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Nous sommes des personnels de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris, travaillant dans les bibliothèques municipales, conservatoires d'arrondissement, ateliers des beaux-arts, services centraux...

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8 mars 2018 4 08 /03 /mars /2018 08:03

                                               

                                               Y compris à la mairie de Paris

En 2018, les femmes en France sont toujours payées 26% de moins que les hommes. Comme si elles arrêtaient tous les jours d’être payées à 15h40 sur la base d’une journée standard (9h – 12h30/13h30 – 17h).

Dans ce contexte, un grand mouvement, auquel la CGT s'associe, lance une grande action le 8 mars qui appelle les femmes à cesser le travail dès 15h40, ce qui après tout est normal puisque elles ne sont plus payées.

A la mairie mairie de Paris, et en ce qui nous concerne dans la filière culturelle, la situation n'est guère meilleure. puisque c'est un des secteurs à majorité féminine où évidemment le personnel est le moins bien payé de toute la collectivité parisienne, notamment pour les primes. Alors le 8 mars à 15h40 envoyez tout valdinguer. Pour tout savoir sur cette journée et le mouvement de grève « pour l'égalité », cliquez ici. Pour télécharger matériel, tracts, affiches et vidéos, cliquez là. Signalons aussi la réunion d'information pour toutes celles qui travaillent à la Ville de Paris dès 9h30 à la Bourse du Travail (lire là)

 

 

                   Mairie de Paris : Le 8 mars, les femmes envoient tout valdinguer à 15h40

 

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2 février 2017 4 02 /02 /février /2017 08:04
Souffrance au travail : la mairie de Paris condamnée par le Tribunal de Grande Instance

Une décision qui fera date pour les différents CHSCT de la collectivité parisienne

Management pathogène, direction autiste : c’est la crise dans les établissements de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) qui dépendent de la Ville de Paris. Les témoignages de nombreux agents sont on ne peut plus clairs ! Ils dénoncent une organisation délétère dont les symptômes sont bien connus des spécialistes de la santé au travail : conflits de valeurs, surcharge de travail ajoutée aux changements intempestifs des plannings, sans parler des réorganisations incessantes des services.

Mais derrière cette organisation, qui peut ressembler à celle subie dans d'autres entreprises publiques, se nichent des pratiques vexatoires, notamment des remises en cause des compétences, et de l’expérience, mais aussi des critiques acerbes sur la manière de travailler. Enfin last but not least, en cas de protestation arrive toujours l’argument classique de l'absence de loyauté envers son employeur... De quoi en déstabiliser plus d’un et d’une ! D’autant que les agents se plaignent « d’attaques verbales parfois violentes et humiliantes ».

Une situation de crise qui avait amené le Comité Hygiène et Sécurité au Travail (CHSCT) d'un de ces établissements de la Direction de l’Action Sociale, de l’Enfance et de la Santé (DASES) à désigner dans un vote unanime un cabinet d’expert agréé par le ministère du Travail pour mener une enquête. Au grand dam de l’équipe qui entoure Anne Hidalgo (pourtant une ancienne inspectrice du Travail !). Et qui, on va le voir, fera tout pour saboter la chose. Elle n’imaginait pas alors qu’elle se ferait taper sur les doigts par les juges.

Souffrance au travail : la mairie de Paris condamnée par le Tribunal de Grande Instance

Tout commence quand le cabinet désigné envoie, comme le prévoit la loi, un courrier à la DASES pour une rencontre avec le CHSCT et la direction afin de déterminer le démarrage de l'expertise et les conditions de sa mise en œuvre, avec communication du programme annuel de prévention ainsi que le rapport du médecin du travail. Un coup dur pour la Mairie qui décide alors de faire la morte. Finalement, coincée par la législation en matière de droit du Travail, un projet de convention est rédigé par les deux parties pour être ensuite envoyé à la signature du cabinet de la maire. Panique à bord dans les couloirs de l’Hôtel de Ville qui ne veut surtout pas que l’on vienne regarder la façon dont elle traite ses personnels.

