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  • : PACS-DAC de la Ville de Paris
  • : Blog PACS de la Direction des Affaires Culturelles (DAC) de la Ville de Paris.
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Qui sommes nous ?

Nous sommes des personnels de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris, travaillant dans les bibliothèques municipales, conservatoires d'arrondissement, ateliers des beaux-arts, services centraux...

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28 septembre 2021 2 28 /09 /septembre /2021 07:42
Les bibliothèques parisiennes contre l'exclusion des enfants à partir de douze ans !

Dans tout le pays les personnels se mobilisent pour demander que les bibliothèques des collectivités territoriales soient exemptées du dispositif du passe sanitaire et lancent un appel national à la grève à partir du 1er octobre

Le contrôle du passe sanitaire s'oppose aux valeurs et aux missions des bibliothèques d'accès à la culture pour tous-tes, sans discrimination aucune. Demander aux bibliothécaires de refuser l'entrée des équipements à une partie de la population est sans précédent dans l'histoire.

Alors que les librairies, les bibliothèques universitaires, la BPI à Beaubourg, la BNF ou encore les bibliothèques spécialisées ne sont pas soumises à l'obligation du passe, les bibliothèques de proximité elles le sont ! À partir de ce jeudi 30 septembre, ce sont  maintenant les mineurs à partir de douze ans qui ne présenteraient pas de passe que les bibliothécaires vont devoir exclure !

Dans tout le pays, que ce soit des grandes métropoles comme Lyon (Rhône), Grenoble (Isère) ou bien Toulouse (Haute Garonne) mais aussi des communes plus petites comme Gingamp (Côte d'Armor), Brest (Finistère), Seyssins (Isère), Lannion (Côte d'Armor), Romainville (Seine-Saint-Denis), Meylan (Isère), Argelès (Pyrénées-Orientales), Cousserant (Ariège), Loperhet (Finistère),, Le Mans (Sarthe), Lasalle (Gard) ou encore La Rochelle (Charente-Maritime), liste non exhaustive, les personnels se mobilisent pour demander que les bibliothèques des collectivités territoriales soient exemptées du dispositif du passe sanitaire.

Interpellée à de nombreuses reprises depuis juillet par les représentant-e-s des personnels, Carine Rolland, l’adjointe à la culture d’Anne Hidalgo se contente de dire qu'elle appliquera la loi semblant même approuver la décision du gouvernement alors qu’ailleurs des décisions (courageuses) sont prises dans l’autre sens à l’instar hier de Lyon et Villeurbanne (lire ici) ou encore, il y à quelques heures, de Strasbourg (voir ici). C’est pourquoi, les es élue-e-s du personnel de la direction des affaires culturelles de la Ville de Paris appellent les personnels des bibliothèques parisiennes à se mettre en grève ce vendredi 1er octobre et/ou dans les jours à venir dans le cadre de l'appel national des bibliothécaires de France et de Navarre.

 

                                       - Anne, oppose toi un peu sinon ça va finir par se voir !

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16 janvier 2020 4 16 /01 /janvier /2020 07:47
Ouverture du dimanche : Anne Hidalgo inaugure un conflit social à la place d’une bibliothèque

La médiathèque Jean-Pierre Melville (XIIIe) qui rouvre après plus d’un an de travaux sera en grève le dimanche 19 janvier et les suivants. Ainsi que les autres bibliothèques parisiennes qui ouvrent déjà ce jour-là. Pourtant les syndicats avaient proposé à Anne Hidalgo et Christophe Girard une solution pour éviter ce conflit

Les cartes avaient pourtant bien été posées sur la table et depuis très longtemps par les personnels de la médiathèque Jean-Pierre Melville, située dans le quartier de Tolbiac-Olympiades (XIIIe), pour contester les conditions de l’ouverture de leur établissement le dimanche. Ces derniers ne demandaient pas la lune : juste de bonnes conditions de travail et des moyens corrects pour ouvrir un jour supplémentaire notamment en termes d’effectif (lire ici).

