus de cinq ans que nous dénonçons le remplacement  de fonctionnaires par des collègues sous-payés et jetés comme de kleenex tous les deux ans. Nous disons depuis cinq ans que près de 80 % de nos collègues en contrats aidés occupent des emplois permanents ce qui est illégal » déclare une élue représentante des personnels. Tellement illégale d'ailleurs que la ville a été condamnée par la cour de cassation sur cette question.

L'avenir des contrats précaires devrait ainsi être abordé au Conseil de Paris du 11 décembre ou plusieurs vœux sont proposés. Les débats devraient êtres animés au sein de l’exécutif municipal puisque plusieurs syndicats (CGT, FO et SUPAP) appellent également à un mouvement social ce jour là.  Et bien sûr, les agents en contrats aidés seront de la mobilisation !

 

                                Sa maison brûle mais la maire de Paris regarde ailleurs

          - Vas-y Brigitte fait lui le coup du "sage qui montre la Lune", ça marche à chaque fois

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16 novembre 2017 4 16 /11 /novembre /2017 07:38

Ils ou elles travaillent pour la Mairie de Paris. Dans des secteurs tant vantés par Anne Hidalgo et son équipe tels que le social, la culture ou le recyclage des déchets. Bien qu'ils fassent souvent tourner la boutique municipale, ils vont bientôt retourner à la rue. Ce sont les invisibles d'Anne Hidalgo. Témoignages.

Les invisibles d'Anne Hidalgo sont aussi sur Facebook

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23 septembre 2017 6 23 /09 /septembre /2017 16:09
Contrats aidés : Lettre ouverte à Madame Hidalgo et aux élu‐e‐s du Conseil de Paris

« Personne ne comprendrait que la ville de Paris soit prête à dégager des moyens supplémentaires pour l’organisation des Jeux Olympique mais qu’elle se refuse à le faire pour les milliers de personnes en fin de contrats sans solution d’avenir »

Plusieurs milliers d’emploi en contrats aidés sont menacés à la Ville de Paris et dans des associations qui exercent des missions de service public ou d’utilité publique. La mise en œuvre de ces missions est compromise si ces emplois ne sont pas pérennisés et il s’agit d’un vaste plan de licenciement aux conséquences sociales terribles.

Nous sommes bien évidemment fermement opposés à ces mesures brutales et injustes. Nous constatons d’ailleurs que six maires adjoints de la ville de Paris ont exprimé dans Le Monde que « la fin des contrats aidés menace la politique sociale de la Ville de Paris ». Nous sommes scandalisés par le cynisme du porte‐parole du gouvernement, Christophe Castaner qui affirme tranquillement que « les contrats aidés sont des emplois sparadrap qui garantissent la précarité, le temps partiel et la quasi non‐espérance d’un emploi pérenne ».

Mais ce n’est pas pour autant que nous nous résignons à la pérennisation de la précarité. C’est pourquoi nous vous demandons de prendre vos responsabilités en agissant à la fois pour le maintien des missions de service public et d’utilité publique et pour la pérennisation des emplois : en vous substituant en urgence à l’État pour assurer le maintien des emplois dans les associations et en contribuant à leur pérennisation mais aussi en ouvrant à la Ville de Paris un plan de dé‐précarisation, de créations d’emplois publics et de formation, permettant d’intégrer les agents en contrats aidés.

Malgré la baisse des dotations aux collectivités locales que nous condamnons, Paris est encore une Ville qui a les moyens d’agir. Personne ne comprendrait que la ville de Paris soit prête à dégager des moyens supplémentaires pour l’organisation des Jeux Olympique mais qu’elle se refuse à le faire pour les milliers de personnes en fin de contrats sans solution d’avenir.

               Contrats aidés : Anne Hidalgo main dans la main avec Emmanuel Macron ?   

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 10:53

 

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Pendant ce temps, la Mairie de Paris s'affiche sans vergogne sur le parvis même de l’Hôtel de Ville 

Vous êtes parisiens ou bien venez d’ailleurs pour visiter un établissement culturel d’une des villes les plus riches du monde. Vous êtes surpris ! La moitié des salles sont fermées ? On vous incite à donner de l'argent pour aider les musées ? Le prix des expositions vous semble trop élevé ?