La Mairie risque pourtant gros dans cette affaire si l’on en croit le Code Pénal : cinq ans d'emprisonnement, 75 000 euros d'amende si la mise en danger d'autrui est démontrée, en cas de négligence, de manquement. A voir l’attitude de la municipalité parisienne, on pourrait finir par penser que… Las : après plusieurs tentatives de manipulation de la part de l’exécutif socialiste de la Capitale pour évincer le cabinet, considéré comme trop indépendant, pour lui substituer un autre moins frondeur, le CHSCT a décidé de porter plainte pour « délit d’entrave » via leur avocat maître Bonnemye en saisissant le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris en novembre dernier. Avec succès !

En effet, si la justice est parfois lente, cette fois-ci, saisie dans le cadre du référé, elle a rendu son jugement au bout de quelques semaines. Et il est sans appel ! Le TGI condamne la Mairie de Paris en lui rappelant quelques règles élémentaires de droit du Travail, notamment que le CHSCT est une instance souveraine et que lui seul peut désigner un cabinet d’expert et non l’employeur. Et pour rajouter un peu de sel sur les plaies, la justice condamne en outre cette même mairie à verser près de cinq mille euros au plaignant, au titre de frais de justice (le jugement intégral du TGI est disponible ici). Quand ça veut pas… C'était le 19 janvier dernier. Un jour maudit pour Anne Hidalgo et son équipe une nouvelle fois prises en flagrant délit sur sa douteuse politique sociale. Et une décision qui fera date pour tous ceux, agents et élus des personnels, qui à la Mairie de Paris font face à la souffrance au travail.

 

            19 janvier 2017 : la justice condamne la mairie de Paris sur la souffrance au travail

- Pfff, j'ai vraiment la guigne en ce moment...........

- Pfff, j'ai vraiment la guigne en ce moment...........

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20 octobre 2016 4 20 /10 /octobre /2016 09:20
Anne Hidalgo condamnée par la justice pour « atteinte au droit de grève »

Elle n’avait pourtant pas lésiné sur les moyens pour casser le plus long mouvement social de l’histoire de la municipalité parisienne

Ce fut probablement une des plus longues grèves de l’histoire de la municipalité parisienne : dix huit mois, de février 2015 à juillet 2016. Un long conflit mené par les agents travaillant dans les équipements sportifs de la capitale (stades et piscines). Lesquels exigeaient la revalorisation de la prime perçue pour le travail du dimanche. Pourtant Anne Hidalgo et son équipe n’avaient pas lésiné sur les moyens pour casser ce mouvement social. D’abord en pariant sur le pourrissement du conflit en refusant toute négociation (lire ici). Un pari raté pour celle qui clame sur tout les toits être une ancienne inspectrice du travail.

Elle a alors utilisé les méthodes les plus inavouables pour quelqu’un qui se prétend aussi de gauche : embauche de personnels de sociétés privées pour remplacer les grévistes municipaux (voir ici), mise en place d’une caisse noire pour casser le mouvement (voir là) et enfin, last but not least, la production d’une note officielle pleine de menaces pour obliger les grévistes à se déclarer deux jours à l’avance au mépris du droit de grève pourtant garanti par notre Constitution. Un peu le même programme que celui porté par les candidats des primaires de la Droite. Évidemment, les syndicats ont porté l’affaire en justice (en l’occurrence le Tribunal Administratif) pour faire annuler cette note certes officielle mais pas moins scélérate.

