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  • : Blog PACS de la Direction des Affaires Culturelles (DAC) de la Ville de Paris.
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Nous sommes des personnels de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris, travaillant dans les bibliothèques municipales, conservatoires d'arrondissement, ateliers des beaux-arts, services centraux...

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17 décembre 2020 4 17 /12 /décembre /2020 15:01
Insécurité au quotidien, violences, trafics divers : les personnels de la bibliothèque Goutte d’Or (XVIIIe) interpellent Emmanuel Macron

Une lettre ouverte envoyée également aux ministres concernés, au préfet de Police et au procureur de la République de Paris

C’était il y a un mois tout juste : les agents de la  bibliothèque Goutte d’Or, située dans le XVIIIe arrondissement, avaient alors décidé de fermer l’établissement au public pour dénoncer le climat d’insécurité qu’ils subissent au quotidien et pour cela envoyé une lettre ouverte à Anne Hidalgo, la maire de Paris (voir ici). La bibliothèque aurait dû rouvrir le mercredi 16 décembre, même si c’était en horaires restreints, saut que non. Car après un nouvel acte de violence l’établissement reste finalement fermé et ce jusqu’à nouvel ordre (lire ici).

Et après la mairie de Paris c’est désormais aux services de l’État que les bibliothécaires s’adressent avec une nouvelle lettre ouverte envoyée directement à son sommet, le président de la République avec copie à son premier ministre ainsi que ceux en charge de l’Intérieur et de la justice. Et pour que l’information soit complète sont également mis dans la boucle, le Préfet de Police de Paris ainsi que le procureur de la république affecté à la capitale.

Évidemment à lire cette lettre  nos éminent représentants de l’État en charge des questions régaliennes du pays comme le sont la sécurité et la tranquillité publique verrons que les personnels de la bibliothèque Goutte d’Or ne peuvent pas continuer à travailler dans ces conditions et demandent à Jupiter et consorts « de bien vouloir prendre toutes les mesures nécessaires pour que cessent les innombrables crimes et délits qui s’y produisent à longueur de temps. Nous constatons que les lois de la République ne s’appliquent pas dans ce quartier, livré à la criminalité sans que des moyens suffisants soient mis en place pour la faire cesser. Il s’agit pourtant d’un Quartier de Reconquête Républicaine (QRR), dans lequel le rétablissement de l’État de droit et de la justice devrait être une priorité pour les pouvoirs publics »

Et l’équipe de la bibliothèque Goutte d’Or de décrire, juste devant leur établissement, des trafics en tout genre (drogue, cigarettes, médicaments…) « en toute impunité », des rixes entre dealers « quotidiennes, très brutales ; nous assistons à des lynchages, des coups de couteau, des morts » et les attaques sur le bâtiment qui pour les agents est une « agression manifeste avec l’intention claire de s’en prendre à la bibliothèque en tant que telle. C’est donc un danger grave que nous portons à votre attention ». Et de rappeler les destinataires à leur responsabilités : « nous nous adressons à vous car il s’agit de crimes et de délits qui relèvent des pouvoirs régaliens de l’État : police et justice notamment ».

Et les personnels de conclure dans leur missive à Macron et consorts : « Agents de service public dans un quartier populaire et dans une bibliothèque familiale auxquels nous sommes attachés, nous souffrons de ne pouvoir accomplir notre travail et de constater que les habitants, également très attachés à leur bibliothèque, sont privés de cet équipement public et d’un accès essentiel à la culture. Stupéfaits et indignés d’assister toute la journée à des agissements criminels effectués en masse, à ciel ouvert, à grand bruit et en toute impunité, nous espérons que vous voudrez bien répondre à notre demande afin que le quartier retrouve la tranquillité et les services publics auxquels il a droit, comme toute autre partie du territoire français ». Une demande on ne peut plus limpide, non ?  L’intégralité de cette lettre est disponible dans la rubrique commentaire.

 

 

               Insécurité : les bibliothécaires de Goutte d'Or en appellent aux pouvoirs publics

 

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15 décembre 2020 2 15 /12 /décembre /2020 17:37
La bibliothèque Goutte d'Or de nouveau gravement vandalisée !