Autre revendication : la rémunération du travail dominical. Un sujet qui concerne aussi grandement les autres personnels des bibliothèques parisiennes qui ouvrent déjà le dimanche - Truffaut (Ier), Canopée (Ier), Sagan (Xe), Hélène Berr (XIIe), Yourcenar (XVe), Rostand (XVIIe) et Duras (XXe). Actuellement de cent euros (brut), la prime dominicale n’a pas été réévaluée depuis plus de dix ans malgré le coût de la vie dans ce qui est une des capitales les plus chères du monde selon les études officielles. Les bibliothécaires réclament donc qu’elle passe à 150 euros net.

Une ultime réunion dans le cadre du préavis de grève s’est certes tenue avec la direction des affaires culturelles de la Ville de Paris mais les revendications, pourtant raisonnables, des bibliothécaires ont été balayées d'un revers de main, la mairie se défaussant derrière le fait qu'elle ne peut plus prendre de décisions à qylques semaines des élections municipales. L’intersyndicale (CGT, FO, SUPAP-FSU, UCP) a alors proposé de quoi éviter ce conflit : reporter à la prochaine mandature l’ouverture dominicale de la bibliothèque Melville le temps de trouver une solution pour créer des postes budgétaires et d’augmenter les rémunérations avant l’élaboration du prochain budget.

La bibliothèque Jean-Pierre Melville devait être inaugurée par Anne Hidalgo cette semaine après plus d’un an de travaux. A la place, la future candidate à sa propre réélection va plutôt inaugurer un conflit social puisque dès ce dimanche 19 janvier toutes les bibliothèques qui devaient ouvrir ce jour-là seront en grève. Et probablement aussi les dimanches suivants, si aucune proposition de sortie de crise n’est faite par la première édile ou son adjoint à la culture, Christophe Girard.

 

 

          La maire de Paris inaugure un mouvement social en pleine campagne des municipales

                             - M'en fous des bibliothécaires, je préfère être en meilleure compagnie

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12 avril 2019 5 12 /04 /avril /2019 06:38
Euh, là Manu pour une fois je n'y suis pour rien

Euh, là Manu pour une fois je n'y suis pour rien

Unanimes, tous les syndicats appellent à une assemblée générale commune, le jeudi 18 avril à la Bourse du Travail

 

De mémoire de syndicaliste ou de simple observateur de l’actualité sociale à la Ville de Paris, c’est assurément une première ! En tout cas depuis l’élection du premier édile, Jacques Chirac, soit depuis au moins trente-deux ans ! Mais peut-être même depuis plus longtemps encore… Depuis 68, ou la Libération voire l'époque du Front Populaire ! C’est en effet du jamais vu pour nombre d'agents des administrations parisiennes que les syndicats de la première commune de France appellent tous ensemble à une action commune. Et il n'en manque pas un seul. Un exploit Jupitérien ? Presque, puisque ce sont les fondements mêmes de la fonction publique qui sont attaqués par le Gouvernement (lire ici)…

 

C'est pourquoi la totalité des syndicats représentatifs de la Ville de Paris, CFDT, CFTC, CGT, FO, Supap, UCP et UNSA invite tous les personnels de la Ville de Paris qui veulent en savoir plus à une grande assemblée générale, le jeudi 18 avril à la Bourse du Travail (salle Grande Croizat). Invitation sur les heures d'informations syndicales.

 

Au  menu : augmentation du temps de travail (avec la remise en cause des RTT et une suppression de huit jours de congés annuels) ; remise en cause des cycles de travail actuels ; rupture conventionnelle pour se séparer des fonctionnaires ; précarisation pour tous les personnels de la Fonction publique, titulaires et non-titulaires ; recrutement généralisé de contractuels à la place de fonctionnaires ; des instances du personnel vidées de leur contenu (CAP, CCP, CT, CHSCT) ; facilitation des privatisations de services entiers avec leurs agents. Et oui, c’est vraiment l’indigestion !