Bon, dame justice a mis le temps mais finalement elle a rendu son verdict : la mairie de Paris est condamnée pour « atteinte au droit de grève  » et la note de son secrétaire général est annulée. Conséquence : l’équipe d’Anne Hidalgo, qui se voulait l’émule de Margaret Thatcher, est désormais penaude car les juges affirment qu’il n’y a évidemment « aucune obligation de se déclarer gréviste 48 heures avant le début d’un conflit ». Et les juges d’enfoncer le clou en déclarant également « qu’il n’y avait aucune obligation de devoir se déclarer gréviste à la première prise de service ». On peut donc également se déclarer au retour de la pause-déjeuner ! Bam ! Une très mauvaise surprise pour la mairie car dernièrement encore à la direction de la Petite Enfance, certains encadrants prenaient un malin plaisir à dissuader leurs agent(e)s de se mettre en grève l’après-midi pour ce dernier motif. Ben maintenant, c’est fini !

Comme le disent les observateurs des relations sociales avec l’Hôtel de Ville « On remercie la Ville de Paris qui a permis de clarifier le droit de grève dans la fonction publique (territoriale), et on remercie son secrétaire général pour l’effort qu’il va faire en déchirant sa note de service ! ».

 

Anne Hidalgo, et son secrétaire général, comdamnés par la justice pour atteinte au droit de grève

Anne Hidalgo, et son secrétaire général, comdamnés par la justice pour atteinte au droit de grève

          - Heu, désolé madame, mais j'ai été contraint par les juges de déchirer la note

          - Pas grave, j'en ai envoyé une copie aux candidats de la primaire de la Droite

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9 octobre 2015 5 09 /10 /octobre /2015 15:28
Comme pour les énarques de la Ville de Paris, obtenons 100% de promotions

Tous les syndicats demandent des ratios de promotions à 100% pour l'ensemble du personnel des administrations parisiennes. L'intersyndicale appelle également à une grève le jeudi 15 octobre.

La valeur du point d'indice de la Fonction Publique est bloquée depuis 2010. L’augmentation des ratios de promotion est le seul levier dont dispose notre employeur (la Ville de Paris) pour augmenter la rémunération de ses agents. Nous ne pouvons donc pas accepter sans réagir les ratios promus/ promouvables que l'Administration veut nous imposer pour la période 2016/2018.

Nous demandons un taux de 100% pour tous les corps. Une véritable évolution de carrière semblable à celle de nos hauts fonctionnaires parisiens (souvent énarques) promus dès qu'ils passent de la ville au gouvernement ou dans les ministère pour revenir ensuite à la ville et se faire de nouveau promouvoir aux postes les plus prestigieux quand ils ne sont tout simplement pas élus adjoints de la mairie.

Une pétition portée par toutes les organisations syndicales parisiennes (CFDT, CFTC, CGT, FO, SUPAP, UNSA et UCP) est adressée à Anne Hidalgo, maire de Paris. Pour la signer, c'est ici. Cette intersyndicale, historique en ce qui concerne l'ensemble de la Ville de Paris, appelle également à une grève le jeudi 15 octobre.

 

              Des énarques de la Ville entourent la maire pour obtenir leur ratio de 100%

Comme pour les énarques de la Ville de Paris, obtenons 100% de promotions

                                       - N'approchez pas, vous êtes déjà promus tous les ans

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3 septembre 2015 4 03 /09 /septembre /2015 07:12
Primes NBI dans les bibliothèques : Pressée par le tribunal, la Ville de Paris reconnaît que les plaignants ont raison !

Même si avec la justice on ne sait jamais, à notre avis ça sent la condamnation à plein nez pour la municipalité.

C’est ce que l’on appelle une Class action à la parisienne. Après un recours gracieux resté sans réponse, auprès de la Ville de Paris et de Bruno Julliard, plus d’une centaine de bibliothécaires* ont déposé officiellement un dossier auprès du Tribunal Administratif pour obtenir l’attribution d’une prime réglementaire s’appuyant sur une jurisprudence favorable du Conseil D’état (lire ici).