Elle devait pourtant rouvrir demain, 16 décembre, après un mois de fermeture pour cause d'insécurité. Avec ces nouveaux événements, la bibliothèque restera portes closes jusqu'à nouvel ordre

Il y a un mois tout juste les personnels de la bibliothèque Goutte d’Or, située dans le XVIIIe arrondissement de Paris, avaient décidé de fermer l’établissement au public pour dénoncer le climat de violence qu’ils subissent au quotidien dans une lettre ouverte à Anne Hidalgo, la maire de Paris (voir ici).

La bibliothèque aurait dû rouvrir demain, mercredi 16 décembre, avec toutefois des horaires restreints comme l’annonçaient les personnels dans un communiqué. « Nous avons dû fermer la bibliothèque plusieurs semaines en raison de la délinquance régnant dans les rues avoisinantes, ayant conduit notamment au bris de notre façade. Nous décidons de rouvrir avec des mesures de sécurité exceptionnelles prises par la Ville de Paris, qui vous garantiront de pouvoir venir en toute sécurité ».

Et les bibliothécaires de Goutte d’Or d'ajouter : « les nombreux messages de soutien que vous nous avez envoyés nous sont allés droit au cœur, tout comme la mobilisation des habitants et des associations pour défendre le quartier et sa bibliothèque. Cette mobilisation se poursuit, nous y prenons notre part ; elle se poursuivra tant que la situation dans la rue ne se sera pas améliorée. Dans cette attente, nous rouvrons avec des horaires restreints ».

Or, à la veille de cette réouverture, voilà que l’établissement a subit de nouvelles dégradations et non des moindres puisque la façade a été attaquée sur plusieurs endroits avec des bris de verre jusqu’à l’intérieur du bâtiment (voir ici). Elle restera donc fermée jusque nouvel ordre comme le stipule le nouveau communiqué de l'équipe.

« la bibliothèque a subi hier soir une nouvelle agression ciblée : ses façades encore intactes ont  à leur tour été fracturées à coups de plot métallique.Notre réouverture prévue demain mercredi est donc annulée pour cause d’insécurité. Nous ne pouvons tolérer de travailler dans un contexte d’une telle violence, ni de mettre notre public en danger. La bibliothèque reste fermée jusqu’à nouvel ordre ». Et les bibliothécaires de Goutte d’Or de conclure : « Nous nous mobilisons, aux côtés des habitants, des associations du quartier, et avec l’appui de la Ville de Paris, pour qu’il soit mis fin à cette situation de crimes et de délits ».

Art brut

Art brut

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11 décembre 2020 5 11 /12 /décembre /2020 15:02
Ces cas de Covid que l’administration parisienne veut cacher !

« On ne s'en sortira pas avec des comportements pareils » déclare le corps médical complètement outré par les méthodes de la direction des affaires culturelles de la Ville de Paris

La pandémie de covid-19 ne semble pas être éradiquée malgré toutes les mesures prises par les différentes autorités ici et là. Mais à voir l’attitude de la direction des affaires culturelles de la Ville de Paris sur la gestion des détectés positifs à la Médiathèque Musicale de Paris (MMP), située au Forum des Halles dans le Ier arrondissement de la capitale, on comprend mieux pourquoi le virus continue à circuler.

C’est que les cas se sont succédés à la MMP sans qu’aucun membre de l’équipe ne soit averti. En effet, ils ont appris dernièrement et par un pur hasard que plusieurs de leurs collègues avaient été testés positifs ces dernières semaines et que cette information, pourtant d'importance, leur avait été dissimulée. Une attitude qui, murmure-t-on, aurait été dictée par l'administration parisienne. C’est que dans le cas où un agent est détecté positif, il faut non seulement désinfecter les locaux mais aussi tracer les éventuels agents qui pourraient être « cas contact » comme le rappellent tous les protocoles sanitaires. Or, c’est vrai que ça ne plait pas trop à la mairie de Paris car cela a pour conséquence immédiate une fermeture des locaux pour la dite désinfection pour au moins une journée. Voire davantage si les cas contacts s’avèrent nombreux. Et ça, le chef de bureau veut pas. Même si ce n'est guère QualiParis d'un point de vue sanitaire.