 

Alors, soyons toutes et tous au rendez-vous le jeudi 18 avril à partir de 9 heures à la Bourse du Travail de la rue du Château d'Eau, Métro République. Et puis accueillir cette intersyndicale en salle Croizat, salle classée où tant de luttes ont été menées, ne pourra que porter la nôtre ! Vu que l'affluence sera grande il est conseillé d'arriver tôt pour espérer avoir une place assise

 

 

 

               Le 18 avril, rendez-vous tous dans un lieu historique pour un moment historique !

 

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18 décembre 2018 2 18 /12 /décembre /2018 19:35
Pouvoir d’achat : Anne Hidalgo sous pression pour mettre en place la prime « Macron »

« Nous demandons à l’exécutif parisien de faire comme les grandes entreprises qui ont décidé d’accorder des primes de plus de mille euros à leurs salarié.e.s. La plus grande et la plus riche des collectivités du pays en a les moyens » déclarent  les syndicats de la Ville de Paris.

Dans le contexte des mobilisations sociales en cours, le président Emmanuel Macron a fermement invité les employeurs des grandes entreprises à accorder des primes exceptionnelles pour la fin de l’année. Plusieurs entreprises, Total, Carrefour, Free (etc.), ont annoncé publiquement ces derniers jours qu’elles allaient distribuer des primes de 1000 à 1500 euros pour l’ensemble de leurs salarié.e.s. Beaucoup d’autres, dont Michelin ou la SNCF, viennent de leur emboîter le pas.

Les syndicats CFDT, CGT, FO, Supap-FSU et SUD de la Ville de Paris ont donc décidé d’interpeller Anne Hidalgo pour qu’elle aussi prenne en compte ce problème de pouvoir d’achat, qui touche les agents municipaux de la Capitale, lesquels, comme l’ensemble des fonctionnaires, ont vu leur rémunération (calculée sur le point d’indice) gelée depuis de nombreuses années.

« Nous demandons à l’exécutif parisien l’obtention d’une prime exceptionnelle de 2000 euros pour les agents de catégorie C, de 1500 euros pour les agents de catégorie B et de 1000 euros pour les agents de catégorie A de la Ville de Paris. La plus grande et la plus riche des collectivités du pays en a les moyens » déclare ainsi l’intersyndicale dans un communiqué diffusé sur les messageries internes de la Ville. « L'exigence d'une telle prime ne dissocie pas les agents de la Ville de tous les citoyens qui se mobilisent actuellement pour leur niveau de vie. C'est une demande d'équité et justice » concluent d’ailleurs les représentants des personnels.

Pour obtenir satisfaction les syndicats ont d’ores et déjà déposé un préavis de grève pour le vendredi 21 décembre avec un rassemblement du côté de l’Hôtel de Ville sur les coups de midi.  Mais on imagine mal que les agents, qu'ils soient titulaires, vacataires ou encore en contrat aidé, puissent avoir une fin de non recevoir. Car Anne Hidalgo, qui se veut à l’avant-garde du progressisme, ne pourrait pas se permettre politiquement d’être débordée sur la question du pouvoir d’achat par Xavier Niel, le patron de Free, et ses amis... N'est ce pas ?