La plus haute juridiction administrative a en effet établi que les agents exerçant dans des établissements n’entrant pas dans le découpage des Zones Urbaines Sensibles (ZUS) - mais dont la proximité a pour conséquence qu’ils reçoivent les mêmes usagers - peuvent eux aussi prétendre à une prime dite NBI (Nouvelle Bonification Indiciaire). La même que celle accordée à leurs collègues en poste dans un établissement situé en ZUS. Et oui, il suffit que des usagers habitant dans une de ces ZUS soient inscrits dans une bibliothèque ou bien fréquentent n’importe quelle autre du réseau pour qu’ils rentrent dans les critères définis par ce jugement qui s’impose à toutes les administrations.

Les bibliothèques partie prenante de cette action en justice sont on ne peut plus nombreuses,: François Villon (Xe) Parmentier (XIe), Hélène Berr (XIIe), Saint Eloi (XIIe), Melville (XIIIe), Italie (XIIIe), Aimé Césaire (XIVe), Yourcenar (XVe), Sabatier (XVIIIe), Vaclav Havel (XVIIIe), Hergé (XIXe), Levi Strauss( XIXe) ou encore Duras (XXe). Ce n’est pas loin d’une quinzaine de bibliothèques qui, avec l’aide de notre syndicat, se sont appuyées sur cette décision du Conseil d’État pour obtenir satisfaction.

Primes NBI dans les bibliothèques : Pressée par le tribunal, la Ville de Paris reconnaît que les plaignants ont raison !

                                  - Mince, j'espère que l'on va pas se prendre une veste

Après les dépôts de plainte de nos collègues, la mairie a essayé de faire la morte mais la justice ne l’entendait pas de cette oreille. Le Tribunal Administratif a donc mis en demeure notre cher employeur de présenter (enfin) l’argumentaire qui justifie son refus. Un argumentaire des plus cocasses comme nous allons le voir.

Notre administration a donc sous la contrainte judiciaire recensé les usagers qui fréquentent les bibliothèques parisiennes pour mieux comprendre leur origines géographique. Et bien, figurez-vous qu’une part significative des inscrits vient d’une ZUS. Bigre ! Près d’un millier à Duras, Villon, Lévi-Strauss ou encore Sabatier. Quasiment deux mille pour Parmentier. Pour Vaclav-Havel ou Hergé la part des usagers inscrits originaires d’une ZUS frise également les 10%. On le voit c’est on ne peut plus significatif pour reprendre les termes du Conseil d’État. Un chiffre de plus sous évalué par la mairie car elle n’a pris en compte que les usagers qui se sont inscrits dans les établissements susnommés, oubliant ceux qui viennent emprunter en provenance des autres bibliothèques du réseau. Un oubli sans doute.

Pour ce qui concerne les bibliothèques Italie, Yourcenar, Hélène Berr, Melville, Saint Eloi et Aimé Césaire, la ville a même cherché à tromper la justice en ne faisant aucun recensement sur la provenance de leurs usagers sous le fallacieux prétexte…. qu’il n’y a pas de ZUS dans leurs arrondissements ! Un peu mesquin non ? Franchement, l’Hôtel de ville paye vraiment ses avocats à rien foutre. Pas grave, car on peut déjà dire que pour Yourcenar, selon une étude de l’APUR (le service de l’urbanisme), il y a plein d’usagers qui viennent, pile poil d’une ZUS (voir ici la carte). On peut même avancer, sans trop de risque, vu leur taille et leur fréquentation, que ce sera la même chose pour Hélène Berr et Melville. Bref, la ville reconnaît de facto que les plaignants ont raison.

 

La carte officielle faite par l'APUR : En jaune, les inscrits de Yourcenar. En rouge, ceux de Duras

Primes NBI dans les bibliothèques : Pressée par le tribunal, la Ville de Paris reconnaît que les plaignants ont raison !