« J'en ai assez de ces histoires de covid » répête-il continuellment à son entourage. Faut dire que le nombre de bibliothèques touchées par le virus a été assez conséquent puisque Duras (XXe), Yourcenar (XVe), Sorbier (XXe), Goutte d'Or (XVIIIe), Sagan (Xe), Malraux (Vie), Louise Michel (XXe), Couronnes (XXe) Oscar Wilde (XXe) ou encore Melville (XIIIe) ont du à un moment ou un autre se confiner. Le chef de bureau voulant sans doute présenter un moins mauvais bilan à sa hiérarchie sur les contaminations, il peut lui prendre la tentation de mettre tout ce qu’il peut sous le tapis. Et ce sans gel hydroalcoolique ! Raté, car maintenant on peut rajouter, et au grand jour, la Médiathèque Musicale de Paris à la liste.

Un problème toutefois pour les bibliothécaires du Forum des Halles qui, du coup, ont plutôt mal pris la chose. « En pleine situation de pandémie, n’est-ce pas une évidence, suite à des cas de covid avérés, que d’en informer l’équipe en toute transparence  afin de renvoyer chacun à ses responsabilités, et à son souhait de se faite tester ou pas ? D'autant plus que ces collègues malades travaillent en open-space » ont-ils déclarés à leur direction. Et niveau renouvellement d'air, l’établissement est situé en sous-sol, doit-on rappeler à toutes fins utiles.

Et les agents de la MMP d’enfoncer le clou : « nous soulignons aussi que si nous avions été informés, notre hiérarchie aurait ainsi fait preuve à notre égard du respect le plus élémentaire ». « Leur façon de procéder est dangereuse pour le personnel et par ricochet pour leurs proches, surtout à l'approche des fêtes de Noël ou un répit nous est gracieusement accordé par le gouvernement » concluent-ils. Une attitude qui choque jusqu’au corps médical puisque quand un des bibliothécaires parti se faire tester expliqua aux pharmaciens les raisons de sa venue, ces derniers ont été plus qu’outrés. On le serait à moins. Puis les professionnels de santé dépités de rajouter : « On ne s'en sortira pas avec des comportements pareils et dans ces cas de figure l'argument du secret médical ne tient pas ».

 

 

 

                  Mesures sanitaires contre le Covid : la mairie de Paris au fond du trou (des halles)

 

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17 novembre 2020 2 17 /11 /novembre /2020 15:23
Les personnels de la bibliothèque Goutte d’Or (XVIIIe) dénoncent un climat d’insécurité dans une lettre ouverte à Anne Hidalgo

« Quotidiennement, nous sommes témoins d’actes de violence : bagarres, coups de couteau, vols à l’arraché, balle perdue ou pétard ayant atterri dans la bibliothèque. Le tout dans un endroit devenu le territoire exclusif des dealeurs » décrivent les agents qui ont décidé de fermer l’établissement sine die

C’est peu dire que c’est une dénonciation coup de poing qui vient d’être faite par les personnels de la bibliothèque Goutte d’Or, située dans le quartier du même nom dans le XVIIIIème arrondissement de Paris, dans une lettre ouverte envoyée aujourd'hui à la maire de Paris, Anne Hidalgo puis relayée sur le réseau interne auprès des bibliothécaires municipaux de la capitale.

Dans cet appel à l’aide envoyé aussi au maire socialiste de l’arrondissement, Eric Lejoindre, les bibliothécaires de Goutte d’Or décrivent « un territoire abandonné aux dealers » avec à la clef des scènes d’agressions quotidiennes notamment contre les usagers, qui du coup ne viennent plus.

« Quotidiennement, nous sommes témoins d’actes de violence : bagarres, coups de couteau, vols à l’arraché, balle perdue fichée dans le montant de la vitrine, pétard ayant atterri dans la bibliothèque » poursuivent les agents. Une description édifiante, parmi de nombreuses autres, que détaille le courrier publié dans son intégralité dans la rubrique commentaire.