Et oui, vous entrez dans un établissement public mutualisé qui emploie de nombreux travailleurs précaires vivant dans la peur et la pression quotidienne de ne pas voir renouveler leur contrat. Car contrairement aux idées reçues, les agents des musées ne sont pas tous fonctionnaires !

C’est vrai que depuis que la gestion des musées municipaux a été transférée dans une nouvelle structure, Paris-Musées, malgré l’opposition unanime des représentants du personnel, la précarité s’est généralisée.

Beaucoup de personnels sont embauchés pour un temps limité ne dépassant pas six mois ! Jamais plus, souvent moins... Ils doivent ensuite attendre six autres mois pour espérer un autre contrat et ainsi de suite jusqu'à la Saint Glinglin..

 

                                             Hidalgo

                                  - Quand je serais maire, j'appliquerais ce qui est écrit dans ce livre

               

Par ailleurs ils sont payés deux mois après le premier jour travaillé (ils restent donc pendant une longue période sans salaire ne se nourrissant que d'amour et d'eau fraiche (lire ici)...Ils ne touchent pas non plus de prime le dimanche, un rêve patronal depuis longtemps réalisé à la mairie de Paris. Quand à leur contrat, celui-ci ne leur est généralement pas remis avant le début de leur mission. Parfois, il  n’est remis qu'à la fin de leur vacation, ce qui pose d'énormes problèmes avec Pôle emploi car ils ne peuvent fournir de justificatif de leur embauche. 

Dans certains musées ces agents précaires sont obligés de travailler en nocturne en horaires décalés sans être payés en heures supplémentaires. Leur vacation est renouvelée de mois en mois, ce qui leur met une pression quotidienne alors que les expositions durent quatre mois et plus.

Les vacataires sont souvent victimes de dysfonctionnements provenant de l'administration (une seule personne pour gérer tous les dossiers). Ils ne sont pas payés ou payés en dessous des heures effectuées.

Paris Musées ne répond pas à leurs demandes quand des problèmes se posent (fiche de paie, arrêté de travail, remboursement carte transport) Ils trouvent porte close et ne peuvent accéder aux services pour résoudre leurs problèmes...

 

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                                                       - Quel est l'imbécile qui a accrcoché tout ça !

 

Et la surveillance n'est pas le seul service touché, de nombreux services s'appuient également sur la précarité : conférenciers, plasticiens, personnels administratifs et tant d'autres encore ... en CDD, en stage, en contrat aidé, tout ceci entrainant une corruption généralisée où le copinage est bien souvent le seul critère de recrutement…

Cette situation des plus catastrophiques est en réalité le résultat d’une politique qui, sous couvert d’économie budgétaire, d’efficacité et de rentabilité, ne vise qu’à détruire les fondements mêmes de la fonction publique

Pour respecter les usagers du service public, respecter  notre patrimoine, il faut respecter les travailleurs, qui, coûte que coûte, permettent l'ouverture de nos musées et leur animation malgré le mépris et l'indifférence de leur employeur... Puisque la Mairie de Paris affiche sans vergogne sur le parvis même de l’Hôtel de Ville son combat contre la précarité exigeons la pérennisation de ces emplois immédiatement !

 

 

             Bruno Julliard, actuel président de Paris-Musées et ancien pourfendeur de la précarité

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                         - Quand je serais au pouvoir, j'appliquerais mes idéaux de jeunesse ...

 

 

 

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Fermeture de salle record pour les musées de la Ville de Paris en 2013                    

 

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 08:26

 

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          Dans la capitale, de nouveaux agents pour pas même un euro de plus !

On savait le Maire de Paris soucieux des deniers publics. Ses deux mandatures ont d’ailleurs été marquées du sceau d’une gestion minutieuse des dépenses municipales surtout en ce qui concerne les frais de personnel. Pas un centime pourtant qui ne soit justifié mais il semble que les agents coûtent encore trop cher malgré les fines astuces misent en place par les directions pour en limiter les coûts.