     Pour Yourcenar et Duras de nombreux d'usagers viennent Pile poil d'une ZUS selon l'APUR

Pour contrer ces réalités de terrain incontournables, la Ville sort l’argumentaire qui tue : « il résulte des développements précédents que l’ensemble des requérants qui exercent leurs fonctions dans les établissements susmentionnés ne travaille pas de manière significative en relation directe avec les populations issue d’une ZUS » Tudieu ! Et la mairie d’enfoncer (maladroitement) le clou : « ce public représente une part marginale de l’ensemble des usagers accueilli par les bibliothèques ». Ben, forcément, puisque les ZUS à Paris n’occupent guère plus de 5% de la surface de la capitale. Est-ce à dire que la municipalité va retirer la NBI aux rares bibliothèques qui la touchent déjà** et qui sont elles situées en ZUS ? Comme le dit un des plaignants : « s’ils n’ont trouvé que ça comme arguments… ». Bon, c’est vrai qu’avec la justice on ne sait jamais mais à notre avis ça sent la condamnation à plein nez pour la mairie de Paris.
 

D'autant que les avocats de la Ville ont été désavoués par Anne HIdalgo en personne ! Après avoir rencontré, fin août, les personnels de la bibliothèque Vaclav Havel, la maire de Paris a déclaré dans un communiqué que « des échanges très libres se sont noués entre les agents de la bibliothèque et la Maire de Paris, autour notamment des conditions de travail et de la reconnaissance de la spécificité des interventions dans ces secteurs » (lire ici). Si ce n’est pas un argument pour attribuer la NBI…

En tout cas, pour répondre à l’attitude de la Ville qui, comme d'habitude, manie le double langage et n’a même pas cherché à trouver une solution pour répondre (même partiellement) à la demande pourtant légitime de ses agents, nous engageons en parallèle une procédure qui pourrait faire mal aux finances municipales. En effet, en cas de victoire, nous demanderons, pour les collègues qui le souhaitent (ils doivent juste remplir quelques papiers), le rappel des primes dues jusqu’à quatre ans en arrière. Trois cent milles euros au bas mot. Ouch ! Nous demanderions en sus le paiement des frais d’avocats. Aïe. Dura lex, sed lex !

 

                                             NBI : la mairie de Paris en plein désarroi

Primes NBI dans les bibliothèques : Pressée par le tribunal, la Ville de Paris reconnaît que les plaignants ont raison !

          - Docteur, je crois que les arguments de nos avocats ont encore été un peu nuls

  - C'est bien je vois qu'on progresse, à la prochaine scéance on abordera le double langage

 

 

* Le nombre de plaignants aurait même pu être plus important car de nombreux dossiers n'ont pas été déposés pour diverses raisons (dossier incomplet,délai trop court). C'est donc une part non négligeable du réseau qui s'est lancée dans cette procédure

** Les sept bibliothèques parisiennes géographiquement installées dans une ZUS sont : Chateau d'Eau, Lancry (Xe), Goutte d'Or, Porte Montmartre (XVIIIe),  Benjamin Rabier (XIXe), Couronnes et St Fargeau (XXe).

 


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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 09:49
La mairie de Paris prise en flag par un huissier de justice !

      Un rapport accablant qui alourdit un peu plus le casier judiciaire municipal

La mairie de Paris croyait marcher sur les traces de Margaret Thatcher (ou Sarkozy au choix) pour casser la grève des personnels de la Direction de la Jeunesse et des Sports (DJS). Et elle n'a pas lésiné en utilisant des méthodes aussi inavouables (mise en place d’une caisse noire pour payer des agents en heures supplémentaires, menaces de sanction..) que complètement illégales, notamment obliger des grévistes à se déclarer deux jours à l’avance ou recruter des vacataires pour les remplacer. Un huissier mandaté pas les syndicats CGT, FO, SUPAP et SUD a même pu constater la présence d’agents..... d’une société privée embauchés en urgence pour remplacer les mutins ! De quoi alourdir le casier judiciaire de la mairie. Huissier qui a dressé un constat aussitôt joint à la plainte déposée en référé-liberté par les organisations syndicales pour atteinte au droit de grève.