Quand Anne Hidalgo montrait Xavier Niel en exemple pour faire plaisir à Macron
Quand Anne Hidalgo montrait Xavier Niel en exemple pour faire plaisir à Macron

Quand Anne Hidalgo montrait Xavier Niel en exemple pour faire plaisir à Macron

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29 mars 2017 3 29 /03 /mars /2017 16:28
Bibliothèques en lutte : Bravo aux collègues de Grenoble

Grâce à leur initiative, des bibliothécaires de divers horizons se sont réunis au Salon du Livre pour préparer l'avenir

Ils avaient lancé cet appel comme un défi. Certains auraient même dit comme une bouteille à la mer. « Convaincus de l’utilité sociale de notre métier, de l’importance de son rôle éducatif et émancipateur, si vous aussi, vous refusez d’être les sacrifiés-es d’une logique purement comptable de la société, si vous aussi vous refusez les coupes sombres dans les effectifs, les restructurations, la dégradation des conditions de travail (…), rejoignons-nous le 24 mars prochain à Paris » lançaient ainsi les bibliothécaires de la Ville de Grenoble à l’adresse de tous les professionnels de la lecture publique pour protester contre les attaques envers leur métier et leurs missions.

Un appel qui aura finalement été largement entendu puisque de nombreux bibliothécaires en provenance de Clamart (Haut-de Seine) Amiens (Somme), Plaine-communes (Saine-Saint-Denis), Vitry (Val-de-Marne), la BnF, Boulogne-Billancourt (Haut-de-Seine) auront répondu présent pour soutenir dans leur lutte leurs collègues de l'Isère venus manifester à la Porte de Versailles. Sans oublier bien sûr les bibliothécaires de la Ville de Paris (en provenance entre autre de Brassens (XIVe), Chedid (XVe), Vivier (XVIIe), Genevoix (XVIIIe), Malraux (VIe), Chaptal (IXe), Tillion (XVIe), Helène-Berr (XIIe), MMP (Ier), Yourcenar (XVe), Italie (XIIIe)....). Enfin, signalons également le message de soutien envoyé par les bibliothécaires de la Ville de Nantes (Loire-Atlantique).

Après la manifestation de la Porte de Versailles, direction le Parc des Expositions, où les organisateurs du Salon du livre de Paris, nous ont gentiment fourni une salle afin de tenir une conférence de presse pour évoquer tout ce qui ne va pas dans les bibliothèques de France et de Navarre : réductions de budget, suppressions de poste, extension des horaires d'ouverture. « Malgré les spécificités propres à chaque réseau, tous les intervenants ont souligné la dégradation des moyens humains et financiers consacrés à la lecture publique dans leurs établissements, au moment même où on demande aux équipes des efforts supplémentaires, notamment pour élargir les horaires d’ouverture des bibliothèques, et en particulier le dimanche » rapporte ainsi la journaliste de Livres-Hebdo (lire ici).

A noter également la présence de Chantal Ferreux, Secrétaire générale de l'ABF, l'association des bibliothécaires de France, laquelle a été un peu chahutée par les bibliothécaires qui avaient fait le déplacement au Salon du Livre. Ces derniers reprochant le « manque de soutien » de l'ABF aux attaques contre la lecture publique au cour des dernières années (citons en plus des villes déjà évoquées : Brest (Finistère), Metz (Moselle), Rennes (Ile-et-Vilaine), Marseille (Bouche-du-Rhône), Le Havre (Seine-Maritime), Lyon (Rhône), Sevran (Seine-Saint-Denis), Levallois (Haut-de-Seine) ou encore Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). « En conséquence, la création d'un collectif national de bibliothécaires se profile, pour mieux coordonner une action voulue plus franche que celle de l'ABF » note de son côté le journaliste du site ActuaLitté présent lors des débats (lire ici).

Un collectif qui reste bien entendu à construire, mais comme dirait l'autre « si la pente est forte, notre route est droite ». Des contacts ont donc été pris entre tous les bibliothécaires présents. « Un mouvement national ? Fermer toutes les bibliothèques d’un coup sur l’ensemble du territoire, ce serait quelque chose ! » relève ainsi un agent parisien qui malheureusement n'avait pu être présent. Un idée qui, si elle se concrétise, le sera grâce à l'initiative de nos collègues de Grenoble. Alors bravo (et merci) à eux.