La première astuce consiste à multiplier les faisant fonctions et développer la polyvalence des tâches. Le bénéfice du stratagème saute aux yeux du premier malvoyant venu. On prend un agent de catégorie C, celui qui touche juste le smic grâce aux primes, et on le bombarde responsable de projet, chef d’établissement … Bref, toute tache qui dépend d’un cadre B, voire parfois d’un cadre A. Première belle économie mais risque psycho-social assuré !

Pour la seconde astuce, le Maire de Paris, pourtant à cheval sur son indépendance s’est inspiré  ….de l'Etat en multipliant les contrats divers et variés ! Contrats aidés, contrats de génération … On a toujours besoin d’un petit contrat chez soi ! Là aussi belles économies mais risques importants de finir devant les juges du tribunal administratif ou des prud’hommes qui ne plaisantent pas avec ces choses là. D'ailleurs, au vu des amendes que doit payer la Mairie, niveau économie, c’est raté (lire ici).

 

                                                     Contrats aidés: le Maire de Paris a copié sur l'Etat !

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                                          -  Oui, eh bien ça me coûte cher au Prud'hommes tout ça !

                                     - Ah ça Bertrand, fallait pas prendre des avocats faisant fonction

 

N’arrêtons pas en si bon chemin car la troisième ruse pointe le bout de son nez. En profitant, comme dans le privé, de tous ces jeunes qui cherchent une première expérience pour gonfler leur CV et entrer enfin dans la vie active (lire ici) pour la Mairie le stagiaire est toujours là. Payé au lance pièce uniquement si son stage dépasse trois mois, il est surqualifié - quelquefois, corvéable à merci – souvent - et ne connaît pas ses droits - toujours.

Mais toutes ces feintes sont déjà obsolètes car depuis quelques mois, certains établissements, souvent ceux qui avaient usé et abusé des subtilités évoquées ci-dessus, sont arrivés au plus haut degré de l’économie ménagère….ne plus payer du tout pour des prestations de qualité supérieure ! Eh oui, le bénévole vient de faire son entrée sur la grande scène parisienne. Souvent ancien agent de la ville à la retraite, jeune encore, formé, libre de son temps, le bénévole est ravi de revenir gratuitement sur son lieu de travail pour mener à leur terme les dossiers dont il avait la responsabilité et dont il estime être le seul à pouvoir les clore avec brio. A la plus grande satisfaction de ses anciens supérieurs hiérarchiques qui n’ont plus besoin alors de publier de fiche de poste et font l’économie d’un recrutement.

La CGT bien évidement condamne cette dérive et réaffirme que tout poste qui correspond à un besoin permanent doit être un poste de titulaire, en activité, celà va de soi. Laissons aux associations le soin d’accueillir les retraités de la fonction publique parisienne. Sûr que l’équipe municipale ne voudra plus saper les fondements de l’économie solidaire.

 

                             L'équipe municipale va-t-elle continuer à piquer les bénévoles aux associations ?

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                                  Rrrr, en plus de nous foutre aux prud'hommes, la CGT nous persifle !

 

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12 août 2013 1 12 /08 /août /2013 10:31

 

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            La Mairie devra, en outre, payer une amende de près 50 mille euros !

La Mairie de Paris a bien du mal avec le droit du travail. Après de multiples condamnations l’année dernière (lire ici), la voici de nouveau condamnée pour avoir mis fin sans motivation aux contrats de quatre femmes en Contrat Aidé.

Après une première audience, les dossiers de ces femmes ont été renvoyés devant les prud'hommes pour être tranchés par un juge de la Cour d'Appel de Paris.

Le juge a requalifié leur contrat de travail en Contrat à Durée Indéterminé (CDI). Malgré le refus de la Mairie de Paris de les réintégrer, la CGT va demander l’application des décisions de justice, via le Tribunal Administratif.

Comme l'affirmait notre syndicat depuis le début, la justice prud'hommale a rappelé au Maire de Paris que les formations étaient dues à chaque contrat. En n'assurant pas son obligation de formation, le tribunal a estimé que l’administration parisienne a nécessairement créé un préjudice (estimé par le juge à deux mois de salaire).