Une plainte qui a de grande chance d’aboutir tant elle est motivée juridiquement. En effet, suivant les dispositions des articles L.1242-6 et L.1251-10 du Code du travail, il est interdit de recourir aux contrats à durée déterminée ou à des intérimaires pour suppléer des grévistes. Un code que tout bon inspecteur du travail (même à la retraite) doit connaître sur le bout des doigts.

Autre tentative d’intimidation qui risque d’être condamnée par la justice : obliger les grévistes à se déclarer deux jours à l’avance. La Ville de Paris cite deux jurisprudences pour légitimer sa décision illégale. Elle invoque le fait que les agents doivent exercer leur droit de grève dès la prise de service (arrêt n° 286294 CE du 29 décembre 2006), et que les agents qui souhaitent exercer ce droit de grève doivent se déclarer gréviste 48 heures à l’avance (arrêt n° 367453 du 8 avril 2013). Mais, encore une fois, l’équipe dirigée par Anne Hidalgo a pris ses rêve antisociaux pour des réalités.

Car évidemment, ces décisions ne peuvent s’appliquer aux activités de la direction de la jeunesse et des sports, laquelle jusqu'à nouvel ordre n'est pas un service indispensable à l’action gouvernementale, à la sécurité des personnes, à la conservation du matériel ou à l’ordre public. Ses agents ne sont pas non plus visés par la loi sur le service minimum, comme le sont les agents des transports publics ou des services hospitaliers.

L’un des arrêts visés (n°286294) concerne spécifiquement les transports publics (la SNCF) et l’autre (n°367453) concerne des modalités de grève dans des services hospitaliers. Et oui, rien qui ne concerne la mairie de Paris. Nos énarques qui pullulent pourtant dans la haute administration parisiennes ont confondu la SNCF, les hôpitaux et les équipements sportifs municipaux. Faudrait vraiment qu’ils se remettent à faire un peu d’activité physique.

Et la plainte de conclure : « Vu le comportement de l’administration dans son refus de négocier, alors qu’elle est prête en parallèle à employer des vacataires, des prestataires extérieurs privés, des agents titulaires payés en heures supplémentaires (plus de 200 € par jour), causant de fait une atteinte sur la liberté fondamentale qu’est le droit de grève ; Vu l’atteinte manifestement illégale aux conditions d’exercice du droit de grève dans les services publics non indispensables et non soumis au service minimum ; Vu l’urgence à mettre fin à cette situation pour protéger les agents grévistes de sanctions arbitraires et préjudiciables à leur encontre ; Il sera demandé à Madame, Monsieur, le Président du Tribunal Administratif statuant en matière de référé de suspendre la décision attaquée et de prendre toutes les mesures coercitives à l’encontre de la Ville de Paris pour préserver le libre exercice du droit de grève ».

Si le référé-liberté n’est pas retenu par le tribunal (mais seulement dans le cas où ce dernier condidère qu’il n’y a pas urgence à statuer), les syndicats déposeront alors un référé-suspension ou une requête sur le fond pour excès de pouvoir. Dura lex, sed lex !

 

La mairie de Paris prise en flag par un huissier de justice !
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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 08:50

 

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                                                             - On a fait encore plus fort qu'à La Poste !

 

La CGT attaque la Mairie de Paris au tribunal pour précarité à durée indéterminée.

A la Mairie de Paris on fait encore plus fort qu’à La Poste, condamnée après avoir fait enchainer les CDD à une postière pendant 23 ans. Dans la capitale, ce record est désormais pulvérisé par un professeur des cours municipaux pour adultes qui enchaine les contrats de vacataire …depuis 35 ans ! 