Évidemment l’administration, via la direction des affaires culturelles (DAC) de la Ville de Paris, a été alertée à de multiples reprises de cette situation gravissime qui dure depuis des mois mais sans aucune réponse jusque-là. En attendant que le climat redevienne enfin normal les bibliothécaires ont pris la décision de ne pas ouvrir l’établissement « jusqu’à ce que des solutions pérennes et réelles soient mises en œuvre ». La balle est donc désormais dans le camp de l'équipe municipale.

 

 

    Bibliothèque Goutte d'Or : Anne Hidalgo mise devant ses responsabilités par les personnels

                                        - Ah, il va falloir que je fasse autre chose que de la com

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16 novembre 2020 1 16 /11 /novembre /2020 13:07
Droit du travail : la direction des affaires culturelles de la Ville de Paris contre la mairie centrale ?

Surtout va-t-elle quand même persister à rester dans l’illégalité ? Ou bien dans l'insubordination envers sa propre tutelle ?

En cette période troublée de deuxième vague de pandémie de Covid-19, la mairie de Paris reste dans le vague ou propose des solutions pour ses personnels qui paraissent souvent en contradiction avec les propos du gouvernement, lequel impose un nouveau confinement et déclare la situation « plus préoccupante qu'en mars ». Pas étonnant donc qu'à l'instar d'une majorité de citoyens, un certain nombre d'agents travaillant dans les bibliothèques municipales de la capitale soient très inquiets puisque sous la pression d'Anne Hidalgo, leurs établissements sont contraints d'ouvrir leurs portes. De quoi craindre, notamment pour ceux qui habitent très loin de leur lieu de travail, pour leur santé ou celle de leur proches en raison de leur déplacement.

Chacun ne réagissant pas de la même façons, un certains nombre de collègues ont donc décidé d’exercer leur droit de retrait avec des arguments tellement incontestables que ces derniers mettent dans l'embarras la mairie de Paris (voir ici). Tellement dans l'embarras, que la direction des affaires culturelles (DAC) de la Ville de Paris est désormais dans la panade, d’autant qu'elle n'a pas contesté à temps ces droits de retrait, il faut quarante-huit heures, les validant ainsi de facto.

Panique à bord ! Pour palier son incompétence la DAC, via son service de ressources humaines (le SRH), tente alors de faire pression sur les agents qui ont exercé leur droit de retrait ces derniers jours. En tapant des pieds et en maniant la menace : « vous êtes considérés en abandon de poste et nous allons donc engager une procédure disciplinaire si vous ne revenez fissa » n'hésite pas à asséner l'administration. Une tentative de bluff vaine car évidemment ce procédé est non seulement indécent mais surtout parfaitement illégal selon la procédure officielle de …….la Ville de Paris publiée en bas de cet article !

En effet, les textes précisent « qu'aucune sanction, aucune retenue de salaire ne peut être prise à l’encontre d’un agent ou d’un groupe d’agents qui se sont retirés d’une situation de travail dont ils avaient un motif raisonnable de penser qu’elle présentait un danger grave et imminent pour la vie ou pour la santé de chacun d’eux ».  En gros, c’est votre bonne foi qui conduit votre action. Si vous êtes sincère dans votre droit de retrait, la Ville ne pourra que prendre note mais ne pourra en aucune manière vous sanctionner et nul doute que vous ne le soyez.pas dans cette situation très particulière.

Évidemment, la direction des affaires culturelles et son SRH ont le droit de contester un droit de retrait mais dans ce cas, ils doivent le notifier par écrit à chaque personne puis saisir dans la foulée un comité d’hygiène et sécurité (CHSCT) pour officialiser leur réponse et la justifier au lieu de menacer ses propres agents. Maintenant que ces pratiques ont été mise au grand jour reste une question : la DAC (ou le SRH) va-t-elle quand même persister à rester dans l’illégalité dans une posture frondeuse envers son administration ? Jusque dans l'insubordination ?