En multipliant les contrats de six mois au lieu de contrats plus longs et moins précarisés, la municipalité, bien qu'elle a tenté d'y échapper, devra tout de même assurer ses obligations de formation* !

La Mairie de Paris a, de plus, été condamnée à verser plus de dix mille euros pour chacun des dossiers concernés. Une amende d'un montant de près de cinquante mille euros. C’est l’adjoint au maire chargé des finances qui va être content. 

Le comble, c’est que ces personnes en Contrat Aidé étaient employées pour travailler à l’accueil.... de la Bourse du Travail (propriété de la Ville de Paris), au cœur même du bastion des conquêtes sociales ! La précarité va se nicher jusque dans les endroits les plus inattendus. Leur licenciement était donc un symbole qui tombait plutôt mal pour l’administration parisienne.

Cette victoire conforte notre syndicat dans les combats engagés pour le respect des agents non-titulaires, et parmi eux les Contrat Aidés, nombreux dans la collectivité parisienne.

La CGT va tout faire pour que la Mairie de Paris change de politique sur l’emploi précaire. Le spécialiste juridique de notre syndicat prévoit d’autres actions en justice à la rentrée.

 

                                   La Mairie de Paris de nouveau devant les Prud'hommes à la rentrée ?

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                                            "  Y commence à nous courir le spécialiste juridique de la CGT !

 

* La durée maximale légale pour ce type de contrats est de deux ans, ou cinq ans pour les travailleurs handicapés et les agents de plus de 50 ans. La Mairie de Paris préfère employer ses agents en contrat aidé via des contrats courts (6 mois), multipliant les contrats au lieu d'avoir des contrats d'un an ou deux, et laissant ainsi ces agents dans une précarité et un stress permanents. La décision du tribunal rappelle que les actions de formation sont dues à chaque contrat, dès le premier et à chaque renouvellement. La Mairie en donnant des formations lors du premier contrat, mais n'en donnant aucune lors du second contrat, a donc été en faute et s'est vu condamnée pour quasiment 2.800 € à ce titre.

 

 

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Pour tour savoir sur la précarité à la Mairie de Paris, lire notre rubrique: précaires

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 08:19

 

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                                                               " C'est bon, j'ai remplis mon dossier ! "

 

 

            Il faudra juste constituer un dossier pour recevoir une gratification !

Vous voulez travailler dans la culture ? Vous êtes assistant de bibliothèque, chargé de mission de politique culturelle, bibliothécaire, conservateur du patrimoine ?  Vous avez un niveau de Bac+2 à Bac+5 ? Alors cette annonce est pour vous. Des dizaines de postes sont à pourvoir pour quelques semaines à quelques mois dans les bibliothèques et les musées parisiens si l’on en croit le service Pôle emploi de la Ville de Paris (lire ici).

Attention toutefois, si vous pensiez pouvoir tirer un revenu de cette activité pour vous loger ou simplement vous nourrir. Tintin !

Ainsi que le précise la Mairie : « Si le stage effectué est d’une durée égale ou inférieure à 2 mois (8 semaines à 35h soit 280h), le stagiaire ne bénéficie pas de gratification. ». C'est-à-dire que le stagiaire s’il aime les fastes de la Ville lumière doit aussi aimer le bénévolat.

 

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                                                                                Oups ! Et ma gratification ?

 

Toutefois la Ville de Paris peut savoir aussi se montrer d’une générosité inouïe en cette période d’austérité budgétaire.

« Si la durée du stage est supérieure à deux mois, le stagiaire perçoit une indemnisation mensuelle égale à 12,5% du plafond horaire de la Sécurité Sociale » annonce la municipalité, soit entre 100 et 200 euros. Un véritable redressement dans la justice. Toutefois la Mairie précise que cette gratification ne pourra être accordée « qu’après constitution de son dossier ».Mais attention au laissez-allez, il ne suffirait pas que le stagiaire essaye de mettre à mal les finances parisiennes.