Bibliothèques en lutte : Bravo aux collègues de Grenoble
Bibliothèques en lutte : Bravo aux collègues de Grenoble
Bibliothèques en lutte : Bravo aux collègues de Grenoble
Bibliothèques en lutte : Bravo aux collègues de Grenoble
Bibliothèques en lutte : Bravo aux collègues de Grenoble
Bibliothèques en lutte : Bravo aux collègues de Grenoble
Bibliothèques en lutte : Bravo aux collègues de Grenoble
Bibliothèques en lutte : Bravo aux collègues de Grenoble
Bibliothèques en lutte : Bravo aux collègues de Grenoble
Bibliothèques en lutte : Bravo aux collègues de Grenoble
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23 septembre 2016 5 23 /09 /septembre /2016 18:11
Les maîtres-nageurs parisiens dénoncent les failles de sécurité dans les piscines après une mort par noyade

Un drame qui aurait pu être évité selon les spécialistes, lesquels lancent un appel pour « une meilleure sécurité dans les piscines parisiennes »

C’est une information qui a été soigneusement passée sous silence par la Mairie de Paris. Elle aurait pourtant bien mérité un communiqué de la part d’Anne Hidalgo pour, au moins, donner sa position sur les failles de sécurité dans les piscines parisiennes. Ou alors une petite réaction de la part de Jean-François Martin, son adjoint en charge des sports, lequel  d'habitude tweete à tout va sur tout et n’importe quoi (voir ici). Un événement d’importance néanmoins car il y a quelques jours un drame a eu lieu à la piscine Blomet dans le XVème arrondissement avec la noyade d’un jeune homme de 23 ans.

Ce dernier, pourtant en excellente condition physique, a été découvert inanimé sous l’eau par les maîtres-nageurs en service lesquels ont procédé aux premiers secours. Après une réanimation intense et la prise en charge par les pompiers, le nageur en état inconscient est malheureusement décédé le lendemain à l’hôpital. Un drame qui, dans ce cas précis, aurait pu être évité selon les spécialistes.

En effet, en plus de la présence nécessaire de maîtres-nageurs, il existe une technologie pour repérer une immobilité persistante des nageurs sous la surface pendant plus de quelques secondes pas toujours décelable du bord des bassins. Ce système baptisé Poséidon est d’ailleurs déjà en place dans certaines piscines parisiennes comme celle d’Auteuil (XVIe) ou encore Aspirant-Dunant (XIVe). Une technologie qui a déjà sauvé plusieurs vies (lire ici). Mais il n'avait pas été installé à Blomet. De toute évidence, suivant la piscine dans laquelle vous allez nager, votre sécurité n’est pas assurée de manière similaire. Pendant ce temps, la Ville de Paris préfère communiquer sur son Plan Nager à Paris.

 

                                                 Description technique du système Poséidon

Les maîtres-nageurs parisiens dénoncent les failles de sécurité dans les piscines après une mort par noyade

 

Par ailleurs, en plus de l’absence du système Poséidon, il n’y a bien trop souvent qu’un seul maître-nageur affecté à la surveillance des usagers dans les piscines municipales parisiennes, alors que l’expérience montre que pour l’application des premiers secours, il faut impérativement être deux pour pouvoir procéder correctement à une réanimation efficace (massage cardiaque et assistance respiratoire).

C’est pourquoi les maîtres-nageurs parisiens, avec la CGT, ont décidé de lancer une pétition auprès des utilisateurs des bassins de la capitale pour exiger « une meilleure sécurité dans les piscines parisiennes ». Parmi les revendications demandées par les usagers et les professionnels figurent entre autres « la liste des piscines équipées du système Poséidon » suivi « d’un calendrier de mise en place de ce système, ou équivalent, dans toutes les piscines parisiennes ».

Autre demande désormais adressée à Anne hidalgo et son adjoint en charge des sports municipaux « un état des lieux des piscines et créneaux où la présence simultanée de deux maîtres-nageurs n’est pas assurée ». Une fois ce recensement terminé, les professionnels exigent, par conséquent, le « recrutement de maîtres-nageurs en accord avec le plan d’organisation de la surveillance et des secours (POSS) pour assurer la sécurité des usagers ».