Cette femme que nous appellerons Christelle * (son nom a été changé), a donc été escl.., pardon vacataire, pour un salaire moyen de 700 € par mois depuis 35 ans, cumulant donc plus de 70 contrats… Elle a connu comme Maire et employeur Jacques Chirac I, II et III, Jean Tiberi et donc les Bertrand Delanoë I et II…

Elle pensait surement qu’avec l’accession de la Gauche à la mairie, sa situation de précaire changerait. Hélas, au bout de treize ans de mandature rien n’a changé pour elle… 

Et pourtant, Christelle a tout tenté. Des démarches amiables pour demander une évolution de son statut précaire vers un CDI depuis le printemps 2013. En juillet 2013, au CTP Central de la Ville, Colombe Brossel, adjointe au Maire avait pourtant promis que les CDI arriveraient à la rentrée. On aurait pu croire qu’elle parlait alors de septembre 2013… 

Résultat… Christelle (et une vingtaine de ses amis) a contacté le Syndicat CGT des Cadres et Techniciens des Services Publics Parisiens pour trouver une solution.

Son responsable juridique (vainqueur de nombreux procès aux prudhommes) va déposer une demande indemnitaire de 100 000 euros pour combler le préjudice lié à cette précarité, en plus de la transformation en contrat à durée indéterminé (CDI) de ces 35 ans de vacation. 

La plainte sera déposée lundi 24 mars, juste après le premier tour des municipales.

 

                 sem11novf-Z21-Anne-Hidalgo-Bertrand-Delanoe-PS-Paris

                                                        - Bertrand fait quelque chose .....

 

 

 

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La Ville de Paris, une nouvelle fois, condamnée par le tribunal des Prud’Hommes !

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:20

 

                                  La Ville de Paris a encore perdu un procès contre la CGT   

            sem11novf-Z21-Anne-Hidalgo-Bertrand-Delanoe-PS-Paris.jpg

                                                   -  Anne,  j'en peux plus, vivement que ça se termine

 

Après les Prud’hommes, c’est maintenant au tour du Tribunal Administratif de sévir !

Encore une défaite pour la mairie dans le combat judiciaire qui l’oppose à notre syndicat. Après s’être fait condamnée à de multiples reprises pour entorse au droit du travail, cette fois c’est pour n’avoir pas respecté la règlementation sur le droit syndical que la municipalité s’est fait taper sur les doigts.

Le lieu du crime se situe dans XIIIème arrondissement, pas loin du pont de Tolbiac, là où la mairie a décidé de transférer des services administratifs auparavant logés au centre administratif de Morland. Seulement voilà l’immeuble était dépourvu de local syndicat alors que la loi l’exigeait.

La Mairie de Paris probablement (encore) mal conseillée par son service juridique a préféré aller devant la justice…. pour perdre une nouvelle fois. Elle savait pourtant que notre spécialiste juridique gagnait (presque) tous ses procès !

En tout cas la sentence du Tribunal est sans appel : « Il est enjoint au maire de Paris de prévoir pour la mise à disposition de l'union syndicale CGT des fonctionnaires et des salariés des services territoriaux de Paris, un local syndical au sein du bâtiment sis 121, avenue de France (13ème arrondissement). ». Et bing, voilà Bertrand Delanoë, une nouvelle fois « enjoint » par la justice !

Enfin cerise sur le gâteau, la Municipalité a également été condamnée à verser un préjudice « au syndicat CGT des cadres et techniciens des services publics parisiens au titre de l'article R. 761-1 »

Condamnée ? Les juges sont décidément sans pitié pour la Mairie de Paris car le mot lui fait tellement horreur qu’elle a même exigé, sans craindre le ridicule, de substituer le terme de « condamnée » par « soumise à des décisions »  dans un document présenté au Conseil de Paris ! Non, non, c’est pas une blague et c’est marqué là.   

Il est temps que la mandature se termine pour le Maire de Paris et son équipe juridique.

 

                    28175 15322

                                            - Alors Bertrand, t'as des projets pour après les municipales ?

                              - Ah oui, j'aimerais bien que tu me nomme Ministre de la Justice !                                        

                                                                -  D'accord, mais faudra mieux t'entourer                                     

 

 

 

 

 

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