Peu probable cependant que ces stages dans les bibliothèques ou les musées soient une aide à l’insertion dans le monde professionnel, puisque le recrutement à la Ville de Paris passe (en principe) par un concours.

Emettons l’idée que ce soit plutôt pour faire tourner la boutique culturelle à moindre frais ?  Peut être pour éviter de recruter ? D’ailleurs la Marie de Paris dans sa grande bonté offre des centaines de stages dans tous ses services à des postes aussi peu qualifié que …juriste, comptable, infographiste…. ! Un vrai redressement productif !

En tout cas pour l'entretien des espaces verts, la Mairie a déjà réglé le problème puiqu'elle a remplacé les jardiniers par ...des brebis !  ( Veridique, lire ici)

 

                                                                       Juriste, comptable, pilote, cariste...

                                   WOMEN ANSWER MANPOWER SHORTAGES - NARA - 516165

                                                  La Mairie de Paris answer manpower 

 

 

 

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Le handicap dans les bibliothèques : La Ville de Paris peut (et doit) mieux faire !  

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 07:56

 

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                           .... Des titularisations qui en appellent d’autres

Au Comité Technique Paritaire du 19 mars, la Mairie de Paris a proposé une application à minima de la loi de déprécarisation du 12 mars 2012. La CGT a fait remarquer que la Ville a pourtant maintenant tous les pouvoirs pour dé-précariser davantage tout de suite, sans attendre la réforme de rythmes scolaires. Paris  a déjà fait assez d’économie sur le dos de milliers de non titulaires…  C’est pourquoi, la CGT a demandé :

La titularisation de tous les ayants droits dès 2013

L’intégration à 100 % et non à 60 % l’ensemble des ayants droits

La création des temps complets en particulier pour les agents de ménage qui seront particulièrement pénalisés par les propositions de la ville : 96 intégrés sur 325 ! C’est insuffisant !

La requalification et la titularisation des faux vacataires

Une intégration sur la base de la reconnaissance des acquis de l’expérience

L’égalité de traitement des agents en congé maternité et maladie

                                      article 2561 2782-copie-1

                                                                        La CGT pense aux mamans

 

 Le retrait des propositions de l’UCP et de l’Unsa de diminution du nombre de postes ouverts pour des non titulaires de catégorie A.  La ville a diminué de 183 à 150 agents non titulaires intégrables sur le corps des attachés et a baissé le nombre d’ayants droits de 1037 à 1017 dans son plan !  

La CGT a gagné l’égalité de traitement entre les agents, notamment pour les femmes en congé de maternité et un comité de suivi afin de vérifier les engagements de la ville. Les CDD de remplacements remplissant les conditions seront bien intégrés au plan de déprécarisation. Il nous reste encore à gagner la titularisation des agents à temps incomplets, majoritairement des femmes et la requalification des vacataires.

Malgré l’obstruction de certaines organisations syndicales, la CGT a pesé pour maintenir les 1017 titularisations d’agents non titulaires. C’est une avancée pour nos collègues. C’est aussi le résultat de nos batailles depuis plusieurs années au coté d’eux. Mais la CGT s’est abstenue car ce plan exclu encore trop de collègues avec qui nous continuerons d’agir.

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                            Malgré l’obstruction de certaines organisations syndicales, la CGT est passé

      

La CGT continuera à se battre dans le comité de suivi. Si vous n’êtes pas retenus suite aux procédures d’intégration, n’hésitez pas à nous le faire savoir.

La CGT vous fixe un premier rendez-vous pour peser pour la déprécarisation du plus grand nombre d’animateurs vacataires ou contractuels, la dé précarisation des agents des caisses des écoles, des ATE, des agents de ménage dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires.

Pour rappel, c’est grâce à notre mobilisation que la ville a été obligée de commencer à lâcher des postes pour les vacataires. Grâce à nos interventions, la ville reconnaît enfin qu’elle abuse de nos collègues… 

Vous l’aurez compris, plus vous vous manifestez, plus on gagnera !  

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                                                                  Ahhh ! Ils ont rien voulu lâcher !!   

 

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