 

Sécurité dans les piscines : Anne Hidalgo et son adjoint aux sports vont devoir se mettre au travail

Les maîtres-nageurs parisiens dénoncent les failles de sécurité dans les piscines après une mort par noyade
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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 15:28
Comme pour les énarques de la Ville de Paris, obtenons 100% de promotions

Tous les syndicats demandent des ratios de promotions à 100% pour l'ensemble du personnel des administrations parisiennes. L'intersyndicale appelle également à une grève le jeudi 15 octobre.

La valeur du point d'indice de la Fonction Publique est bloquée depuis 2010. L’augmentation des ratios de promotion est le seul levier dont dispose notre employeur (la Ville de Paris) pour augmenter la rémunération de ses agents. Nous ne pouvons donc pas accepter sans réagir les ratios promus/ promouvables que l'Administration veut nous imposer pour la période 2016/2018.

Nous demandons un taux de 100% pour tous les corps. Une véritable évolution de carrière semblable à celle de nos hauts fonctionnaires parisiens (souvent énarques) promus dès qu'ils passent de la ville au gouvernement ou dans les ministère pour revenir ensuite à la ville et se faire de nouveau promouvoir aux postes les plus prestigieux quand ils ne sont tout simplement pas élus adjoints de la mairie.

Une pétition portée par toutes les organisations syndicales parisiennes (CFDT, CFTC, CGT, FO, SUPAP, UNSA et UCP) est adressée à Anne Hidalgo, maire de Paris. Pour la signer, c'est ici. Cette intersyndicale, historique en ce qui concerne l'ensemble de la Ville de Paris, appelle également à une grève le jeudi 15 octobre.

 

              Des énarques de la Ville entourent la maire pour obtenir leur ratio de 100%

Comme pour les énarques de la Ville de Paris, obtenons 100% de promotions

                                       - N'approchez pas, vous êtes déjà promus tous les ans

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23 mars 2015 1 23 /03 /mars /2015 09:43
Quand la mairie de Paris fait entrer ses personnels dans la complexité administrative

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 Métro, c’est trop !

La Ville de Paris, dans le cadre du choc de simplification, n’a qu’un mot à la bouche : « confiance ». Par exemple, il n’est plus nécessaire de fournir de preuves de domicile pour s’inscrire dans une bibliothèque. Une simple déclaration sur l’honneur suffit. Mieux, pour une réinscription, l’administration penchait pour ne demander qu’une photocopie de carte d’identité, d’étudiant, voire de pass navigo. « Il faut faire confiance aux usagers » clamait-elle, avant finalement de revenir sur ce projet. Faire confiance aux usagers, ça oui ! Mais « faire confiance » à ses propres agents cela dépasse visiblement son entendement.

Dernier exemple en date : le remboursement des frais de transport pris en charge par notre employeur. La Ville nous demande de fournir une foule de documents pour pouvoir en bénéficier de nouveau. Elle sait bien pourtant où on habite et où on travaille, non ? A moins qu’elle ne soupçonne les agents de pas prendre les transports en commun pour se rendre sur leur lieu de travail. Ils iraient donc à pied pour gratter quelques sous ?

La mairie souhaite donc que chaque agent remplisse une feuille avec adresse et lieu de travail. Mieux, il faut indiquer la gare de départ et la…gare d’arrivée ! On n’est jamais trop prudent, en effet. Mais attention, l’administration jamais satisfaite et toujours soupçonneuse, exige en plus la copie des coupons de transport. Évidemment, comme ceux-ci n’existent plus dans ce monde dématérialisé, la mairie accepte …un justificatif de paiement ! Au besoin, des photocopies de nos relevés bancaires comme preuve d’achat. Une pratique évidemment on ne peut plus illégale.