 

Droit du travail : la direction des affaires culturelles de la Ville de Paris contre la mairie centrale ?
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12 novembre 2020 4 12 /11 /novembre /2020 17:09
Confinement : la mairie de Paris fait de grandes annonces sur ses bibliothèques mais s'avance un tantinet

« Pas grave, faites au mieux » rassure le bureau des bibliothèques de la direction des affaires culturelles de la Ville de Paris pour qui l’important est d’afficher que les établissements sont ouverts même si très partiellement pour satisfaire Anne Hidalgo

« A Paris, les bibliothèques se mettent en mode click & collect » - en bon français réserver et venir chercher - si l'on en croit Livres-Hebdo dans un article qui reprend mot pour mot le communiqué triomphant de la Ville de Paris. Un système où l’usager peut choisir de bloquer cinq documents sur le portail internet des bibliothèques avant de venir chercher sa commande sur le pas de la porte.

Toutefois, si certains établissements ont accepté ce système de réservation en ligne beaucoup l'ont refusé car trop chronophage, le nombre d'usagers pouvant faire des commandes est théoriquement sans limite et donc impossible à traiter pour une majorité d’entre eux. Seul un message sur la boite courriel de ces bibliothèques sera pris en compte pour des commandes. Toutefois, si elles s’avèrent trop nombreuses, elles ne pourront bien sûr, être satisfaites. « Pas grave, faites au mieux » rassure le bureau des bibliothèques de la direction des affaires culturelles de la Ville de Paris pour qui l’important est d’afficher que les établissements sont ouverts même si très partiellement, pour satisfaire Anne Hidalgo.

Et même « en faisant au mieux » ce sera très compliqué vu la disparité du réseau des bibliothèques municipales de la capitale que ce soit en mètre carré ou en effectif, d’autant plus que beaucoup d’entre elles se sont paupérisées après les coupes budgétaires successives de ces dernières années  Si bien que selon ses moyens, chaque établissement est contraint de bricoler un dispositif local. Certains pourront ouvrir cinq après-midi par semaine pour permettre de retirer les « commandes » de 14 heures à 18 heures, d’autres seulement trois. Et pour d'autres encore, deux petits après-midi vu le peu d’effectif disponible. Sans parler de ceux qui ne proposent qu'une sélection sur présentoir. Mais au moins Anne Hidalgo aura réussi sa com.

Une com qui part d’ailleurs dans tous les sens puisque sur le site officiel de la Ville à destination des personnels, elle affirme, rien moins, « que dans cette seconde vague de l'épidémie de Covid, plus forte et plus virulente que la première, nous oblige à redoubler de vigilance, mais aussi à adopter des dispositions plus restrictives, tout en appelant à la responsabilité de chacun ».. Sans rire...

 

 

                        Covid-19 et bibliothèques : la com de la mairie de Paris dans ses œuvres !

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7 novembre 2020 6 07 /11 /novembre /2020 17:44
Covid-19 : un agent de la mairie de Paris met dans l'embarras Anne Hidalgo et le gouvernement en suivant leurs recommandations

                      Des recommandations d'ailleurs suivies à la lettre !

Alors que la pandémie de coronavirus fait rage dans le monde, et plus particulièrement en France, selon les déclarations même du ministre de la santé, Olivier Véran, ou encore de Jérôme Salon le directeur Général de la Santé dans l’hexagone, un agent de la mairie de Paris a décidé de les prendre au mot en exerçant son droit de retrait. De plus il s'appuie sur les arguments , rien moins, de son employeur, la Ville de Paris. Verbatim.

« Je fais valoir mon droit de retrait pour exposition à un virus potentiellement mortel. J’estime que l’ouverture au public est un facteur aggravant (étant déjà obligé de prendre les transports pour venir travailler) qui me met en danger, ainsi que mes proches, mes collègues, les agents de ménage et les usagers qui viendraient dans notre établissement.

Mes craintes sont alimentées par les communiqués officiels, à savoir : La décision du Président de la République, Mr Macron de confiner la population. Le décret de la mise en œuvre de ce confinement par le 1er ministre, Mr Castex. Les informations de la Mairie de Paris sur l’intraParis à destination des agents et de tous les parisiens : « Cette seconde vague de l'épidémie de Covid, plus forte et plus virulente que la première, nous oblige à redoubler de vigilance, mais aussi à adopter des dispositions plus restrictives, tout en appelant à la responsabilité de chacun ».