Pas grave, que les récalcitrants sachent que la mairie se satisfera alors d’un justificatif de paiement ou d’abonnement qu’ils devront réclamer à un guichet de la RATP. S’il y a quelqu’un puisque ces postes de guichetier sont eux aussi petit à petit supprimés. Bref, du vrai Courteline 2.0. Paris Ville numérique ! Et si on n’a pas de justificatifs ? Alors la Ville se fait menaçante : « Pour tout dossier incomplet ou nous parvenant après la date limite, le remboursement de transport sera stoppé ».

Mais là où la Ville fait le plus fort, c’est lorsqu’elle conclue en demandant aux personnels de remplir …une attestation sur l’honneur ! Là, on est plus chez Courteline mais carrément chez Alfred Jarry (Pierre Dac et Ron Hubbard ont déjà été pris pour QualiParis !).

Nous demandons que ce qui est valable pour les parisiens soit aussi valable pour nous et que l’administration récupère simplement les « attestation sur l’honneur » pour rembourser les frais de transport des agents. D'autant plus qu'en septembre le prix du pass navigo sera identique pour tout les franciliens (lire ici).  La mairie doit faire confiance à ses personnels et les faire bénéficier eux aussi du « choc de simplification administrative ».

 

                  Transport: La mairie doit mettre en place le choc de simplification pour ses agents

Quand la mairie de Paris fait entrer ses personnels dans la complexité administrative

                                    - La déclaration sur l'honneur est téléchargeable ici

 

 

 

 

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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 17:28

 

          tubes

                                                                              - Aïe, encore raté

 

Avec Locagent, pour obtenir un toit les agents municipaux doivent être scotchés à leur clavier.

Dans un contexte de flambée des loyers, le logement est devenu l’une des préoccupations majeures d'une grande partie du personnel municipal. Un tiers seulement des agents de la Ville de Paris habite dans la capitale. Les autres logent en banlieue.

Enfin, quand on dit banlieue, on ne parle pas vraiment de la porte à côté car un autre tiers vit en grande couronne, voire en dehors de l’Ile de France ! Des chiffres on ne peut plus officiel car ils viennent tout droit du bilan social publié par la Mairie de Paris (bilan 2012)

Il faut savoir que ces chiffres cachent une sombre réalité. De nombreux agents de la Ville de Paris occupent des logements exigus, entassés avec leurs enfants, certains même végètent dans des logements insalubres. On en connaît même qui dorment à l’hôtel, voire dans leur voiture ou un squat. Les services sociaux n’arrivent plus à faire face à l’afflux des demandes des personnels municipaux.

 

                  Storm-Thorgerson-Ethnix-008

 

Parallèlement à la procédure classique de gestion de la demande de logement, la Ville a mis en place Locagent « une bourse aux logements » accessible via Intraparis, la messagerie interne. Cette application, Locagent, donne normalement accès à une liste de logements disponibles et doit permettre au personnel de postuler directement sur ces logements. Sauf qu'il faut être connecté à son ordinateur toute la journée et en permanence. Ce qui n'est pas le cas de tout le monde, loin de là. Ce qui n'est pas sans entraîner une véritable injustice.

En effet, ce qui était une façon, selon la mairie, de « gagner en rapidité dans la procédure de désignation d'un candidat sur un logement social réservé à la Ville de Paris » n'est pas en adéquation avec les conditions de travail de nombreux employés municipaux, c'est le cas notamment à la direction des affaires culturelles( musées, bibliothèques, conservatoires....) alors que eux aussi sont demandeurs de logement. Et là, avec Locagent il y a un problème.

Et même un sacré problème, car lorsque un logement qui correspond aux critères du demandeur, se libère, une alerte arrive sur le mail professionnel de l'agent, lequel doit être d'une réactivité à toute épreuve et répondre … en moins de dix minutes ! Au delà de ce temps, la proposition est déjà préemptée par un tiers. Pendre juste le temps de rechercher son identifiant suffit à se retrouver éliminé. Pour obtenir un logement par ce biais les agents doivent être des champions olympiques du clavier.