Les chiffres du point hebdomadaire sanitaire diffusés hier, 6 novembre, est de soixante mille contaminations, trois mille huit cent hospitalisations (et vingt mille en une semaine) et surtout près de quatre cent décès à l'hôpital. En Ile de France, les places en réanimation sont occupées à près de 95% Des interventions pour des pathologies graves sont reportées. Des services d'urgence sont fermés pour mobiliser des moyens matériels et humains sur l'accueil des malades COVID. Je pense répondre aux ordres du Président de la république, du gouvernement et de la Maire de Paris en prenant mes responsabilités, celles d’essayer de ne pas propager ce virus ».

En l'absence de réponse sous quarante huit heures, le droit de retrait est validé. Pour que ce dernier ne le soit pas, il faudra que l'administration parisienne suive une procédure on ne plus stricte (voir le détail dans la rubrique commentaire).

 

 

Covid-19 : un agent de la mairie de Paris met dans la panade Anne Hidalgo et le gouvernement !

             - Oh Anne, mais pourquoi t'as écrit des conneries pareilles sur ton site Internet ?

                           - Pourtant mon Jeannot ça m'as pris bien plus d'un quart d'heure !

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5 novembre 2020 4 05 /11 /novembre /2020 15:08
Covid : une nouvelle bibliothèque parisienne touchée par le virus !

ll y a au minimum un cas positif avéré et cinq cas contacts. Mais d'autres pouraient se rajouter

Alors que la pandémie s'aggrave, que le gouvernement a décrété, après un couvre feu, un nouveau confinement, la Ville de Paris fait feu de tous bois pour ouvrir ses bibliothèques, avec une administration qui fait pression sur l'ensemble des chefs d'établissement du réseau parisien.

Des méthodes qui toutefois n'arrêtent pas la contamination puisque l'on vient d'apprendre que la médiathèque Jean-Pierre Melville, située dans le quartier de Tolbiac, dans le XIIIeme arrondissement, a dû cesser toute activité après la découverte d'un cas positif sur un de ses agents avec pour corollaire cinq cas contact dans les rangs de l'équipe. Toutefois selon les dernières infos, d’autres cas pourraient s’ajouter.

De quoi inquiéter les collègues de Melville qui « dans ce contexte inédit de crise sanitaire, trouvent que la protection des agents n'est pas suffisamment prise en compte ».« Il ne faudrait pas oublier que nous sommes en confinement et non pas en déconfinement... et que le virus circule comme jamais ! » Ce qui est parfaitement exact si l'on en croit les derniers chiffres de Santé Publique France.

La médiathèque Jean-Pierre Melville est donc la énième bibliothèque de la capitale à rejoindre les établissements touchés par la Covid-19 après Duras (XXe), Yourcenar (XVe), Sorbier (XXe), Goutte d'Or (XVIIIe), Sagan (Xe), Malraux (Vie), Louise Michel (XXe), Couronnes (XXe) ou encore Oscar Wilde (XXe). Pendant ce temps là, la direction des affaires culturelles de la Ville de Paris fait comme si de rien n'était.

 

 

                          Covid : les bibliothèques parisiennes encore une fois touchée par le virus !

      - Mais Anne comment arrives tu à un tel désastre sanitaire dans ton champs de compétence ?

 - Ben j’essaie de suivre ton exemple mon cher Jeannot, car tu es une de mes idoles en politique !

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3 novembre 2020 2 03 /11 /novembre /2020 16:38
Coquin de sort...

Coquin de sort...

                                                 Alain Derrien nous a quitté......

C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès brutal de notre camarade Alain Derrien, ancien Secrétaire général du syndicat des cadres de la Ville de Paris, membre du bureau de l’Union Syndicale des Services Publics Parisiens.

Son implication pour la défense des collègues, souvent les plus précaires, avait fait de lui un camarade apprécié de toutes et tous. Il avait fait de l’action juridique sa spécialité (et cela était bien utile dans une CGT qui négligeait souvent cet aspect de la bataille).

Son action sans relâche dans le cadre juridique a permis une défense intransigeante des agents de la Ville de Paris, et a valu à la Ville de Paris bien des défaites : de la requalification de nombreux contrats précaires à l’annulation de la note sur le droit de grève en passant par l’obtention de locaux syndicaux.

Mais Alain c'était aussi, et surtout, celui qui ne courbait pas l'échine. Que ce soit à l'intérieur de la CGT contre ceux qu'il appelaient les Stals où avec l'administration parisienne qui, selon ses termes, essayaient de la lui mettre à l’envers. Évidemment ces derniers étaient presque toujours mis en échec. Toutefois, Alain n'hésitait pas à les qualifier de coquins.

C’est l’un des nôtres qui est parti et à qui nous souhaitons rendre un chaleureux hommage. Alain étant également un fervent croyant, nul doute qu'il a déjà trouvé sa place au Paradis. Il n'avait qu'un seul péché : celui de gourmandise, car il prenait toujours deux desserts à la cantine. Ah, le coquin ! Adieu l'ami.

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2 novembre 2020 1 02 /11 /novembre /2020 08:32
Confinement : quelle cacophonie dans les conservatoires parisiens !

Pour les personnels administratifs et techniques des conservatoires, c'est sûr,  la mairie de Paris a perdu le diapason !

C'est avec des trémolos dans la voix, que ce 28 octobre, le président de la république annonçait mezzo voce un confinement général, appelant à la solidarité nationale. Et que le lendemain son premier ministre forte entonnait les variations et annonçait que « les établissements qui proposent des activités extrascolaires, sportives ou artistiques, comme les conservatoires ou les clubs de sport … seront fermés », D'ailleurs, même une note du secrétariat général de la Ville de Paris annonçait le 30 octobre que les « fonctions non travaillables sont maintenues en présentiel sauf exception en particulier dans nos établissements visés par une mesure de fermeture administrative, notamment les conservatoires et les bibliothèques »

Pourtant on vient d’apprendre que les conservatoires parisiens....seront ouverts à une minorité d'élèves de troisième cycle, cycle spécialisé et horaires aménagés ! Il faut croire que ceux-là sont immunisés contre un virus qui touche tout le monde …. Un peu comme des trumpettistes, il ne passera par nous ! Or la mairie de Paris se trompe car elle ne peut pas s’appuyer sur cette dérogation qui ne concernent que les étudiants.... de l'enseignement supérieur. Ce qui n'est évidemment pas le cas des conservatoires municipaux de la capitale !

Et dans le bas monde, ceux que l’on ne concerte pas, ceux qui ne sont que des invisibles pour la haute administration parisienne ou l’exécutif municipal, ceux qui ouvrent les portes, répondent au téléphone, aménagent les salles de cours, distribuent gel hydroalcoolique et lingettes, ouvrent les fenêtres, les referment, ferment les pianos, rangent les instruments et les pupitres et qui par dessus tout veillent à la sécurité des bâtiments.... ceux là au final risquent d’inhaler les joyeux aérosols laissés par ceux qui les dispensent plus largement qu’ils n’obtiennent des Autorisations Spéciales d’Absence, ceux-là ont peur, en tout cas angoissés ….

C'est qu'Ils n’habitent pas Paris (une fausse note pour nos bobos municipaux) et malgré la pandémie qui fait rage, et malgré les chiffres des décès ou des malades avec séquelles qui augmentent, pour une poignée de privilégiés à qui l'on apprends ni le sens civique ni le respect de l'administration, ces agents des conservatoires municipaux d’arrondissement (CMA) devront passer des heures dans les transports pour ensuite être derrière leur plexiglas….. Enfin s’il y en a !

Est-ce bien raisonnable de risquer de tomber malade pour une poignée d’élèves ? Les priorités en matière de services essentiels et accessibles au plus grand nombre ne sont-elles pas ailleurs pour la Ville de Paris, laquelle s'autoproclame encore et toujours comme progressiste  ? C'est pourquoi les personnels administratifs et techniques des conservatoires municipaux de la capitale demandent l'annulation de cette mesure, incompréhensible dans cette actuelle pandémie. Ou à minima sa suspension durant au moins quinze jours, jusqu’à ce qu'apparaissent les premières courbes descendantes du nombre de malades et de décès en ensuite une application stricte du décret.

 

 

                   Conservatoires : Anne Hidalgo va-telle laisser contaminer les agents ?

 

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