 

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                                            - Et oui camarades, pas assez rapide....

 

Évidemment, la rareté de l'offre dans le logement social explique ce phénomène où il y a toujours quelqu'un prêt à répondre dans l'instant dès que l’occasion se présente. Cela engendre des frustrations terribles mais surtout le sentiment d'une différence de traitements entre les personnels.

On sent d'ailleurs la mairie très mal à l'aise avec ce système quand elle affirme sans rire que « les agents ne disposant pas d'un poste informatique peuvent demander à leur UGD de les accompagner dans cette démarche. » On aimerait bien connaître le résultat de la démarche. D'autant que les UGD, nos collègues qui s'occupent du suivi administratif des agents ont déjà assez de tâches comme ça. De toute façon, comme les UGD ne recoivent pas les alertes on ne comprend de toutes façons pas très bien cette communication municipale.

Le système Locagent dans son fonctionnement actuel doit être revu. nous allons demander à monsieur Ian brossat, adjoint au maire de Paris en charge du logement qu'il lance une réflexion pour une refonte du système


                                                                         Anne Hidalgo et Ian Brossat

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                                         -  Ian, dis leur que les agents peuvent demander à leur UGD

 

 

Lire aussi

Pour loger ses personnels, la Mairie de Paris a oublié la clé !

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 08:06

 

                  Storm-Thorgerson-Ethnix-008 

 

                              Seul un tiers des agents sont domiciliés à Paris

Et, oui, seulement un tiers des agents de la ville de Paris habite dans la capitale. Les autres habitent en banlieue. Enfin quand on dit banlieue, on ne parle pas vraiment de la porte à côté car un autre tiers habite en grande couronne, voire en dehors de l’Ile de France ! Des chiffres on ne peut plus officiel car ils viennent tout droit du bilan social publié par la Mairie de Paris (bilan 2012)

On comprend mieux pourquoi l’exécutif municipal ne prends guère en compte les préoccupations des personnels, car il ne risquent pas d’influer sur les élections. Vous avez dit cynique ?

Il faut savoir que derrière ces chiffres de nombreux agents de la Ville de Paris habitent dans des logements exigus, entassés avec leurs enfants, certains dans des logements insalubres.

Depuis un moment maintenant il y a même des agents de la Ville de Paris qui dorment à l’hôtel, voire dans leur voiture ou un squat.

Evidemment les services sociaux n’arrivent plus à répondre face à l’afflux des demandes des personnels municipaux

Peut-on parler d’échec pour cette mandature dont les amis politiques détiennent tous les pouvoirs ?


                3993

                                    Logement: Les agents de la Ville chassés de la cité

                       

De plus la catégorie sociale des personnels qui travaillent à la Ville de Paris est un véritable handicap pour pouvoir se loger puisque 70% d’agents sont en catégorie C

Résultat : 70% d’agents à qui on supprime les primes en cas d’arrêt de maladie, ce qui ne facilite pas le paiement du loyer. 70% d’agents mal payes, méprisés. 70% d’agents pour lesquels il faut revaloriser les salaires tout de suite !!  

Dans un contexte de flambée des loyers, le logement est devenu l’une des préoccupations majeures des personnels.  Dans la mesure où la Ville de Paris ne cotise pas aux 1% patronal, la CGT demande la création d’une véritable commission d’attribution du logement social associant les organisations syndicales à la part qui revient de droit aux personnels.

 L’accès pour tous à un logement décent est au cœur des revendications de la CGT.  


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                                Va-t-elle oser la mixité sociale pour les personnels municipaux ?                     

 

 

 

 

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Forte hausse du temps de travail pour les cadres (à la Mairie de Paris comme ailleurs)

La Mairie de Paris publie un « guide des bonnes pratiques » !

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